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Sujet Editorial du 24 janvier 2015 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 24 janvier 2015 : commentaires

Tandis que chacun chasse sa sorcière des deux côtés du triste Checkpoint Je-suis-Charlie, le salon du NAMM continue de battre son plein au pays des pamplemousses, à la faveur d’une bien belle édition 2015. S’il y en a évidemment pour tous les goûts et tous les instruments, ce sont surtout les instruments électroniques et l’informatique musicale qui font cette fois l’essentiel du buzz. A l’heure du revival 80’s, on ne s’étonnera pas de l’annonce de quantité de synthés tous plus prometteurs les uns que les autres chez Moog, Dave Smith, Korg, Akai, Roland ou encore Waldorf, mais on sera plus surpris en revanche par l’arrivée d’une grosse vague d’interfaces audio de nouvelle génération, avec des choses assez innovantes signées Roland et Arturia (oui, Arturia fait désormais des interfaces audio) et quantités de nouveaux modèles chez M-Audio, Behringer, Zoom, MOTU ou encore Focusrite… Mais au delà de cette vague et de quelques annonces bien alléchantes (Omnisphere 2 chez Spectrasonics, Pro Tools 12 et Free chez Avid, une nouvelle technologie de tubes chez Korg, les premières specs de la norme MIDI HD, le XDJ-RX chez Pioneer, etc.), une autre tendance se dessine tranquillement en arrière-plan…

Emboîtant le pas de Magix qui proposait ce genre de choses avec Samplitude et Sequoia, d’OhmForce avec son OhmStudio, et dans le sillage des modèles mis au point par Microsoft et Adobe, voici que Cakewalk, Avid ou encore Steven Slate proposent désormais de louer leurs logiciels plutôt que de les acheter, en assortissant leurs offres de services de stockage en ligne et de contenus réservés à leurs communautés. De l’ère du produit, on passe donc petit à petit à celle du service, renonçant d’une part à l’idée de posséder un outil, et abandonnant de l’autre l’idée que cet outil ne soit pas connecté au réseau des réseaux. Dans un milieu aussi conservateur que le nôtre, il s’agira de voir si l’idée fait son chemin. Mais à l’heure où il devient de moins en moins évident pour beaucoup d’acheter une voiture ou un logement, à l’heure où Netflix et Spotify remettent en question nos habitudes de consommation, disons que la chose est dans l’air du temps. Le XXIe siècle, semble-t-on nous dire, sera à louer ou ne sera pas? Wait and see…

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos

From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Loué , cest pas du poulet ???

Olivier

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C'est vrai qu'avant d'acheter un véhicule on l'essaie ,avant d'acheter une paire de pompe ,on l'essaie .Mettre 750 euros dans un logiciel qu'on a pas essayé avant ,ça fait réfléchir un peu ...Alors le louer pour l'essayer ,c'est peut-être la bonne idée . noidea.gif

Mon soundcloud  Good times !   

                      

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Moi je dis, vive FL Studio et ses mises à jours gratuites à vie !
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Je ne sais pas pour les autres, mais ce qui est proposé chez Cakewalk est différent du modèle (très décrié) mis en place par Adobe.
Chez Adobe, quand on arrête l'abonnement, on perd les produits. C'est une location pure.
Chez Cakewalk, c'est plus dans l'esprit d'un leasing (location/acaht) : pour peu qu'on soit resté abonné un an, on conserve la version de Sonar pour laquelle on s'est abonné. Ça change quand même pas mal les choses.
Inversement, en achetant la licence, on obtient avec un abonnement d'un an.
En gros, ça équivaut à offrir la possibilité d'achat comptant (licence donnant 1 an d'abonnement) un peu moins cher (l'équivalent de 10 mois d'abonnement) ou de paiement à crédit (12 mois d'abonnement = achat de licence).

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Hors sujet :
Citation :
Moi je dis, vive FL Studio et ses mises à jours gratuites à vie !

Super ! Moralité, Image Line n'a visiblement pas les moyens de développer son logiciel autant que beaucoup d'utilisateurs le souhaiteraient. FL Studio est sans doute très bien, mais il semble bien qu'il conserve des scories qui commencent à agacer (euphémisme) un certain nombre pour ne pas dire un nombre certain d'utilisateurs. Je me suis intéressé à FL Studio après avoir été (dans un premier temps) très séduit par FL Studio Groove et j'ai fini par laisser tomber.
Ça ne remet pas forcément en cause ce modèle. Mais je suis bien content qu'il ne soit pas universel et que d'autres éditeurs fonctionnent autrement. Chacun selon ses besoins, ses moyens, sa façon de travailler, etc.