Fausse notes, notes qui s'aiment.
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philou3004
206
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Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 10/06/2012 à 19:05:09Fausse notes, notes qui s'aiment.
Hello!
Questions métaphysique plus que théorique.
Mozart disait qu'il cherchait les notes qui s'aiment.
Hors comment savoir si ce n'est pas lui qui interprète le fait que les notes "s'aiment" (les gouts et couleurs et tout çà celà ne se discute pas), oubien si lui n'écrit pas une partition qui découle d'une logique qu'il ressent inconsciemment.
Quelle perfection tout de même !
Questions métaphysique plus que théorique.
Mozart disait qu'il cherchait les notes qui s'aiment.
Hors comment savoir si ce n'est pas lui qui interprète le fait que les notes "s'aiment" (les gouts et couleurs et tout çà celà ne se discute pas), oubien si lui n'écrit pas une partition qui découle d'une logique qu'il ressent inconsciemment.
Quelle perfection tout de même !
lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
2 Posté le 11/06/2012 à 15:38:36
la musique de Mozart comme toutes les musiques classiques est construite suivant les regles de l'harmonie tonale developpée par les musiques polyphoniques occidentales à partir du XVIeme siècle.
philou3004
206
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
3 Posté le 14/06/2012 à 00:27:06
Entièrement d'accord, mais Mozart s'est-il inspiré de la théorie de cette musique polyphonique ? Ou a-t-il composé inconsciemment ?
lodeli
596
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
4 Posté le 14/06/2012 à 09:37:00
à cette époque, l'apprentissage de la musique se faisait principalement au niveau familial. le pere de Mozart était lui meme un musicien de haut niveau et a transmis ses connaissances à son fils qui avec son genie a lui meme participé à l'évolution de la musique.
babalzac
335
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 18 ans
5 Posté le 14/06/2012 à 09:43:52
Je pense que c'est aussi culturelle : notre oreille s'habitue a des harmonie et nous les intégrons; au début de la musique polyphonique c'était tonique, tierce quinte et c'est tout. Ensuite la septieme est venu et ainsi de suite et il nous arrive même d'entendre des quinte bemol sans être choquée alors que cet intervalle était interdit au moyen âge par le clergé.
On peut tester en faisant écouter du death métal à nos grand parent qui ne comprenne pas cette musique alors que nous somme capable d'entendre les mélodies de la guitare saturé. Dans ce cas la nous avons intégré et analysé le son saturé pour pouvoir le comprendre et je pense que c'est le même processus avec les intervalles.
j’espère avoir été à peu près clair.
On peut tester en faisant écouter du death métal à nos grand parent qui ne comprenne pas cette musique alors que nous somme capable d'entendre les mélodies de la guitare saturé. Dans ce cas la nous avons intégré et analysé le son saturé pour pouvoir le comprendre et je pense que c'est le même processus avec les intervalles.
j’espère avoir été à peu près clair.
diablomephisto
985
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
7 Posté le 17/06/2012 à 17:19:27
Citation de babalzac :
Je pense que c'est aussi culturelle : notre oreille s'habitue a des harmonie et nous les intégrons
Tout à fait. Selon les cultures, l'octave peut être découpé dans des intervalles différent.
Seul l'octave semble être universelle car en général, une femme qui chante avec un homme chante un octave plus aigu. La quinte est un intervalle présent dans de nombreuses cultures, mais pas dans toute.
Multimusicos
511
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 12 ans
8 Posté le 05/07/2012 à 17:30:24
Personnellement, Mozart, avec tout ses codes systématiques dans chaque morceau, ça me gonfle . Mais comme disais philou, des égoûts et des couleurs !
Après, moi, des notes qui s'aiment bisoux bisoux ça fait un peu bisounours, et dans la musique de Mozart, ça s'entend !
Lors du passage au romantisme, est apparue massivement dans l'écriture, et là c'est des notes qui se confronte ! Ca bouge, c'est évocateur, c'est génial !
Après, c'est mon avis, mais une belle image musicale n'est pas construite sur la base de bisounours, car ceux-ci ne surprennent pas, n'évoquent rien. Le discours (ou l'image) prend du relief quand des conflits viennent enrichir la chose.
Après, moi, des notes qui s'aiment bisoux bisoux ça fait un peu bisounours, et dans la musique de Mozart, ça s'entend !
Lors du passage au romantisme, est apparue massivement dans l'écriture, et là c'est des notes qui se confronte ! Ca bouge, c'est évocateur, c'est génial !
Après, c'est mon avis, mais une belle image musicale n'est pas construite sur la base de bisounours, car ceux-ci ne surprennent pas, n'évoquent rien. Le discours (ou l'image) prend du relief quand des conflits viennent enrichir la chose.
L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt,
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