Deozza & Vickibaum - On the steps of Tim

Quelques errements sur le plan du placement rythmique (Déo, arrête de te concentrer sur la position de ton pouce!...) tirent un peu vers le bas les couleurs pourtant multiples de ce morceau.

L'idée de mêler plusieurs climats est sympa, mais l'arrivée des parties énervées donne corps à l'expression "ne pas confondre vitesse et précipitation". C'est dommage, parce que le niveau technique de Déo s'améliore de morceau en morceau.

LE souci du morceau, ça a été dit, c'est la batterie. Trouvez quelques chose de raccord, et ce titre aura gagné pleinement ses lettres de noblesse.

A l'écoute de ce titre, j'ai eu l'impression de me trouver face à l'une de ces très belles balades comme seuls les hard-rockers savent en faire. C'est une sorte d'osmose entre acier et velours, toujours très plaisante à écouter.

Comme le morceau est en plus comme une sorte de passage de témoin par delà les générations qui séparent les deux binômes, j'applaudis la complicité des deux loubards à peine repentis.

Superbe jeu des deux guitaristes qui alternent les jeux en arpège, les riff saturés, les solos endiablés.
Même le vsti de basse fait illusion.
Superbe voix de Vickibaum mais on commence à être habitué à un certain niveau avec Sir Vicky ;-)
Par contre, cette batterie ... aïe aïe aïe ! Et en plus, elle prend toute la place.
Dommage ...

L'intro me fait penser de prime abord à du Shadows mais la suite rappelle Stairway to Heaven.
Les influences s'enchainent très intelligemment. On sent que deozza a du potentiel.
Quant à Vicky, il ne fait que confirmer tout le bien qu'on peut penser de lui, que ce soit le chant ou à la gratte, ça gère.
Ce duo a fonctionné à merveille et on sent une certaine complicité dans la compote.
Joli passage de témoin intergénérationnel :-)

Toutes les guitares sont toutes très bien exécutées. Le solo mériterait d'être plus en avant.
La batterie est clairement le point faible de cette compo. Elle ne colle pas du tout avec l'esprit ballade du morceau. Dommage car l'ensemble se tient très bien.
Du point de vue du mix, il y a une sorte de voile, je ne sais pas si c'est voulu, ça donne une couleur vintage sympa, mais qui à mon sens gagnerait à être plus subtile.

Jolie ballade chantée de voix de maître. Les instruments sont bien articulés, deux univers se rencontrent pour donner une belle compo.

Techniquement, la batterie (surtout le kick, la vache !!!) est programmée de façon quasi impossible à jouer, du moins aucun batteur ne jouerais comme ça. Mais c'est difficile de programmer de bonnes boucles avec Hydrogen, j'en sais quelquechose ;). Ça tire le morceau vers le bas, et c'est dommage car j'adore le grain du chant, les sons de guitares sont variés et les notes bien présentes, bien placées dans le mix à part le dernier chorus en overdrive, ce qui est super dommage car c'est mon préféré du morceau. Rythmiquement, il y a quelques approximations qui rendent un peu "flou" le déroulement du titre, ça empêche un peu d'en profiter, surtout qu'il n'est pas monotone, en sent pas mal de recherches pour le faire vivre.

Le grain de voix Lemmy-esque est super, et sert très bien le coté un peu torturé (dans le bon sens du terme) du titre. Ca m'a un peu fait penser aussi à un StairWay to Heaven après son riff d'intro.
Il y a de l'intention dans le jeu de guitare, chaque note prend bien sa place, sans grain trop lisse, ce qui complète très bien la voix je trouve.

Deozza s'améliore de vidéos en comptes !
la voix est très bien sur les couplets, moins sur les refrains ! idem pour la batterie dont la programmation est plutôt loufoque !
les parties velus manque de puissance !
le mix manque d'espace et reste trop monophonique !

une bonne ballade country dont la voix apporte une certaine chaleur !
le contraste musical me rappel une compote avec delucq ! je trouve cela toujours très intéressant à écouter !