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Pédago
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L’échauffement à la guitare

Comment se préparer à jouer de la guitare ?

Le décapsulage d’une bonne bière ou de tout autre breuvage à votre goût peut s’avérer fort plaisant avant d’enfourcher votre six-cordes, néanmoins, d’autres mouvements seront bien plus efficaces avant de monter sur scène ou avant une longue session d’enregistrement.

Les AFicio­na­dos l’au­ront remarqué, les bassistes ont déjà une méthode d’échauf­fe­ment dispo­nible ici. Aussi, étant donné qu’un certain nombre de points communs existent avec nos amis au diapa­son long, je n’abor­de­rai ici que quelques notions complé­men­taires. 

Breathe, breathe in the air. Don’t be afraid to care. 

Les paroles d’in­tro­duc­tion de Dark Side of the Moon résument parfai­te­ment un prin­cipe de base très utile aux êtres humains hyper­pro­duc­tifs que nous sommes (censés être). En effet, respi­rer n’est pas seule­ment un besoin vital, c’est aussi une pratique qui peut s’avé­rer payante lorsqu’elle est assi­due. Prenez donc quelques instants pour respi­rer en vous vidant la tête avant même de penser à réel­le­ment vous échauf­fer. Je ne parle pas ici d’une pose mais bien de l’ac­ti­vité même de respi­rer simple­ment, en exté­rieur si possible, sans penser à rien. Il n’est évidem­ment pas ques­tion d’en­trer en transe ou je ne sais quel autre état hypno­tique, mais l’uti­li­sa­tion d’un minu­teur pourra vous éviter des mauvaises surprises en cas de grosse fatigue.

N’étant malheu­reu­se­ment pas Maître Yogi, je ne pour­rai que vous donner ma tech­nique tout à fait person­nelle consis­tant à me mettre dans la peau de Wins­ton Zedde­more lorsqu’on lui demande d’ar­rê­ter de penser. J’ima­gine alors une sauce blanche, sans texture ni contour. Si mon esprit vaga­bonde, je me concentre à nouveau sur cette sauce, plusieurs fois si néces­saire, jusqu’à ce qu’au bout de cinq minutes, mon iTruc me bipe qu’il est temps de s’éti­rer.

I want to plectre free

L’uti­li­sa­tion inten­sive du média­tor, en parti­cu­lier chez les amateurs de musiques aux tempos élevés en aller simple peut entraî­ner des contrac­tures préju­di­ciables et doulou­reuses, tout comme les morceaux-fleuves avec de nombreux accords exotiques du côté de la main qui s’oc­cupe du manche. Ainsi, il peut être utile d’éti­rer les muscles respon­sables de la contrac­tion de la main, ce qui revient à s’éti­rer les avant-bras puisque ceux-ci y sont situés.

En studio, il est parfois possible de se mettre à quatre pattes afin d’ef­fec­tuer un exer­cice très effi­cace pour étirer les fléchis­seurs.

Mais en concert, l’es­pace est parfois si réduit (ou le sol si sale) qu’on sera souvent obligé de se rabattre sur une version debout, qui, rassu­rez-vous, reste tout à fait effi­cace.

Atten­tion : n’ef­fec­tuez jamais cet étire­ment en y incluant le pouce, car ce dernier est natu­rel­le­ment beau­coup moins souple que les autres doigts de la main.

S'échauffer avant de jouer de la guitare

Quel que soit l’exer­cice retenu, vous devrez obli­ga­toi­re­ment étirer les muscles anta­go­nistes, c’est-à-dire les exten­seurs de la main, avec deux variantes au choix, assis ou debout.

S'échauffer avant de jouer de la guitare
S'échauffer avant de jouer de la guitare

Slow­hand 

Tel un athlète qui en « garde sous le pied » pendant les quali­fi­ca­tions pour pouvoir être en forme lors de la finale, il est souvent préfé­rable d’en « garder sous la main » pour « tenir la distance » d’un concert ou d’une session d’en­re­gis­tre­ment. Aussi, privi­lé­giez les gammes et ryth­miques pas trop rapides aux riffs complexes à 240 BPM puisqu’il est trop tard pour s’en­traî­ner !

Enfin, n’hé­si­tez pas à sauter sur place une petite dizaine de fois, parti­cu­liè­re­ment avant de monter sur scène, dans le but de mettre en branle la machi­ne­rie cardio-vascu­laire et ainsi signi­fier à votre corps : « It’s time to rock’n’­roll » ! 


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