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ADAMI, SPEDIDAM, SCPP et SPPF

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Sujet de la discussion ADAMI, SPEDIDAM, SCPP et SPPF
Encore un nouveau thread !...

Bon, dans le cas d'un autoproduit qui se fait éditer en contrat de licence avec un éditeur (associatif), mais qui produit en plus de lui-même d'autres interprètes de ses compos:


A-t-il le besoin, l'utilité, outre la SACEM, d'avoir une quelconque relation avec les organismes cités en entête ?...

Faites vos jeux ! :bravo:
2
Non, je ne pense pas, ce sont des organismes qui peuvent deployer de l'aide sous forme de subvention, encore faut il etre possesseur d'une licence d'entrepreneur de spectacle et avoir presque dans tous les cas l'accord signé d'un distributeur..d'autres parametres rentrent en jeu..plus abordables..
3
OUI tu en auras besoin.
adami, spedidam: sociétés de perception, gestion et répartition des dts des musiciens-interprètes.
même en interprétant tes propres compos tu es interprète ( :!: ), ce qui t'ouvrira des dts d'interprète que tu pourras percevoir en adhérant à l'un ou l'autre de ces organismes (ou les deux !).
idem si tu fais enregistrer tes compos par d'autres musiciens, ils toucheront leurs dts d'interprètes par l'intermédiare de ces stés.

en tant que producteur tu as la possibilité d'adhérer à la sppf ou la scpp pour percevoir tes droits de producteur.

donc si tu cumules les rôles de compositeur, auteur, arrangeur, interprète et producteur alors oui tu auras à jongler entre sacem, spedidam/adami et scpp/sppf, l'essentiel étant de ne pas tout mélanger...bon courage :clin:
4
;) oui, mais je crois qu'il ne tient pas à etre producteur ..
5
Christophe.alzetto

:8O:

je comprends plus rien à aucune de tes questions ?? tu as fait du chemin !! :bravo:
6

Citation : oui, mais je crois qu'il ne tient pas à etre producteur ..



Bin si, producteur "de fait", en tant qu'autoproduit ... et en tant qu'extérieur en tout cas pas membre du bureau de l'asso d'"édition" qui serait licenciée pour publier mon boulot ...

Tiens, d'ailleurs, Akaen, un p'tit texte extrait intéressant sur la notion d'"édition" et du contrat de licence tiré d'un livre de l'IRMA:

Citation : La question de la nature juridique du contrat de licence s'est posée à l'occasion d'un litige opposant un interprète-auteur-compositeur-autoproducteur à l'éditeur phonographique avec lequel il avait conclu un contrat de licence286. La Cour de cassation a ainsi considéré que « [...] la Cour d'appel [...} ayant constaté que le contrat liant M. Mariani, auteur des œuvres, à la société Polygram comportait la cession par l'auteur du droit de fabriquer des exemplaires de l'oeuvre, à charge pour elle d'en assurer la publication commerciale, et qu'elle en a justement déduit que cette convention devait recevoir la qualification de contrat d'édition au sens des articles L 132-1 et L 132-12 du Code de la propriété intellectuelle [...]. » A moins que le contrat de licence n'ait prévu des dispositions spécifiques concernant la cession des droits d'auteur - et dans ce cas, la décision s'inscrirait dans une jurisprudence ancienne concernant l'indivisibilité des conventions287 - l'assimilation d'un contrat de licence à un contrat d'édition régi par les dispositions du droit d'auteur emporte certaines critiques. Un contrat de licence phonographique concerne l'exploitation commerciale d'enregistrements sonores (des phonogrammes) et non d'oeuvres musicales, les phonogrammes n'étant pas considérés comme des œuvres. S'il est indéniable que ces phonogrammes reproduisent dans l'immense majorité des cas des œuvres musicales, il peut en être autrement : enregistrements d'ambiances, de chants d'animaux, etc.
Par voie de conséquence, un contrat de licence est conclu avec un contractant en sa seule qualité de producteur phonographique, quand bien même aurait-il d'autres qualités (artiste-interprète, auteur-compositeur, etc.).Les conséquences à l'égard des contrats de licence seraient qu'en cas d'exclusivité sur plusieurs albums, le contrat de licence devrait être qualifié de contrat de préférence et donc en respecter les contraintes légales et jurisprudentielles (cf. § 178 et s.) et qu'aucune clause concernant l'audiovisuel ne pourrait y figurer, sauf à violer la prohibition de l'article L 1 31-3 du CPI (cf. §178).
(...)





Eeleven: désolé !... :8) ... mais si tu essaies de te "mettre àjour" ( :oo: ), tu verras que tout ça devient vachement viable et instructif pour monter qqchose ...

:| :?: :|

Templetonpeck. SUPER !... mais encore très flou pour moi ... quelle différence entre ADAMI et SPEDIDAM d'une part, et SPPF et SPPF d'autre part ? Les commissions qu'elles prennent certainement n'entament-elles pas substanciellement le gâteau servi par l'éditeur ou le licencié ? Comment ça se passe ? Surtout pour une reproduction mécanique ? (CDs)

:| :| :|[b]
7
Pour résumer (en très gros...):
http://www.adami.org > lorsque ton nom est mentionné sur la pochette du disque
http://www.spedidam.fr > dans les autres cas
http://www.sppf.com > plutôt pour les producteurs indépendants
https://www.scpp.fr > majors et gros labels

je t'invite à consulter ces sites pour des infos plus détaillées, mais si tu te lances dans la production phonographique, même sous forme d'autoproduction, tu as intérêt à te rapprocher de ces organismes.
(les frais d'adhésion restent raisonnables au vu de ce que cela peut rapporter si tes disques se vendent...)
:)

Www.thetempletonpeck.com
http://stage.vitaminic.fr/templetonpeck
8
:bravo: christophe, bonne recherche, tu avances..
quand je disais que tu ne tenais pas à etre producteur, c'est que la plupart de ces organismes demandent meme pour une autoproduction , un statut juridique meme associatif..
je te vois mal, creer une asso pour la production et une asso pour ton contrat d'edition ou de licence..
:fleche: tout ce domaine demande à etre plus appronfondis !
9
Templetonpeck, merci. Bon, ca va me prendre un moment à éplucher.
Je reviens dans le thread dès que je peux poser des questions un peu plus éclairées.

C'est curieux, quand même, on perle toujours de la SACEM mais très peu de ces autres organismes pour l'autoprod...

C'est vrai que c'est un bon plan ces affiliations ? Bon, j'imagine qu'il faut déjà bien vendre pour ça ...

Akaen, merci pour les fleurs !... Bon, mais à ce jour je pense mon concept comme une relation de personne physique à personne morale, toujours à cause de mon statut de prof d'une part, ensuite parce que d'asso 1901 à asso 1901, bin le fric reste en interne et c'est pas cool ... Au fait, t'en est où toi pour tes projets du genre ?

Tu dis que ces structures veulent une personne morale ?... mmh ... c'est effectivement à approfondir.

Avis à tous ceux qui peuvent éclairer le sujet dans ce thread. Moi, je vais me renseigner un peu plus avant de dire des bêtises ou de poser des question débiles.

I'll be bacK. :8)
10

Citation : Devenir Producteur Associé de la SPPF

Toute personne physique ou morale, Producteur français ou étranger de phonogrammes et/ou de vidéogrammes, ainsi que tout cessionnaire, concessionnaire ou mandataire habilité à exercer tout ou partie de ses droits, peut devenir Associé de la SPPF.


Le Producteur Associé donne à titre exclusif Mandat à la SPPF de gérer ses droits à rémunération pour les phonogrammes déclarés à son Répertoire Social.

Ce Mandat obligatoire fait partie intégrante de l'acte d'adhésion aux Statuts de la SPPF.
Pour adhérer, tout Producteur doit renseigner, approuver, parapher, dater et signer en 3 exemplaires :

Pour les Personnes Morales, un formulaire de Désignation d'une Personne Physique habilitée à représenter la personne morale, est également à compléter et à signer.
[ à télécharger : Formulaire d'admission - Formulaire de désignation ]

La Déclaration d'Adhésion aux Statuts de la Société des Producteurs de Phonogrammes en France (SPPF), ainsi que le Mandat pour l'exercice des Droits à Rémunération des Producteurs de Phonogrammes, joints au dossier d'adhésion.
[ à télécharger : Mandat Associé Personne Morale - Mandat Associé Personne Physique ]



Doivent également accompagner ces documents :

Un extrait K du Registre du Commerce et des Sociétés ou K bis (original de moins de 3 mois) respectivement pour la personne physique ou la personne morale adhérente,

Un chèque de 153 €uros établi à l'ordre de la SPPF représentant l'apport du Producteur au Capital Social,

Un exemplaire des productions réalisées par le Producteur depuis l'origine de ses activités.
L'acte d'adhésion n'est définitif qu'à compter de son approbation par le Conseil d'Administration de la SPPF.




euh, donc, faut être au registre du commerce ?... je dois pas pouvoir, en tant que prof à l'EN ...