Citation : Jeune étudiant, il est le président de la Fédération nationale des étudiants de France (FNEF) à l'université de sciences de Montpellier de 1962 à 1965[1] et crée un réseau de soutien à l'OAS, avant de rejoindre les rangs du mouvement étudiant d'extrême droite Occident, dont il intégrera le secrétariat national par la suite[2], d'adhérer aux Comités Tixier-Vignancour, puis à Ordre nouveau.
Fondateur du Front national (FN) en octobre 1972, il créera avec Alain Jamet la fédération de l'Hérault (l'une des premières de France), et fut membre du bureau politique de sa fondation jusqu'à sa démission suite à son exclusion du bureau politique en septembre 2005 pour avoir, selon les uns, dénoncé le népotisme au sein du parti lors de l'université d'été à Orange en 2004 (avec sa femme, Marie-France Stirbois, Bernard Antony, Guillaume Luyt, Christian Baeckeroot et Miguel de Peyrecave) de son association indépendante du FN, l'Esprit public[3] (du nom du journal de l'écrivain Jacques Perret), ou, selon les autres, violemment attaqué son parti à de nombreuses reprises, avoir assisté à seulement 9 des 66 dernières réunions du bureau politique, et de vouloir prendre la présidence du Front national[4], ce qu'il a réfuté.
Il a été élu maire de la ville d'Orange (Vaucluse) en juin 1995 et réélu en 2001 (premier maire d'Orange à avoir été réélu depuis 1945). En décembre 2005, il adhère au MPF de Philippe de Villiers.
Fils d'un résistant officier de l'armée française, il est l'époux en seconde noce de Marie-Claude Bompard (née Marie-Claude Pelletier, sa première épouse appartenait à la communauté juive pied-noire), conseillère générale d'Orange est, qui partage son militantisme politique.