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Frank Hagchotogow « Étonnamment bonne ! »
Publié le 12/04/22 à 22:59
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Acquise pour un deuxieme pedalboard léger, je réserve le grand à un autre répertoire. Je la destine aux cessions jazz, blues et quelques standards pop-rock. Mais je l'ai essayé sur tout les genres et l'avis qui suit en tient compte.
Amplis : suivant les studios de répèt' lampes 15-50 w, perso Bugera v55 et Blackstar HT1 R.
Gibson(s) : 330 de 68 (2xP90) et Les Paul studio de 2009.
Pour le nombre d'effets proposés la taille est raisonnable mais ça tient quand même pas mal de place. Construction impec', potars, contacteurs etc... RAS.
Section Distorsion :
Le site de Mosky nous indique que la section disto est un clône de la Shur Riot, mais les réglages font plutôt penser à une Wampler Pinnacle,.... le résultat se situe d'ailleurs dans des zones proches de ces deux solides références.
Elle n'est pas typée mais on navigue plutôt dans le vintage. C'est pas de l'overdrive mais bien de la disto qui tord pas mal. Bien charpentée profonde pas de bosses dans le spectre c'est polyvalent donc "passe partout" mais... de qualité ! Gros point fort : l'égalisation. Le Tone et le Pres (Présence genre boost du médium-aigu) sont très efficaces, linéaires avec une plage bien large. Comme, avec les deux à midi, la pédale respecte le grain de l'instrument, on peut vraiment se concocter le parfum disto que l'on cherche au niveau de la courbe des fréquences : Bon début non ?!....
Quand on dit "distorsion"certains (notamment les métalleux) les voient comme un très gros overdrive. Mais à gain vers le maxi, la DTC envoie quand même du lourd : A donf', pour imager en simplifiant un max, c'est au dessus du high gain genre Tony Iommi, plutôt comparable au style brown de EVH. Donc, ça envoie ....
Et comme il se doit, le sustain s'invite en prime.
Le petit commutateur voice permet d'assombrir un poil avec un "naturel-touch" sympa mais on perd un peu en dynamique. Question de goût.
Seul petit bémol, ça "buzz" dés que le gain dépasse 14 heures. Exploitable (on a vu bien pire) mais faut le savoir (attention à l'alim'...), merci la noise-gate derrière....
Ah, j'oubliais le volume. Aucun souci, l'équilibre entre "avec et "sans" disto est à moins de midi, ya donc une grosse réserve !
Section Overdrive :
Le rendu est bien différent de celui de la section distorsion. Ainsi, en cherchant un niveau de saturation égal pour les comparer, la disto agit plus en profondeur avec du sustain en plus mais un peu moins de pêche en réponse de jeu. L'overdrive a donc son caractère. Un bon point de plus !
On retrouve l'esprit de l'incontournable TS9, mais plus naturelle et moins axée médium-aigu que l'Ibanez. Bien vu ! .... La aussi, le potar de Tone fait le boulot sur toute la course.
Au mini du gain on a encore de la satu. Le genre crunch assez léger qui sonne très "lampe". Mais oubliez l'idée de s'en servir en clean boost...
A fond on ne passe pas en disto, c'est beaucoup plus soft que du high-gain. La plage de gain est donc assez étroite. Du coup, sa bonne progressivité permet le réglage fin d'un overdrive qui reste toujours naturel.
Pour le Niveau, ya moins de réserve que sur la section disto, mais c'est totalement exploitable.
Beaucoup de tubeurs se sont demandés pourquoi Mosky avait placé l'overdrive après la disto dans la chaîne de sa DTC ? Pas logique, et moins polyvalent à l'utilisation : Ils ont raisons.
Ceci dit, le cumul des deux a tout de même un intérêt, mais, vu les réglages de volume que l'on va normalement utiliser, à l'arrivée, la priorité du résultat disto+overd va franchement à l'overdrive. C'est dommage. Heureusement les deux sections se suffisent à elle même indépendamment l'une de l'autre.
Avec le temps j'ai même trouvé deux possibilités intéressantes dans ce chaînage atypique... L'overdrive "l'emportant" sur la disto quand on les enclenche conjointement, le résultat est une sorte d'overdrive très sali mais moins "tordu" que la disto seule ! Du coup on se retrouve bien avec 3 niveaux de saturations !... Deuxième possibilité : un réglage spécial de l'overdrive (volume à 2H30 gain à 10H) qui reste intéressant sur l'overdrive et devient excellent en lui ajoutant la disto ! Du coup une bonne palette de 3 effets avec 3 niveaux de satu et 3 couleurs différentes. A se demander si ça ne vaut pas le coup de changer le chaînage de son pedalboard histoire de voir si "l'exotique" ne donne pas des trucs plus intéressants que le "classique"
Section Delay.
Là j'étais un peu sceptique aux vues des essais sur le tube... En fait, c'est un Delay très honnête ! Ok, Il est limité par son retard maximum insuffisant pour entrer dans les régions "strange" et surtout son absence de choix dans le type de Delay (traitement de l'écho) puisque la Mosky propose un seul Delay avec un écho assez sombre, typé "old school".
On perd donc de l'aigu dés le premier retard. Mais c'est bien ficelé et très loin du genre numérique à deux balles... Ça "chante" bien.
Côté réglages, Repeat, Volume (qui mix le niveau d'injection) et Delay sont parfaitement linéaires, pas de souci. Perso je m'en sert en Slap Back et ça passe nickel. Après,.... pour un Delay plus perso et des répertoires axés sur ce type d'effet, c'est un peu justos....
Section Loop.
Un send-return permet de placer d'autres pédales entre les sections over/disto et le delay. Ça fonctionne parfaitement et peut évidemment nous servir. Le seul truc cest qu'un commutateur au pied lui est alloué.
C'est pas top ... Si t'appuies par inadvertance sur le Loop et que t'as rien de branché derrière le send-return, t'as pu rien ! Bonjour en live !...Une conception avec des entrées jacks qui tiennent aussi le rôle de on/off (ça existe) me paraissait beaucoup plus judicieux.
Du coup j'ai inséré un cordon court de patch entre le send et le return au cas où...
En conclusion
Mon laïus n'a jamais tenu compte du prix de cette pédale, la comparant objectivement à tout ce que je connais, sans critère de prix. Mais quand on sait que je l'ai achetée neuve pour 50 €.... il n'y pas photo : le rapport coût/prestation est exceptionnel !
Je la conseille sans réserve pour ceux qui cherche un cumul de ses 3 effets à un tarif hyper light. Seules exceptions : les métalleux purs et durs (pas assez saignante pas suffisamment "serrée") et ceux qui veulent que le delay' couvre tous les styles. Sans ça, c'est une super affaire.
Amplis : suivant les studios de répèt' lampes 15-50 w, perso Bugera v55 et Blackstar HT1 R.
Gibson(s) : 330 de 68 (2xP90) et Les Paul studio de 2009.
Pour le nombre d'effets proposés la taille est raisonnable mais ça tient quand même pas mal de place. Construction impec', potars, contacteurs etc... RAS.
Section Distorsion :
Le site de Mosky nous indique que la section disto est un clône de la Shur Riot, mais les réglages font plutôt penser à une Wampler Pinnacle,.... le résultat se situe d'ailleurs dans des zones proches de ces deux solides références.
Elle n'est pas typée mais on navigue plutôt dans le vintage. C'est pas de l'overdrive mais bien de la disto qui tord pas mal. Bien charpentée profonde pas de bosses dans le spectre c'est polyvalent donc "passe partout" mais... de qualité ! Gros point fort : l'égalisation. Le Tone et le Pres (Présence genre boost du médium-aigu) sont très efficaces, linéaires avec une plage bien large. Comme, avec les deux à midi, la pédale respecte le grain de l'instrument, on peut vraiment se concocter le parfum disto que l'on cherche au niveau de la courbe des fréquences : Bon début non ?!....
Quand on dit "distorsion"certains (notamment les métalleux) les voient comme un très gros overdrive. Mais à gain vers le maxi, la DTC envoie quand même du lourd : A donf', pour imager en simplifiant un max, c'est au dessus du high gain genre Tony Iommi, plutôt comparable au style brown de EVH. Donc, ça envoie ....
Et comme il se doit, le sustain s'invite en prime.
Le petit commutateur voice permet d'assombrir un poil avec un "naturel-touch" sympa mais on perd un peu en dynamique. Question de goût.
Seul petit bémol, ça "buzz" dés que le gain dépasse 14 heures. Exploitable (on a vu bien pire) mais faut le savoir (attention à l'alim'...), merci la noise-gate derrière....
Ah, j'oubliais le volume. Aucun souci, l'équilibre entre "avec et "sans" disto est à moins de midi, ya donc une grosse réserve !
Section Overdrive :
Le rendu est bien différent de celui de la section distorsion. Ainsi, en cherchant un niveau de saturation égal pour les comparer, la disto agit plus en profondeur avec du sustain en plus mais un peu moins de pêche en réponse de jeu. L'overdrive a donc son caractère. Un bon point de plus !
On retrouve l'esprit de l'incontournable TS9, mais plus naturelle et moins axée médium-aigu que l'Ibanez. Bien vu ! .... La aussi, le potar de Tone fait le boulot sur toute la course.
Au mini du gain on a encore de la satu. Le genre crunch assez léger qui sonne très "lampe". Mais oubliez l'idée de s'en servir en clean boost...
A fond on ne passe pas en disto, c'est beaucoup plus soft que du high-gain. La plage de gain est donc assez étroite. Du coup, sa bonne progressivité permet le réglage fin d'un overdrive qui reste toujours naturel.
Pour le Niveau, ya moins de réserve que sur la section disto, mais c'est totalement exploitable.
Beaucoup de tubeurs se sont demandés pourquoi Mosky avait placé l'overdrive après la disto dans la chaîne de sa DTC ? Pas logique, et moins polyvalent à l'utilisation : Ils ont raisons.
Ceci dit, le cumul des deux a tout de même un intérêt, mais, vu les réglages de volume que l'on va normalement utiliser, à l'arrivée, la priorité du résultat disto+overd va franchement à l'overdrive. C'est dommage. Heureusement les deux sections se suffisent à elle même indépendamment l'une de l'autre.
Avec le temps j'ai même trouvé deux possibilités intéressantes dans ce chaînage atypique... L'overdrive "l'emportant" sur la disto quand on les enclenche conjointement, le résultat est une sorte d'overdrive très sali mais moins "tordu" que la disto seule ! Du coup on se retrouve bien avec 3 niveaux de saturations !... Deuxième possibilité : un réglage spécial de l'overdrive (volume à 2H30 gain à 10H) qui reste intéressant sur l'overdrive et devient excellent en lui ajoutant la disto ! Du coup une bonne palette de 3 effets avec 3 niveaux de satu et 3 couleurs différentes. A se demander si ça ne vaut pas le coup de changer le chaînage de son pedalboard histoire de voir si "l'exotique" ne donne pas des trucs plus intéressants que le "classique"
Section Delay.
Là j'étais un peu sceptique aux vues des essais sur le tube... En fait, c'est un Delay très honnête ! Ok, Il est limité par son retard maximum insuffisant pour entrer dans les régions "strange" et surtout son absence de choix dans le type de Delay (traitement de l'écho) puisque la Mosky propose un seul Delay avec un écho assez sombre, typé "old school".
On perd donc de l'aigu dés le premier retard. Mais c'est bien ficelé et très loin du genre numérique à deux balles... Ça "chante" bien.
Côté réglages, Repeat, Volume (qui mix le niveau d'injection) et Delay sont parfaitement linéaires, pas de souci. Perso je m'en sert en Slap Back et ça passe nickel. Après,.... pour un Delay plus perso et des répertoires axés sur ce type d'effet, c'est un peu justos....
Section Loop.
Un send-return permet de placer d'autres pédales entre les sections over/disto et le delay. Ça fonctionne parfaitement et peut évidemment nous servir. Le seul truc cest qu'un commutateur au pied lui est alloué.
C'est pas top ... Si t'appuies par inadvertance sur le Loop et que t'as rien de branché derrière le send-return, t'as pu rien ! Bonjour en live !...Une conception avec des entrées jacks qui tiennent aussi le rôle de on/off (ça existe) me paraissait beaucoup plus judicieux.
Du coup j'ai inséré un cordon court de patch entre le send et le return au cas où...
En conclusion
Mon laïus n'a jamais tenu compte du prix de cette pédale, la comparant objectivement à tout ce que je connais, sans critère de prix. Mais quand on sait que je l'ai achetée neuve pour 50 €.... il n'y pas photo : le rapport coût/prestation est exceptionnel !
Je la conseille sans réserve pour ceux qui cherche un cumul de ses 3 effets à un tarif hyper light. Seules exceptions : les métalleux purs et durs (pas assez saignante pas suffisamment "serrée") et ceux qui veulent que le delay' couvre tous les styles. Sans ça, c'est une super affaire.