« Economie de moyens »

Switch destiné à intégrer un pedalboard de bassiste. Inséré dans la chaîne juste après l'accordeur et le compresseur et avant les effets proprement dits afin d'envoyer le signal d'un instrument sur 2 routes différentes: la première contient les effets et va vers un ampli, la seconde est clean et se branche soit dans un système de monitoring basique, soit dans un enregistreur pour jouer au casque.

Boîtier en métal d'apparence robuste, 2 footswitches (bruyants et qui accrochent un peu) permettant de combiner ensemble ou séparément les voies A et B selon la configuration choisie (1 instru vers 2 sorties, 2 instrus vers 1 sortie). 2 leds bleues indiquent l'état d'activation des voies A et B si la pédale est alimentée, mais la pédale fonctionne également sans alim. Connecteur d'alim 9V standard sur un côté. Sur la face inférieure, une plaque métallique fixée par 2 vis ferme la trappe destinée à une pile 9V. Problème: cette trappe n'est pas isolée de l'intérieur du boîtier, et si on n'utilise pas de pile, le câble de la pile se balade librement, ce qui provoque des faux contacts lorsque les plots métalliques de la prise de la pile entrent en contact avec des composants électroniques à l'intérieur du boîtier (notamment les pôles des footswitches). Pas terrible comme conception.

Une fois ce problème identifié et résolu, la pédale fonctionne comme on s'y attend sans ajouter de bruit dans la chaîne. Le mode de sélection des combinaisons (A et B, A ou B) avec les 2 footswitches est fonctionnel et demande un peu de pratique pour devenir intuitif.

Bref, ça fait le job, mais le joli logo Fender ne compense pas les économies de moyens réalisées sur la conception hasardeuse et la fabrication au standard chinois.