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Sujet Editorial du 25 août 2012 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 25 août 2012 : commentaires

Le mois d’août touche à sa fin et comme chaque année à cette période, il flotte dans l’air cette étrange odeur, entre crème à bronzer et cartable neuf : le parfum des souvenirs gagné, peu à peu, par celui des projets, tandis que le pouls des villes s’accélère progressivement. Ce sont les trottoirs qui commencent à congédier leurs touristes pour récupérer leurs habitants, puis les commerces qui rouvrent, les avenues qui retrouvent leur comptant habituel de voitures, et les voitures leur comptant habituel d’embouteillages. Bref, c’est une semaine avant septembre, comme un printemps industriel aux bourgeons d’activités, comme un petit tambour de guerre rythmant, doucement mais sûrement, le pas de tous vers la rentrée, et le dernier assaut sur 2012 qui, quoi qu’il advienne, capitulera quatre mois plus tard…

Une dernière semaine de tranquillité donc, avant que la vie centrifuge ne vous remette d’un coup dans le bain, et que vous pourriez bien occuper en lisant les quatre articles publiés ces derniers jours sur AudioFanzine, au son d'une funkerie d'autrefois. Au programme, le test d’une guitare électro-acoustique Yamaha dotée d’un très intéressant préamp à modélisation, celui d’une banque de samples d’Orange Tree dédiée au lapsteel, le banc d’essai du premier casque audio signé Focal, et un reportage ô combien intéressant sur le traitement acoustique d’un home studio… Bref, de quoi se remettre gentiment au tempo de croisière de 100 BPM sans se faire de claquage.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

 

Playlist de l'été : 6. Why did you do it ? (Stretch)

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Quand est-ce que tu vas écrire des textes de chansons, avec le même talent que tes editos?
Ca m'intéresse :-)
3
Citation :
est une semaine avant septembre, comme un printemps industriel aux bourgeons d’activités, comme un petit tambour de guerre rythmant, doucement mais sûrement, le pas de tous vers la rentrée, et le dernier assaut sur 2012 qui, quoi qu’il advienne, capitulera quatre mois plus tard…


le petit tambour de guerre je l'entends encore, il me mena lors de ma premiere année de sixieme dans un environnement d'une médiocrité et d'une barbarie inouie.
cette année là vit ma premiere tentative de suicide d'un coup de 22 long rifle (balle longue portée) en pleine tempe que je n'ai pas eu le courage de m'administrer.une erreur certainement.

dieu merci quand le petit tambour bat désormais il emporte des cohortes vers le même sort que j'ai eu à subir mais me laisse sur la touche. définitivement. combien de suicides va-t'on compter cette année parmi les jeunes 12 / 15 ans ? beaucoup trop.

et même si je suis épargné par le tractopelle qui pousse tout le monde dans ces endroits inhumains, mon coeur en est encore affecté. je me paye une déprime chaque année et ça finit en consultation chez l'homéopathe voire aussi l'ostéopathe à chaque fois.
vous n'imaginez pas toute la matiere grise que le "systeme" gache.

En france on a du pêt drôle , mais on a pas d'idées.

CANIGOU ...C'EST  FOU !!!

un jour ton tour viendra

4
Merci pour le "Stretch" (et de manière générale pour la playlist)
Excellent titre que l'on intègre parfois à notre liste de covers à Nouméa.

...non, rien....

5
Au vu des réponses que suscite cet édito, une fois de plus, je constate qu'effectivement cette période de l'année est vraiment particulière.

Je compatis si c'est possible au traumatisme que cela a pu provoquer...
Mais même si pour moi les rentrées scolaires ont été souvent synomymes d'angoisse et de détresse, avec le recul, dans ma trentaine mal assumée, cette période me plonge dans une nostalgie agitée.

C'est juste la seule période de l'année où toute l'activité humaine de notre société tend vers un seul but : reprendre, recommencer.
C'est la fin de la futilité des vacances qui s'enfonce et se métamorphose vers une activité sérieuse, un rassemblement des forces créatives, mais en même temps pas trop tu vois... Il y a encore de la place pour la rêverie et la superficialité. C'est un peu un mélange de volonté et de fainéantise que je ressens comme une sorte de sérénité dans l'atmosphère. Les jours raccourcissent et la température se calme mais la ferveur de l'été n'est pas loin.
En gros, j'aime les moments dans l'année qui ne sont pas complets, pas totalement comme si ou comme ça. Entre les deux ça permet peut etre de donner plus de sens à l'activité humaine. Je me sens plus insignifiant et en même temps ça me redonne de l'espoir.

Oh là, je suis parti loin non ? En tout cas, musicalement je trouve cette période intéressante aussi pour l'inspiration.
6
Ce qu'il y a d'étrange dans le phénomène de la rentrée c'est qu'il oblitère totalement le phénomène de sortie, comme s'il n'existait pas ou était confondu en lui. Pourtant si la rentrée existe c'est qu'il a bien fallu sortir, non ? D'ailleurs, la sortie est-elle à la fin du boulot ou à la fin des vacances ? Si c'est à la fin du boulot, c'est qu'il existe aussi une rentrée des vacances. Il y aurait donc plusieurs rentrées avec autant de sorties. Ça finit par me faire penser à un sens giratoire où chaque rentrée est aussi une sortie, comme ça, il n'y a pas de jaloux.
Ça me rappelle aussi la Chanson des quatre saisons que mes élèves avaient écrites en 2009 :
http://ec-109-parmentier.scola.ac-paris.fr/spip.php?rubrique12