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Pucelle_Dabidjan
Publié le 07/08/09 à 18:35
Ampli lampes fabriqué en Inde.
Equipé de 2 6v6 en amplification et 3 ecc83 en préamplification
Puissance : 15w
Possède une section d'effets digitaux
Livrée avec footswitch très complet
Prix 590 euros
Impression
Au premier contact, la Haze me parait "normalement" foutue. Bien c'est autre chose. Mais tout y est et on n'a pas d'impression désagréable. Les tolex sont bien collés, le fronton joli, les boutons ont l'air correcte et on n'a pas oublié le système de biasage qu'on trouve depuis le TSL100 (toutefois à l'intérieur dans le Haze). Pour rester dans les critères intérieurs, vous ne trouverez toutefois pas de transfo bobinés à la main, pas de bon gros câblage ou de transistor de bonne facture, cette tête en est démunie. Deux canaux, ce qui est bien aussi pour cette gamme de prix.
[8] Surprise, la Marshall arrive avec pas mal d'options. La construction ne respire pas la qualité des concurrents boutique, mais on est quand-même en face de quelque-chose d'honnête.
UTILISATION
<span style="font-style: normal;">On possède un canal clean qui se partage l'équalisation avec le canal distortion. L'équalisation réagit plus virulamment sur le mode overdrive que sur le mode clean. Le pédalier permet d'avoir tout sous contrôle. Au niveau de la présence en groupe, je suis partagé, moi je la juge insuffisante, un autre trouvera suffisant. A voir dans quelles conditions vous évoluez.
</span>
<span style="font-style: normal;">Non, il n'est pas évident d'avoir un bon son comme ça. La tête possède plusieurs bonnes sonorités, mais il faudra les trouver.
</span>[9] Rien à redire à l'utilisation si ce n'est qu'on peut pas l'utiliser dans tous les contextes de groupes, imaginez si votre partenaire à un 100w p.ex., ou que votre batteur est Dave Grohl.
SONORITÉS
Sur le manuel d'utilisation, Marshall nous gratifie d'un joli "inspiré du son des seventie's" ! Ok, je veux bien le croire, en effet, le Haze me rappelle vaguement le JCM800 2204 de l'époque (50w, un canal pour le grand père). Mais on a des médiums plus larges, plus gras aussi, avec des aigus plus variables qui vont de agressifs à plutôt doux en fonction du réglage. Mais avec un son plus cheap et parfois sâle voir primitif.
La section overdrive couvre un large champ d'utilisation. Le son me paraît homogène avec une dynamique assez directe (dur). La sensibilité à la frappe est bonne pour un ampli de cette catégorie, est suffisemment détaillé et pardonne aussi un peu les erreures (à comprendre : pas complètement détaillé quand-même). Le son est compacte et la distorsion est plutôt harmonieuse (ne pas mélanger avec très bonne). Le switch bright modifie plus la présence que relever les aigus sur ce canal.
Le clean simple n'arrache pas des briques. Il est orienté vintage et un peu analytique à mon goût si on le compare à ce qu'on connaît de la marque. En activant le switch bright par contre, les aigus débordent rapidement. On peut, sous ce mode, obtenir très vite du crunch et on retrouve des sonorités rappelant de vieux fender. Un mélange un peu entre le jtm45 et le super reverb. Le tout très vivant. Parfaitement à sa place pour du vieux LedZep, du blues ou du funk méchant. Mais sans la dimension qu'on connaît aux amplis originaux de cette époque.
MA GROSSE SURPRISE :
était l'efficacité des effets intégrés qui étaient très bons. Les échos sont un bon compromis entre chaleur et précision, les chorus sont pleins, comme la réverbe d'ailleurs. Vraiment cool à l'exception d'une sorte de hoquet quand on passe parfois entre certains effets.
[7] La Haze possède des sons sympathiques qui n'ont certes pas le cachet de ce qui se fait chez Mojave, Top Hat, Rockytop, Budda ou Gabtone (p.ex... mais y'en a d'autres), mais qui seront suffisantes pour les amateurs de ce genre de sons et qui ont un budget serré.
AVIS GLOBAL
Marshall propose un concurrent sérieux dans les amplis bas de gamme à lampes. Sa réputation et la machine publicitaire devraient aussi bien aider à populariser rapidement l'engin. Pour cette gamme de prix, les sons sont bons, pour ce qu'il est possible d'avoir pour ce prix aussi. Pour ce qu'il est possible d'avoir sur le marché on trouve naturellement encore mieux, mais à deux fois ce prix. Je n'aime pas le fait d'avoir exploité des hindous pour du salaire de crèveladalle afin qu'on puisse faire des économies, ce qui lui coûte un point.
[7] Très conseillable dans le bas de gamme.
Mon conseil ci-après peut paraître bizarre. Mais généralement, je ne conseille les amplis low budget qu'aux débutants qui auront, avec le Haze, Valveking, epiphone, ect... des sonorités plus sympas que nous lorsqu'on martelais nos Yamaha transistor à 8w. Pour ceux qui ont déjà un peu la main et la base en guitare, orientez-vous vers de vrais amplis ! N'oubliez jamais qu'un bon ampli boutique (avec un vrai artisan derrière le fer à souder), peut déjà être dégoté autour des 1000 euros et que toute cette came bas de gamme va tenir quelques années avant de s'auto-détruire. Sans compter qu'on exploite des travailleurs payés une misère et qu'on engraisse essentiellement des intermédiaires que je considère personnellement comme inutile.
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Equipé de 2 6v6 en amplification et 3 ecc83 en préamplification
Puissance : 15w
Possède une section d'effets digitaux
Livrée avec footswitch très complet
Prix 590 euros
Impression
Au premier contact, la Haze me parait "normalement" foutue. Bien c'est autre chose. Mais tout y est et on n'a pas d'impression désagréable. Les tolex sont bien collés, le fronton joli, les boutons ont l'air correcte et on n'a pas oublié le système de biasage qu'on trouve depuis le TSL100 (toutefois à l'intérieur dans le Haze). Pour rester dans les critères intérieurs, vous ne trouverez toutefois pas de transfo bobinés à la main, pas de bon gros câblage ou de transistor de bonne facture, cette tête en est démunie. Deux canaux, ce qui est bien aussi pour cette gamme de prix.
[8] Surprise, la Marshall arrive avec pas mal d'options. La construction ne respire pas la qualité des concurrents boutique, mais on est quand-même en face de quelque-chose d'honnête.
UTILISATION
<span style="font-style: normal;">On possède un canal clean qui se partage l'équalisation avec le canal distortion. L'équalisation réagit plus virulamment sur le mode overdrive que sur le mode clean. Le pédalier permet d'avoir tout sous contrôle. Au niveau de la présence en groupe, je suis partagé, moi je la juge insuffisante, un autre trouvera suffisant. A voir dans quelles conditions vous évoluez.
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<span style="font-style: normal;">Non, il n'est pas évident d'avoir un bon son comme ça. La tête possède plusieurs bonnes sonorités, mais il faudra les trouver.
</span>[9] Rien à redire à l'utilisation si ce n'est qu'on peut pas l'utiliser dans tous les contextes de groupes, imaginez si votre partenaire à un 100w p.ex., ou que votre batteur est Dave Grohl.
SONORITÉS
Sur le manuel d'utilisation, Marshall nous gratifie d'un joli "inspiré du son des seventie's" ! Ok, je veux bien le croire, en effet, le Haze me rappelle vaguement le JCM800 2204 de l'époque (50w, un canal pour le grand père). Mais on a des médiums plus larges, plus gras aussi, avec des aigus plus variables qui vont de agressifs à plutôt doux en fonction du réglage. Mais avec un son plus cheap et parfois sâle voir primitif.
La section overdrive couvre un large champ d'utilisation. Le son me paraît homogène avec une dynamique assez directe (dur). La sensibilité à la frappe est bonne pour un ampli de cette catégorie, est suffisemment détaillé et pardonne aussi un peu les erreures (à comprendre : pas complètement détaillé quand-même). Le son est compacte et la distorsion est plutôt harmonieuse (ne pas mélanger avec très bonne). Le switch bright modifie plus la présence que relever les aigus sur ce canal.
Le clean simple n'arrache pas des briques. Il est orienté vintage et un peu analytique à mon goût si on le compare à ce qu'on connaît de la marque. En activant le switch bright par contre, les aigus débordent rapidement. On peut, sous ce mode, obtenir très vite du crunch et on retrouve des sonorités rappelant de vieux fender. Un mélange un peu entre le jtm45 et le super reverb. Le tout très vivant. Parfaitement à sa place pour du vieux LedZep, du blues ou du funk méchant. Mais sans la dimension qu'on connaît aux amplis originaux de cette époque.
MA GROSSE SURPRISE :
était l'efficacité des effets intégrés qui étaient très bons. Les échos sont un bon compromis entre chaleur et précision, les chorus sont pleins, comme la réverbe d'ailleurs. Vraiment cool à l'exception d'une sorte de hoquet quand on passe parfois entre certains effets.
[7] La Haze possède des sons sympathiques qui n'ont certes pas le cachet de ce qui se fait chez Mojave, Top Hat, Rockytop, Budda ou Gabtone (p.ex... mais y'en a d'autres), mais qui seront suffisantes pour les amateurs de ce genre de sons et qui ont un budget serré.
AVIS GLOBAL
Marshall propose un concurrent sérieux dans les amplis bas de gamme à lampes. Sa réputation et la machine publicitaire devraient aussi bien aider à populariser rapidement l'engin. Pour cette gamme de prix, les sons sont bons, pour ce qu'il est possible d'avoir pour ce prix aussi. Pour ce qu'il est possible d'avoir sur le marché on trouve naturellement encore mieux, mais à deux fois ce prix. Je n'aime pas le fait d'avoir exploité des hindous pour du salaire de crèveladalle afin qu'on puisse faire des économies, ce qui lui coûte un point.
[7] Très conseillable dans le bas de gamme.
Mon conseil ci-après peut paraître bizarre. Mais généralement, je ne conseille les amplis low budget qu'aux débutants qui auront, avec le Haze, Valveking, epiphone, ect... des sonorités plus sympas que nous lorsqu'on martelais nos Yamaha transistor à 8w. Pour ceux qui ont déjà un peu la main et la base en guitare, orientez-vous vers de vrais amplis ! N'oubliez jamais qu'un bon ampli boutique (avec un vrai artisan derrière le fer à souder), peut déjà être dégoté autour des 1000 euros et que toute cette came bas de gamme va tenir quelques années avant de s'auto-détruire. Sans compter qu'on exploite des travailleurs payés une misère et qu'on engraisse essentiellement des intermédiaires que je considère personnellement comme inutile.
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