« C'est pas pour les LEDs qui clignottes qu'on le choisit ! »

Ca fait maintenant 13 ou 14 ans que je m'en sers. Ca sortait de chez mon voisin d'en dessous. J'avais déjà vu de ses préamplis au GMEA (Groupe de Musique Electroaccoustique d'Albi) et quand j'ai vu en emménageant à Toulouse son nom sur la boîte aux lettres, j'ai frappé chez lui le soir même.

Et puis je l'ai essayé une première fois avec un couple de Schoeps sur mon DAP1 de l'époque. Venant d'un préampli EAA PSP3 avec des transfos en entrée, j'ai pris une très grosse claque. Les deux suivantes furent de passer à des MKH40 et finalement de brancher tout ce petit monde sur un SD 744T...

Ce préampli coûtait cher et c'est un peu comme si on achetait son silence et sa transparence. Pour un rendu hyper analytique avec des micros et des convertisseurs précis on obtient des résultats bluffant en stéréo.


Je vous rassure, il y a quand même 4 LEDs :
Deux rouges quand vous approchez (+14dBm) du niveau max de l'instrument (+20dBm). L'écrêtage est à +25dBm. C'est bien de les voir s'allumer de temps en temps.
Une LED bleue vous signal que l'appareil est en fonctionnement. Elle clignote quand les piles commence à faiblir. On peut espérer environ 8h d'autonomie avec 8 piles NiMH de 2500mA.h.
Et puis la dernière LED, verte qui indique qu'on est sur l'alim externe (adaptateur ou pack de piles externe). Celle-ci ne clignote pas.

Vous avez un filtre coupe-bas avec trois fréquences de coupure : 20Hz, 80Hz et 140Hz
Les gains sont en pas fixes de 5dB (10dB sur les premières séries). C'est important en stéréo pour avoir des niveaux équivalents sur les deux canaux. Par contre c'est nettement moins pratique sur de la prise de son sur un tournage image, ce pourquoi cet appareil n'a pas été pensé.
Vous avez aussi un oscillateur pour caler vos niveaux sur votre magnéto.