Fender Pano Verb Jack White

Utilisé pour des styles variés allant de Radiohead aux White Stripes, avec un pedalboard plutôt bien garni, à la maison.

C’est un monstre clairement taillé pour la scène : une puissance colossale, un noise floor phénoménal, un poids herniediscale

Déjà, c’est un Fender, mon premier, un blackface, et je profite enfin de ce son chimey mais doux en sons clairs.
Mais en plus, c’est un machin sorti de la tête de Jack White, donc extrêmement fun !
Le boost en entrée (« drive ») permet d’attaquer l’ampli avec l’équivalent d’une MXR Micro Amp à fond (le son de Jack White), ou bien de pouvoir gérer une magnifique overdrive des lampes de pré-ampli à volume raisonnable. Bien sûr, pas de grosse disto ici. (Il est aussi très pratique comme réglage de volume fin niveau bébé-qui-dort, lorsqu’on est dans la zone de sensibilité du potard de volume où un simple effleurement fait passer les dB du simple au double.)
Le circuit de reverb est un rêve mouillé à lui tout seul, avec sa propre égalisation mais surtout la possibilité de la passer soit sur les deux HP, dont le 15”, et donc d’avoir quelque chose de très moite, ou bien uniquement sur le 10”, et de garder uniquement l’essence cristalline.
Le tremolo est à tomber. Personnellement je le laisse toujours en mode stéréo, c’est vraiment le bijou de cet ampli.

Je passe beaucoup de temps à jouer uniquement avec ces trois jeux de paramètres, mais je redécouvre aussi mes orverdrives, distortions, et fuzz. Il n’y en a tout simplement aucune qui sonne mal.

Je pense investir un jour dans des atténuateurs (eh oui, il en faut deux ici !) pour pouvoir d’une part baisser le noise floor, et d’autre part monter un peu le potard de volume et entendre ce que cette créature peut sortir des lampes de puissance quand on les pousse un peu.

J’aime beaucoup l’esthétique, les couleurs et les clins d’œil Third Man, les boutons en métal façon premiers prototypes des Vibrasonic, la housse de qualité qui rend hommage au passé de tapissier de Jack White, et le fait que le nom ou la signature de ce dernier ne soit mentionnés nulle part. Un peu d’humilité chez les rock stars, ça fait toujours du bien.

Dommage que le foot-switch ne soit pas fabriqué aux US lui, ça se voit dès le déballage, avec le sticker « trem/verb » collé de travers

Les plus :

- Le son Fender
- Le tremolo harmonique stéréo
- Le split de la reverb
- Le boost
- L’égaliseur 3 bandes
- L’égaliseur 2 bandes dédié à la reverb
- La versatilité
- L’originalité et la prise de risques de Fender
- Le made in US

Les moins :

- Le poids (prévoir des roulettes)
- Le noise floor
- Le prix