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Strato1963 « Le seul dans sa catégorie ! Un Must ! »
Publié le 19/01/13 à 16:12Amplificateur Stéréo pour système guitare, à lampes, 2x20 watts.
Chaque côté est pourvu d'une 1/2 12AX7 pour la pré-amplification du signal, une 12AX7 comme driver pour une paire de EL84 montée en Push-Pull à la sauce Mesa-Boogie.
La connectique est simple, par côté on retrouvera une entrée, une sortie esclave permettant la récupération du signal pré-amplifié pour un traitement extérieur (super boite de direct à lampe), 1 sortie 8 Ohms, 2 sortie 4 Ohms.
La façade offre, toujours par côté, un réglage de volume et un réglage de présence (sorte de léger booster - compresseur des aiguës par effet contre-réactif).
Pour la gestion de la mise sous tension, nous disposons d'un interrupteur général et du classique "Stand By" nécessaire au préchauffage des filaments des lampes.
Cet unité de 11 kg se présente sous la forme rackable 1U, dont la finition noir est du plus bel effet (il y a eu une série à la finition Aluminium, mais très peu d'exemplaires furent importés).
La construction est d'une solidité à toute épreuve, rien que la face avant impressionne par son épaisseur. Vous noterez que sa profondeur avoisine 32 centimètres (hors potentiomètres), ce qui pourra poser un problème lors de sa mise en rack.
Notons aussi un interrupteur caché, dans le réceptacle dédié aux lampes, côté V1-V2, permettant d'isoler le châssis de la terre. C'est très pratique pour faire la chasse aux buzz divers dus aux bouclages des masses. Attention, cependant, au moins un des appareils d'un système en rack doit toujours être relié à la terre sous peine de risque d'électrisation. A méditer ...
UTILISATION
Côté configuration, il n'y a rien de plus simple ! on relie les sorties de son préamp aux entrées de l'ampli (dénommée A-B et non gauche-droite), on connecte deux baffles aux sorties idoines compatibles (4, 8 Ohms), on commute l'alimentation et, 1mn plus tard, le Stand By.
Le son est là, puissant, musclé et extrêmement dynamique. On reconnait tout de suite la patte majestueuse de Randall Smith, Maître ES Mesa-Boogie, le concepteur de tous les Boogie depuis la fin des années 60.
J'avoue volontiers ne pas être objectif, peu de constructeurs ont pu approcher la perfection tonale d'un Boogie. Connecté à des baffles de qualité douteuse, cet ampli fait des ravages, les sons clairs sont épais, les sons saturés d'une précision remarquable.
Un essai intéressant, pour les plus réticents, serait de connecter une guitare directement sur l'entrée de ce monstre. On a le "Son" instantanément.
Le manuel n'est disponible qu'en Anglais (sur le site du constructeur), mais les illustrations sont nombreuses et permettent d'accoupler, rapidement et avec efficacité, tous les modules de son rack. Les pièces de rechange sont parfaitement nomenclaturées, il sera facile de contacter le constructeur sur son site.
Personnellement, j'ai possédé de nombreux Boogie sans avoir le moindre problème de fiabilité.
Contrairement aux autres productions de la marque, j'entends par là, les amplis combo, les têtes divers, les pré-amplis et certains baffles, les sons des amplis de puissance de la gamme ne semblent pas avoir la coloration typée Boogie. Bien au contraire, il font preuve d'une fidélité à restituer les sons générés par les doigts du guitariste et de son préampli (voir de ses effets lorsqu'ils possèdent eux-mêmes de fortes personnalités).
Je pense ardemment que le son typé Boogie (tant aimé ou décrié) tient plus du mythe que de la réalité. Il est très facile d'obtenir un son hyper clean de type Fender, aussi bien qu'un crunch épais de type Marshall ou bien les médiums moelleux d'un VOX AC30 pourvu que l'on dispose du matériel propre à cet exercice.
Tout est dans l'aptitude de chacun à accoupler convenablement le bon préampli, les bonnes lampes et les bons baffles.
Pour l'anecdote, je connais quelques ingénieurs et/ou mélomanes qui utilisent des amplis de puissance Boogie pour alimenter leurs écoutes. Un comble, non !
SONORITÉS
Cet amplificateur est capable de s'adapter à tous les styles de musique sans limitations aucunes.
A ma connaissance, il n'existe pas d'équivalent aussi efficace sur le marché. Aussi, lorsque l'on fait ce choix, il doit être fait sur du long terme car la somme à débourser n'est pas négligeable.
Répondant au précepte "La qualité et l'efficacité d'un système est inférieure ou égale au plus mauvais élément le composant", je me suis composé un rack autour de cet ampli, accompagné du préamp Triaxis de la marque, d'un G-Force et d'une M2000 TC Electronic, toutes les connexions sont câblées en MOGAMI.
En effet, je n'utilise pas les réverbérations du G-Force, non pas qu'elles soient mauvaises, bien au contraire, mais pour contrer la latence induite, par des programmes trop chargés en ressources machine, lors de la commutation par le MIDI.
Cela peut paraitre riche, mais c'est le prix à payer pour avoir un système universel aux sonorités aussi diverses et variées que l'exigent les situations.
J'ai dépensé des centaines (milliers) d'Euros supplémentaires en achats de matériels d'autres marques pensant faire des économies, mais à force d'acheter et vendre sans arrêt, je perdais irrémédiablement de l'argent.
J'aime vraiment cet ampli, tout est sérieux, les culots de lampes sont en céramique, c'est construit à la main (ouvrir le capot supérieur de ce Two-Twenty pour se rendre compte de la beauté du câblage), c'est fiable et, surtout, le son est tout de suite là.
AVIS GLOBAL
J'utilise ce 2:20 depuis septembre 2002, il a pris la succession d'un Boogie Simul-Class 395, bien trop puissant et lourd pour la taille des formations et des salles avec-dans lesquelles j'ai joué.
Avant cela, j'avais intégré le Marshall 2x100 watts, puis le plus petit 2x50 watts et, enfin, le encore plus petit 2x20 watts. Je n'ai jamais été satisfait !
Encore aujourd'hui, je m'étonne de la puissance colossale que ce "petit ampli" peut engendrer. Si il est connecté, comme le mien, à des baffles "Thiele" de la marque (équipés des Electro-Voice EVM 12L, abandonnés aujourd'hui), le résultat peut devenir assourdissant.
Bref soyez vigilant sur les potentiomètres de volume, votre ouïe risque de ne pas s'en remettre.
Je ne vois que des points positifs, cet ampli restituera votre système avec fidélité, sa relative petite puissance électrique ne constitue pas un handicap, la preuve en est la résurgence des amplis de très faible puissance, très nombreux sur le marché.
Pour finir, vous pourrez brancher des 4x12 (16 Ohms) sur les sorties de ce petit monstre sans aucun problème, je trouve que les sorties 4 Ohms sont plus efficaces que les 8 Ohms (question de coups et douleurs). L'ampli fonctionnera parfaitement, il chauffera moins, mais fournira moins de puissance électrique. Le résultat sonore restera dévastateur, puisque la pression acoustique sera multipliée par le nombre de HP en mouvement. Un grand moment de frayeur en perspective !...
Chapeau Bas, M. Smith !
Chaque côté est pourvu d'une 1/2 12AX7 pour la pré-amplification du signal, une 12AX7 comme driver pour une paire de EL84 montée en Push-Pull à la sauce Mesa-Boogie.
La connectique est simple, par côté on retrouvera une entrée, une sortie esclave permettant la récupération du signal pré-amplifié pour un traitement extérieur (super boite de direct à lampe), 1 sortie 8 Ohms, 2 sortie 4 Ohms.
La façade offre, toujours par côté, un réglage de volume et un réglage de présence (sorte de léger booster - compresseur des aiguës par effet contre-réactif).
Pour la gestion de la mise sous tension, nous disposons d'un interrupteur général et du classique "Stand By" nécessaire au préchauffage des filaments des lampes.
Cet unité de 11 kg se présente sous la forme rackable 1U, dont la finition noir est du plus bel effet (il y a eu une série à la finition Aluminium, mais très peu d'exemplaires furent importés).
La construction est d'une solidité à toute épreuve, rien que la face avant impressionne par son épaisseur. Vous noterez que sa profondeur avoisine 32 centimètres (hors potentiomètres), ce qui pourra poser un problème lors de sa mise en rack.
Notons aussi un interrupteur caché, dans le réceptacle dédié aux lampes, côté V1-V2, permettant d'isoler le châssis de la terre. C'est très pratique pour faire la chasse aux buzz divers dus aux bouclages des masses. Attention, cependant, au moins un des appareils d'un système en rack doit toujours être relié à la terre sous peine de risque d'électrisation. A méditer ...
UTILISATION
Côté configuration, il n'y a rien de plus simple ! on relie les sorties de son préamp aux entrées de l'ampli (dénommée A-B et non gauche-droite), on connecte deux baffles aux sorties idoines compatibles (4, 8 Ohms), on commute l'alimentation et, 1mn plus tard, le Stand By.
Le son est là, puissant, musclé et extrêmement dynamique. On reconnait tout de suite la patte majestueuse de Randall Smith, Maître ES Mesa-Boogie, le concepteur de tous les Boogie depuis la fin des années 60.
J'avoue volontiers ne pas être objectif, peu de constructeurs ont pu approcher la perfection tonale d'un Boogie. Connecté à des baffles de qualité douteuse, cet ampli fait des ravages, les sons clairs sont épais, les sons saturés d'une précision remarquable.
Un essai intéressant, pour les plus réticents, serait de connecter une guitare directement sur l'entrée de ce monstre. On a le "Son" instantanément.
Le manuel n'est disponible qu'en Anglais (sur le site du constructeur), mais les illustrations sont nombreuses et permettent d'accoupler, rapidement et avec efficacité, tous les modules de son rack. Les pièces de rechange sont parfaitement nomenclaturées, il sera facile de contacter le constructeur sur son site.
Personnellement, j'ai possédé de nombreux Boogie sans avoir le moindre problème de fiabilité.
Contrairement aux autres productions de la marque, j'entends par là, les amplis combo, les têtes divers, les pré-amplis et certains baffles, les sons des amplis de puissance de la gamme ne semblent pas avoir la coloration typée Boogie. Bien au contraire, il font preuve d'une fidélité à restituer les sons générés par les doigts du guitariste et de son préampli (voir de ses effets lorsqu'ils possèdent eux-mêmes de fortes personnalités).
Je pense ardemment que le son typé Boogie (tant aimé ou décrié) tient plus du mythe que de la réalité. Il est très facile d'obtenir un son hyper clean de type Fender, aussi bien qu'un crunch épais de type Marshall ou bien les médiums moelleux d'un VOX AC30 pourvu que l'on dispose du matériel propre à cet exercice.
Tout est dans l'aptitude de chacun à accoupler convenablement le bon préampli, les bonnes lampes et les bons baffles.
Pour l'anecdote, je connais quelques ingénieurs et/ou mélomanes qui utilisent des amplis de puissance Boogie pour alimenter leurs écoutes. Un comble, non !
SONORITÉS
Cet amplificateur est capable de s'adapter à tous les styles de musique sans limitations aucunes.
A ma connaissance, il n'existe pas d'équivalent aussi efficace sur le marché. Aussi, lorsque l'on fait ce choix, il doit être fait sur du long terme car la somme à débourser n'est pas négligeable.
Répondant au précepte "La qualité et l'efficacité d'un système est inférieure ou égale au plus mauvais élément le composant", je me suis composé un rack autour de cet ampli, accompagné du préamp Triaxis de la marque, d'un G-Force et d'une M2000 TC Electronic, toutes les connexions sont câblées en MOGAMI.
En effet, je n'utilise pas les réverbérations du G-Force, non pas qu'elles soient mauvaises, bien au contraire, mais pour contrer la latence induite, par des programmes trop chargés en ressources machine, lors de la commutation par le MIDI.
Cela peut paraitre riche, mais c'est le prix à payer pour avoir un système universel aux sonorités aussi diverses et variées que l'exigent les situations.
J'ai dépensé des centaines (milliers) d'Euros supplémentaires en achats de matériels d'autres marques pensant faire des économies, mais à force d'acheter et vendre sans arrêt, je perdais irrémédiablement de l'argent.
J'aime vraiment cet ampli, tout est sérieux, les culots de lampes sont en céramique, c'est construit à la main (ouvrir le capot supérieur de ce Two-Twenty pour se rendre compte de la beauté du câblage), c'est fiable et, surtout, le son est tout de suite là.
AVIS GLOBAL
J'utilise ce 2:20 depuis septembre 2002, il a pris la succession d'un Boogie Simul-Class 395, bien trop puissant et lourd pour la taille des formations et des salles avec-dans lesquelles j'ai joué.
Avant cela, j'avais intégré le Marshall 2x100 watts, puis le plus petit 2x50 watts et, enfin, le encore plus petit 2x20 watts. Je n'ai jamais été satisfait !
Encore aujourd'hui, je m'étonne de la puissance colossale que ce "petit ampli" peut engendrer. Si il est connecté, comme le mien, à des baffles "Thiele" de la marque (équipés des Electro-Voice EVM 12L, abandonnés aujourd'hui), le résultat peut devenir assourdissant.
Bref soyez vigilant sur les potentiomètres de volume, votre ouïe risque de ne pas s'en remettre.
Je ne vois que des points positifs, cet ampli restituera votre système avec fidélité, sa relative petite puissance électrique ne constitue pas un handicap, la preuve en est la résurgence des amplis de très faible puissance, très nombreux sur le marché.
Pour finir, vous pourrez brancher des 4x12 (16 Ohms) sur les sorties de ce petit monstre sans aucun problème, je trouve que les sorties 4 Ohms sont plus efficaces que les 8 Ohms (question de coups et douleurs). L'ampli fonctionnera parfaitement, il chauffera moins, mais fournira moins de puissance électrique. Le résultat sonore restera dévastateur, puisque la pression acoustique sera multipliée par le nombre de HP en mouvement. Un grand moment de frayeur en perspective !...
Chapeau Bas, M. Smith !