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Sujet Loi Hadopi : La création sacrifiée - Position de cd1d.com et de labels indépendants

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Sujet de la discussion Loi Hadopi : La création sacrifiée - Position de cd1d.com et de labels indépendants
PRINTEMPS DE BOURGES : APPEL AUX STRUCTURES INDEPENDANTES
Loi HADOPI : La création sacrifiée

Lors de la 1ère édition des rencontres profesionnelles du MaMa à Bourges, les 21 et 22 avril 2009, les labels indépendants membres de cd1d.com (fédération professionnelle nationale de plus de 100 labels) se sont réunis et ont élaboré un texte collectif afin de faire entendre leur position singulière, largement ignorée dans tous les débats qui animent le monde de la musique (Loi Hadopi, nouveaux modes de répartition, etc). Ainsi, au travers des différentes fédérations, régionales et nationales, que nous sommes (cd1d, FEPPIA, Phonopaca, Ferarock, Fedurock...), ces acteurs indépendants ont décidé de se faire entendre et d'imaginer, ensemble, les collaborations susceptibles d'imposer davantage les réalités et les urgences de nos structures, nos équipes et les artistes que nous soutenons.

On vous l'avait bien dit... L'indépendance s'organise !

Nous avons ouvert un post sur le forum pour que chacun d'entre vous puissiez vous exprimer et échanger sur ce texte et cette loi :

http://www.cd1d.com/forum.php?topic=534

Lettre ouverte à Mesdames et Messieurs les Députés.
Hadopi : la création sacrifiée

Alors que la Loi « Création et Internet » revient très prochainement au Parlement, nous, producteurs indépendants de musique, voulons vous interpeller en apportant un éclairage radicalement différent de celui généralement promu par les grandes compagnies du disque.

Les Producteurs Indépendants de musique (communément aussi appelé Labels Indépendants) sont aujourd'hui plus de 600 en France et cumulent plus de 3 000 productions par an. Ils sont très souvent de toutes petites structures (sarl, scoop, association) comportant de 0 à 5 salariés en moyenne. Pour paraphraser le Syndicat de l'Artisanat, ils sont aujourd'hui la plus grande maison de disques de France, produisant 90% de création originale, soit généralement les première, seconde ou troisième œuvres d'artistes de tous horizons et de toutes esthétiques musicales. Très souvent hors des sentiers battus, ils représentent la véritable diversité culturelle que ce pays se flatte à raison de défendre. Sans eux, les Dominique A, Yann Tiersen, Ogres de Barback, High Tone... n'auraient jamais débuté (la liste pouvant être longue). Aujourd'hui, cette liberté de créer est menacée, car la majorité de ces structures indépendantes est au bord de l'asphyxie.

Les labels indépendants sont partagés quant à cette Loi. Pourquoi ? Parce qu'au fond, si elle rappelle le droit inaliénable des ayant droits à être rémunérés, elle en oublie la réalité vécue par des milliers d'artistes et de producteurs, en même temps qu'elle pose de vraies questions sur les libertés individuelles.

Pour les acteurs indépendants, les conditions de travail n'ont jamais été faciles et idéales, crise ou non. Mais la dévalorisation constante de la musique orchestrée par les majors a rendu ces conditions difficilement tenables aujourd'hui. Dès 2006, la mort annoncée (pour 2010) du CD, par une presse n'écoutant que les poids lourds de l'industrie musicale, a précipité cette chute du marché et conforté un large public dans la totale dévalorisation du support. Non seulement il n'en est rien, mais encore aujourd'hui, le physique représente près de 90% des ressources des producteurs indépendants. Mais dans un pays qui a laissé détruire son réseau traditionnel de disquaires au profit de chaînes omnipotentes, ces ressources traditionnelles chutent désormais, sans que le numérique vienne à les compenser. Et il y a, malheureusement, fort à parier qu'il n'en sera jamais ainsi.

La politique de fuite en avant des majors a très largement contribué à la dévalorisation de la musique. Par un discours inique contre le public, désigné comme voleur potentiel avant d'être amateur de musique, les majors ont radicalisé le phénomène, en développant en même temps une politique de prix cassé qui cherche à condamner le physique (moins rentable pour eux que le numérique). Après avoir bradé leur catalogue dans des offres parfois aberrantes (accès à l'ensemble d'un catalogue à volonté pour le détenteur de telle carte bancaire par exemple), les majors adoubent des sites de streaming tel Deezer.

Deezer est non seulement une escroquerie, mais surtout le dernier degré de la dévalorisation de la musique.

- Deezer a fondé son succès sur la gratuité totale d'écoute de musique piratée. Il est paradoxal que les majors du disque aient depuis tant d'années vilipendées les internautes pour adouber une société commerciale qui aujourd'hui encore propose du contenu piraté.

- Deezer n'est pas une radio. En effet, avec Deezer, vous choisissez d'écouter ce que vous voulez, quand vous voulez, autant de fois que vous voulez, là où vous le souhaitez. C'est une discothèque à distance écoutable depuis n'importe quel ordinateur ou téléphone mobile (type Iphone). Contrairement à une radio qui diffuse un programme choisie par ses soins.

- La rémunération de Deezer aux producteurs est ridicule et inadmissible : 24 185 écoutes = 22,85 euros.

- Mais surtout Deezer avalise auprès du public l'idée que la valeur de la musique est égale à 0. Et c'est peut-être cela le plus grave car rien ne le justifie.

- Si l'internaute grâce à Deezer peut se construire gratuitement sa propre discothèque consultable à volonté, pourquoi dès lors achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux ?

- Enfin, on propage l'idée que Deezer favorise la découverte par l'internaute de nouveaux artistes. Il n'en est rien dans la grande majorité des cas. Aujourd'hui, les producteurs indépendants vendent toujours moins de disques et ne constatent pas une augmentation du public venant voir leurs artistes en concerts. Il y a bien d'autres moyens de découvrir de la musique via par exemple les réseaux sociaux type Myspace.

Avec Deezer, les majors du disque abattent la valeur de la musique au profit d'une rentabilité à court terme (combien Deezer a-t'il acheté sa « légalisation » par Universal ? Quel est la rémunération de Universal et quelle en est la répartition Universal / artiste Universal ? Les majors du disque construisent leur rentabilité de groupe puissant sur le dos des producteurs indépendants que nous sommes et dont ils font peu de cas.


A cela, nous devons remarquer qu'à aucun moment il n'est fait état de la responsabilité lourde que portent les Fournisseurs d'Accès à Internet (FAI) dans la situation actuelle. Les FAI ont construit leurs réseaux, communiqué dans leurs campagnes publicitaires et acquis leur clientèle grâce à un contenu musical qui ne leur appartenait pas. Car à quoi bon souscrire du haut débit pour recevoir de simples courriels ? De télévision on ne parlait pas il y a encore quelques mois de cela, c'est donc bel et bien essentiellement la musique qui, avec le cinéma, a été le terreau du développement de l'internet commercial. Ces fournisseurs d'accès n'ont, à ce jour, jamais reversé le moindre centime à la musique. Au contraire, ce sont les chaînes de télévision publiques qui sont désormais en partie financées par une taxe versée par les FAI, par la grâce d'une décision politique.

Le débat doit aujourd'hui changer de nature et poser les vraies questions.

- assigner en justice de façon systématique (et collective) les sites faisant commerce de nos contenus en toute illégalité,

- créer une redevance prélevée sur le chiffre d'affaires des FAI destinée à la création,

- éliminer définitivement les problèmes d'interopérabilité matérielle et donner la libre utilisation des fichiers acquis légalement, dans la limite de son cercle d'amis,

- interpeller la sacem sur la nécessité d'adapter son système de perception et de répartition aux nouveaux modèles technologiques,

- favoriser l'émergence de modèles économiques alternatifs aux grands conglomérats (qu'ils se définissent comme des majors ou des indépendants),

- réintroduire et développer le réseau de diffusion du disque physique, loin d'être mort, avec les disquaires ainsi que d'autres commerces de proximité tels les libraires, salles de concerts...

- lutter contre l'atrophie actuelle de l'offre physique dans les chaînes de magasins ; le disque est un objet culturel, pas un baril de lessive,

- intégrer plus largement les producteurs et labels indépendants dans toutes les discussions, réflexions et prise de décisions concernant la filière musique.


Il n'existe pas une solution miracle mais un ensemble d'actions concrètes à mettre en place qui puisse tout à la fois permettre tant aux internautes, qu'aux artistes et producteurs de redonner sa véritable place à la musique et sa pleine dimension artistique. Il est grand temps de s'y mettre, en laissant de côté ces combats stériles qui, on le voit bien, ne mènent décidément à rien. Car au rythme où vont les choses, il n'y aura dans quelques années que les majors du disque pour produire la musique et quelques sites adoubés par elles pour la distribuer. Il en sera alors fini des artisans de la musique que nous sommes, défricheurs depuis toujours d'une véritable diversité dans la création. Est-ce là le but recherché ?

De part l'urgence de leur situation, les producteurs indépendants que nous représentons par nos signatures, s'organisent enfin pour faire reconnaître et entendre leurs problématiques et leur importance primordiale dans la création. Nous sommes aujourd'hui prêts à prêter notre expertise et contribuer à construire enfin une vraie politique en faveur de la création, de la rémunération juste et équitable des artistes et producteurs, et d'un dialogue renforcé et constructif avec les internautes dont la grande majorité est toujours prêt à payer pour écouter de la musique.


Philippe Couderc
Président de la Feppia, fédération des Producteurs et Editeurs Indépendants d'Aquitaine (22 labels adhérents)

Eric Petrotto
Président de CD1D, fédération professionnelle de labels indépendants (100 labels adhérents)

Les premiers labels signataires : 6AM / AILISSAM / ALBA CARMA / AMOR FATI / AZA ID / BANZAI LAB / BEE RDS / CLAPPING MUSIC / LA CHAUDIERE PRODUCTION / COLLECTIF CA-I / COMPOSIT MUSIC / CRASH DISQUES / CRISTAL MUSIQUE / CRYPTOHYTE / DAQUI / DIAMOND TRAXX / DA SKUD REKORDZ / FACTO RDS / ICI D'AILLEURS / IOT / IRFAN [LE LABEL] / JARRING EFFECTS / HORSNORMES ! / KIUI PROD / MARABI / MARV / MEDIATONE / MILLE MILLIARDS / NEURONEXION / ODETTE PRODUCTIONS / PATCHWORK / PLATINUM RDS / PRIKOSNOVENIE / SO YOUZ / SYNCOPE / TALITRES / TER A TERRE / TROISQUATRE8 / VAÏ LA BOT / VICIOUS CIRCLE / VOLVOX MUSIC / ZONE FRANCHE ainsi que les fédérations CD1D et FEPPIA.


Si vous désirez vous associer à ce texte, écrivez à : contact@feppia.org / 06 16 98 85 07 // promo@cd1d.com / 06 10 42 53 30

Nous avons ouvert un post sur le forum pour que chacun d'entre vous puissiez vous exprimer et échanger sur ce texte et cette loi :

http://www.cd1d.com/forum.php?topic=534[b]
-=-=-=-=-=-=-=-= Label Neuronexion : http://www.neuronexion.fr ou http://www.myspace.com/neuronexion =-=-=-=-=-=-=-=- -=-=-=-=-=-=-=-=-=-= Fabrication de Badges Bouton : http://www.neuronexion.fr =-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-
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Je connaissais CD1D.com avant. C'est effectivement "juste" de la vente en ligne. L'artiste ne touche pas plus (puisque le contrat est souvent fixé sur le prix de vente en gros HT, qui est le même pour un cd chez CD1D ou la fnac, juste le label LUI, il récupère plus (ce qui a le mérite de parfaitement mettre en avant les "abus" que la profession à fini par imposé et que j'essaie de pointé du doigt sur ce forum)



Citation : Si il passe du temps à faire du booking, des demande de sub pour ses albums etc... il passe moins de temps à créer.

Je suis d'accord avec toi, si il fallait un an en full time job pour faire un album (ecriture et enregistrement) ça ce saurait...

Pour ce qui est de CD1D, je m'inquiète de voir comment ces derniers mois ils sont venu taper à la porte de presque tous les labels avec qui je suis en relation et qui n'était pas chez eux... En même temps, 100 euros d'adhésion/ans si il trouve 200 labels, ils ont quoi faire quelques mois de salaire (j'imagine que le statut associatif leur permet de choper des réductions sur les charges qui plus est). Bien que leur but est certainement louable, je me permet d'attendre de voir ce que ca donne , aux vues des nombreuses contradictions qu'ils laissent transparaitre...





Citation : 1) ils ont commencer leur activité sur un contenu piraté, et aujourd'hui encore ils exploitent certains morceaux de certains artistes sans que ni les groupes ni les labels les représentant n'aient demandé à être sur cette plateforme.


Leur position la dessus est clair, ils essaient d'être clean. Ca fait d'ailleurs beaucoup de bruit auprès de la communauté deezer...

Citation : 2) les sommes reversé aux labels (donc à l'artiste) sont dérisoires, de même que celle reversé à la sacem (et donc à l'artistes, sauf contrat d'édition etc...) sont ridicule.

Certes, c'est pas énorme (encore que tu ne dois pas avoir ces chiffres depuis longtemps, les agrégateurs tardent à nous les envoyer, mais ce sera "peu") cela dit, si tu passe sur une radio locale qui touche 6000 personnes sur un temps T (que représente un morceau) le label ne touchera rien, et l'artiste non plus (ou qq centimes) CD1D encourage même à plutot découvrir les artistes sur Myspace. Là tu touche encore rien du tout en on est sur que myspace sans met plein les poches aussi.

Pour ce qui est de l'argent ramassé par Deezer, je voudrais voir les chiffres (qui sont impossible à trouver) avant de dire qu'ils sont plein aux as (j'entends plutot parlé de problème pour équilibrer les budgets moi...)

Je vais reprendre la lettre de CD1D pour pointer les incohérences dans le prochain post...
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Citation : Deezer est non seulement une escroquerie, mais surtout le dernier degré de la dévalorisation de la musique.

La musique gratuite est une escroquerie qui dévalorise la musique ? Quid des radios ? des compils gratuites que tout label indés proposent (y compris en bas de leur lettre) ? de myspace ? des clips sur youtube ?

Citation : Deezer n'est pas une radio. En effet, avec Deezer, vous choisissez d'écouter ce que vous voulez, quand vous voulez, autant de fois que vous voulez, là où vous le souhaitez. C'est une discothèque à distance écoutable depuis n'importe quel ordinateur ou téléphone mobile (type Iphone). Contrairement à une radio qui diffuse un programme choisie par ses soins.

Le fait que l'auditeur soit ENFIN libre de ses choix d'écoute est un problème ? c'est le fait d'imposer une playlist qui va conserver la diversité culturelle ?


Citation : - La rémunération de Deezer aux producteurs est ridicule et inadmissible : 24 185 écoutes = 22,85 euros.

sur myspace 100000 écoutes = 0, c'est aussi vrai poue le peer to peer, et la diffusion sur les petites radios (sauf si tu rentres dans la playlist officiel, mais là encore peut de labels en profitent...


Citation : - Mais surtout Deezer avalise auprès du public l'idée que la valeur de la musique est égale à 0. Et c'est peut-être cela le plus grave car rien ne le justifie.

Parce que c'est gratuit c'est cà ? Quid des radios ? des compils gratuites que tout label indés proposent (y compris en bas de leur lettre) ? de myspace ? des clips sur youtube ?

Citation : - Si l'internaute grâce à Deezer peut se construire gratuitement sa propre discothèque consultable à volonté, pourquoi dès lors achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux ?

si L'internaute peux télécharger à volonté en peer to peer, dès lors pourquoi achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux. Ah oui parce que bcp pense que c'est un vrai boulot qui mérite salaire !!!!


Hors sujet : Enfin, on propage l'idée que Deezer favorise la découverte par l'internaute de nouveaux artistes. Il n'en est rien dans la grande majorité des cas. Aujourd'hui, les producteurs indépendants vendent toujours moins de disques et ne constatent pas une augmentation du public venant voir leurs artistes en concerts. Il y a bien d'autres moyens de découvrir de la musique via par exemple les réseaux sociaux type Myspace.

La première affirmation n'a fait l'objet d'aucune étude et personnellement il n'y a plus que là ou on me présente en page d'acceuil des trucs dont je n'ai jamais entendu parlé... C'est vrai que les indés vendent moins de disque, mais je vois pas en quoi deezer en est responsable ? Et cerise sur la gateau, on préfère que l'auditeur se fasse les dents sur Myspace, ou personne ne récupère un centime !

Citation : Ces fournisseurs d'accès n'ont, à ce jour, jamais reversé le moindre centime à la musique.

Tiens, les indépendants sont pour la licence globale maintenant ? Le téléphone à tuer le courrier et france télécom ne paye pas de taxe à la poste ! Le bus tue le marché de la voiture, les HLM celui de l'immobilier, le GPS celui de la carte routière, les supermarchés celui des épiciers (et une liste plus longue qu'un morceau des Floyd dans les années 70) Les FAI rendent quelques choses possibles, mais n'en sont pas responsable. Porsche fait pas de la prison quand une de ses voitures est flashé à 250 Km/H en ville !

Citation : créer une redevance prélevée sur le chiffre d'affaires des FAI destinée à la création,

Reversé comment ? à qui ? cf la licence globale, mais je vous rassure, les indés (à part tot ou tard et naïve) n'y verront pas un euros.

Citation : favoriser l'émergence de modèles économiques alternatifs aux grands conglomérats (qu'ils se définissent comme des majors ou des indépendants),

Alors quand on parle au nom de tous les indés, avec une centaine de labels signataire, ca ressemble pas à un conglomérats (qui met en avant ces chiffres pour se donner de la puissance de frappe) Vraiment, un peu de cohérence dans les propos donne de la crédibilité à l'ensemble. Voici une phrase qui plombe bien tout le document !


Citation : réintroduire et développer le réseau de diffusion du disque physique, loin d'être mort, avec les disquaires ainsi que d'autres commerces de proximité tels les libraires, salles de concerts...

En proposant par exemple de vendre les CD par correspondance, un peu moins cher qu'en magasin ? Re un problème de cohérence...


Citation : Il n'existe pas une solution miracle mais un ensemble d'actions concrètes à mettre en place qui puisse tout à la fois permettre tant aux internautes, qu'aux artistes et producteurs de redonner sa véritable place à la musique et sa pleine dimension artistique.

bah je sais pas mais citer ces actions concrète n'aurai pas été une mauvaise idée. Par contre "la pleine dimension artistique" va bien, elle vous passe le bonjour d'ailleurs mais se demande pourquoi on parle d'elle.

Citation : Nous sommes aujourd'hui prêts à prêter notre expertise et contribuer à construire enfin une vraie politique en faveur de la création, de la rémunération juste et équitable des artistes et producteurs, et d'un dialogue renforcé et constructif avec les internautes dont la grande majorité est toujours prêt à payer pour écouter de la musique.

La rémunération juste des artistes, je la remet en cause avec ces 7% sur les royalties, avant ou après la crise du disque. Et sortir le coup de "les internautes dont la grande majorité est toujours prêt à payer pour écouter de la musique" fout en l'air l'ensemble des propos tenu dans ce courrier, particulièrement la section sur deezer...



Et pour finir, le coup du collectif des producteurs et éditeurs indépendants (donc pas des artistes hein) qui nous remet en face de ce problème de conglomérat, et qui souligne de façon peu judicieuse que les fameux ayant droits qu'ils essaient de défendre sont surtout et avant tout EUX MEME, et pas les artistes...
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Je trouve l'argumentation de mysec impressionnante. C'est ferme mais c'est vraiment précis et je suis d'accord sur pas mal de point.

Par contre même si il y a un désaccord entre la vision de cd1d et mysec, vous etes quand même plutôt contre la loi hodapi. Donc dans un premier temps il faudrait se mettre d'accord pour dénoncer ce qui en vas pas dans cette loi.

Mysec en quoi tu es d'accord avec la position de cd1d contre la loi?

Il est toujours dur de parler au nom de bcp de personnes que ce soit au nom des labels ou des artists.
Je trouve le text de cd1d assez neutre ou plutôt pas spécialement orienté vers le profit monétaire du label ou autre et la démarche de proposer un text et d'en discuter avec "tous le monde" est quand même une bonne chose.

Concernant deezer, le phénomène parait assez délicat a gérer. Pour moi myspace ne vaut vraiment pas mieux que deezer. La qualité des morceaux est vraiment mauvaise ( forte compression mp3 obligé plus le son en streaming vraiment médiocre) et les pubs sont infernales.

Peu etre cd1d pourrais revoir leur propos sur deezer en fonction de justement ce qu'en pense les artists et non les labels.
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Citation : si L'internaute peux télécharger à volonté en peer to peer, dès lors pourquoi achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux. Ah oui parce que bcp pense que c'est un vrai boulot qui mérite salaire !!!!



je vais être brutal, mais finalement tout tes posts peuvent se réduire à un ènième : "faire de l'argent avec sa musique c'et sale, un artiste ça doit rester pur et ne pas demander de l'argent pour ça"
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Je suis contre HADOPI en tout point. "Espionner" en permanence les utilisateurs, les "punir" en cas d'infraction sans jamais passer par un organe judiciaire. Couper l'accès internet est absolument scandaleux ! Si tu vole un livre, on t'interdis pas l'accès à la bibliothèque que je sache...

Ça pose aussi le problème des fichiers légaux distribuer en PtoPeer (genre licence CC ou simplement l'usage professionnel que de nombreux studio en ont...)

Qui plus est, aucune technologie ne permet aujourd'hui un contrôle efficace de ce genre d'action. Tout le monde sait qu'entre un moyen de défense et sa façon de le contourner en informatique, il n'y a rarement plus de 15 jours...

Tout ça sans compter que le lien entre piratage et chute des ventes est simplement impossible à mesurer. les films les plus piratés sont aussi les plus vus en salle et les plus acheté en DVD, pareil pour la musique ! Cela questionne fortement...

Il n'y a aucun point avancer réellement par CD1D donc je ne suis pas sur de pouvoir être d'accord avec quelque chose. HADOPI c'est non, et même si ca passe, le streaming prendra le pas sur le téléchargement et ce sera la fin de l'histoire (ou bien on apprendra tous à faire des adresses IP volante !)

Il y a peut être juste moins d'argent à gagner sur la musique, peut être à cause d'internet. Mais je vois pas pourquoi on payerais tous, nous abonné internet pour entretenir un réseau qui n'est plus viable. C'est pourquoi je suis pour une plus grosse répartition aux artistes, c'est les seules qui ont besoin de vivre pour et par la création. On a pas sauvé les fabricants de machine à écrire en taxant l'achat des ordinateurs ! Les labels et éditeurs tels qu'on les connais aujourd'hui risque de fermer boutique. Comme les fabricant de machine à écrire... Je n'y vois aucun drame (si ce n'est humains, le chômage en guette quelques uns et je ne le souhaite à personne)
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Citation : je vais être brutal, mais finalement tout tes posts peuvent se réduire à un ènième : "faire de l'argent avec sa musique c'et sale, un artiste ça doit rester pur et ne pas demander de l'argent pour ça"



Étrange façon de lire entre les lignes... Ce n'est pas du tout mon point de vue ! Faire de l'argent avec sa musique me parait normal, et plutôt sain (perso je vis de ça hein !). Que de nombreux intermédiaire en gagne plus que l'artiste, oui je trouve ça pas toujours honnêtes... de plus, le concept de pureté sonne un peu judéo-chrétien non ? :clin:

Citation : Citation :
si L'internaute peux télécharger à volonté en peer to peer, dès lors pourquoi achèterait-il de la musique sur les sites de téléchargement légaux. Ah oui parce que bcp pense que c'est un vrai boulot qui mérite salaire !!!!



Ce n'est pas du second dégré les gens pensent VRAIMENT que c'est un vrai boulot qui mérite salaire !!!!
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Je suis assez d'accord

Par contre je ne sais pas exactement comment fonctionne un label etc... mais le changement du système ne veut pas forcément dire la disparition des labels.
de plus en plus les labels sont proches des artists, parfois ils sont même confondus. Du coup c'est une grosse famille et la question de la répartition de l'argent j'en sais trop rien mais si un artist s'entend bien ac son label, qu'il travail bien et qu'il estime que le label reçoit l'argent qu'il mérite tt va bien non ? je pense et j'espère que c'est le cas de la plupart des labels qu'on trouve sur cd1d.

Au final les labels et les artists doivent etre plus solidaire, plus proche et c'est à eux de voir comment ils veulent s'organiser, répartir les dépenses et les recettes. C'est à eux d'orienter l'évolution du système.

Je sais pas c'est peu etre utopiste ce que je dis...
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Citation : Au final les labels et les artists doivent etre plus solidaire, plus proche et c'est à eux de voir comment ils veulent s'organiser, répartir les dépenses et les recettes. C'est à eux d'orienter l'évolution du système.

Je sais pas c'est peut être utopiste ce que je dis...



Un président noir en USA il y a 50 ans c'était de l'utopie. utopique ne veux pas dire impossible.

Je suis assez d'accord avec toi, mais la réalité est bien différent. On te dis plutôt : Tu as 7000 euros ou (200000€ ) de budget, tu te débrouilles, et si tu dépasses, c'est toi qui paye (les contrats types se trouvent facilement sur le net). Les intérêts des artistes et des labels ne sont pas exactement les mêmes, en tout cas pas toujours. Le label veux avant tout rentrer dans ces frais, et cela ne me choque pas du tout. Par contre la plupart ont aussi envie de faire du bénéfice la dessus, de manière assez conséquent par ailleurs, en prenant le moins de risque possible. Bref, minimiser les couts et maximiser le profit (oui c'est un discours d'une entreprise normal, celle qui vend la lessive que cite par ailleurs CD1D). Donc c'est la part de l'artiste qui est réduit le plus possible, et là les intérêts divergent.

L'autre problème, c'est que les labels ont "verrouillé" le marché, ils proposent tous le même type de contrat et font passer leurs intérêts avant ceux des artistes. Soit tu marches dans ce système, soit tu ne signes pas (au mieux tu négocies 2 % de plus, mais ca fait rien avancer)

Oui des petits labels sont en train d'émerger avec un autre fonctionnement, ca s'organise tranquillement... mais du coup ces derniers ne partent pas du principe que l'argent sera au RDV et font surtout en sorte de soutenir les artistes, pas leur salaire.
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Citation : Et pour finir, le coup du collectif des producteurs et éditeurs indépendants (donc pas des artistes hein) qui nous remet en face de ce problème de conglomérat, et qui souligne de façon peu judicieuse que les fameux ayant droits qu'ils essaient de défendre sont surtout et avant tout EUX MEME, et pas les artistes...

Mais pourquoi toujours opposer les uns aux autres? La musique est affaire de passionnés, même s'il y traine des escrocs, comme partout. Le risque d'y perdre des plumes est bien plus grand que la probabilité de toucher le jackpot, à part les naïfs tout le monde est au courant maintenant, et pourtant les métiers de la musique attirent toujours autant.

Les labels pourraient aussi se plaindre des artistes, hein! Ces ingrats qui ne versent pas une larme quand le label a perdu de l'argent, de toutes façons ce n'est jamais la faute de l'artiste hein, c'est le producteur qui n'a pas mis assez sur la prod, qui l'a mal conseillé, c'est le label qui n'a pas mis assez sur la promo,... et puis quand le label gagne pour une fois de l'argent ils se plaignent de ne pas toucher assez... Je suis désolé mais si artistes et labels continuent de s'étriper en public il n'y aura aucun gagnant, même pas le public.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Citation : Mais pourquoi toujours opposer les uns aux autres?



Par ce que leurs intérêts respectifs divergent en de nombreux point, sans parler des escrocs bien sure ! Je ne dis pas que les artistes ont raison sur tout, tout le temps (d'ailleurs, c'est un système qu'ils cautionnent en signant leur contrat, sans vraiment d'autre choix mais quand même) Un passionné ne fait pas ça pour l'argent, les passionné partage le gâteau équitablement...