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Producteur du disque, mais aussi auteur et interprete?

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Sujet de la discussion Producteur du disque, mais aussi auteur et interprete?

Bonjour à tous,

je m'apprête à produire un disque commercialisable avec mes compositions ( ecrits, arrangés, mais non déposés a la SACEM ). Pour réaliser un enregistrement, je vais louer un studio et engager des musiciens dont les prestations ( les heures en studio + les répétitions ) seront rémunérées ( en cachets ) par le biais de mon association ( crée par mon initiative, sans que je sois le membre du bureau ) . D'après les ressources dédiés au sujet de la production, un contrat ( dit exclusive ou non exclusive ) lie les artistes-interpretes et le producteur. Alors voici enfin ma question: Bien que c'est moi même, qui assure la logistique et apport financier ( versé dans association autant que "don manuel" ), le coté producteur dans ce dernier contrat sera représenté par moi meme, l'asociation ou meme le président d'association? Comme je suis aussi l'interprete, je m'engagerais moi même par le même contrat autant que "musicien de studio" et via l'association je me rémunérerais aussi....?

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Les recettes du "produit" (enregistrement) reviendront à l'association. Est-il prévu que l'association puisse te rémunérer, et à quel titre? La possibilité de te rémunérer en cachet d'interprète pour l'enregistrement est une chose, mais si ton projet est bénéficiaire il faut savoir ce que tu peux faire de ces bénéfices. Si tu es à l'origine de l'association je suppose que tu dois en connaître la forme et les statuts. A priori je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas toucher des royalties (pourcentage sur les recettes) selon un contrat d'artiste passé avec l'association.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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merci Epebe pour tes remarques, mais j'ai l'impression que j'ai mal posé mes questions. Évidement que je pourrais bénéficier des rémunérations, voir des royalties, mais cette question relèvent plutôt d'un paradoxe: pour être en accord avec la loi qui impose des rémunérations en vigueur à chaque personne participant a l'enregistrement du disque, je serais aussi obligé de me rémunérer moi même , ce qui augmentera encore mes frais! Bien sur je pourrais récupérer une partie  de celles ci sur les recettes, mais minorés par toutes les charges sociaux....?

Une vrai question: je la reprends:  le producteur signant le contrat avec les interprètes c'est moi meme, l'asociation ou alors le président d'association?

merci d'avance pour tout le propos concernant cette question...

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Citation de : Ufon

la loi qui impose des rémunérations en vigueur à chaque personne participant a l'enregistrement du disque

Hors sujet :

eek faut venir en Belgique les gars (enfin, tant qu'elle existe lol) Hier j'assistais à un enregistrement en public (en deux soirs) avec une cinquantaine de musiciens amateurs. Personne n'était rémunéré à part l'ingé-son. Je n'ose pas imaginer le budget s'il avait fallu rémunérer chaque musicien au tarif légal français!

 

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Alors je crois que plus j'avance, chaque question resolu engendre des questions et des doutes supplementaires:

1/ concernant le contrat des artistes musiciens : je crois d'avoir compris qu'il y a en effet deux contrats: l'un de cession des droit ou le producteur s'engage de prendre en charge les frais  ( studio, salaires des musiciens, fabrication etc ) moyennant quoi l'artiste cède à ce dernier propriété de cet enregistrement. Ce contrat définie aussi le pourcentage des royalties versés aux artistes. Après il y a un contrat définissant le nombre d'heures et la rémunération des artistes lors de leurs séances d'enregistrement: Et là il y a la feuille de présence du SPEDIDAM, le contrat de UPFI ( "Séance d'enregistrement - contrat d'engagement d'artiste musicien ) et le Chèque-intermittents. Tout les trois peuvent tenir lieu d'un contrat d'engagement, mais quelle différence entre eux - icon_sad.gif ? Ce qui est sur, "la feuille de présence doit être complétée et signée en studio par tous les artistes, quels que soient leurs lieux de résidence en France ou à l’Etranger, qui ont participé à un enregistrement", donc la feuille SPEDIDAM est obligatoire...

2/ Ensuite pour la rémunération  des musiciens en studio il n'y a pas 150 solutions - c'est en cachet. Puisque le cachet et la "base de rémunération des Artistes Intermittents", le montant de celui ci est majoré par touts les cotisations appartenant au régime des intermittents et dont le cout final s'élève au 1,7 fois son montant brut.

D'avoir recours à un prestataire tiers permettant réaliser les paies dispense l'association qui produise le disque à verser les cotisations aux organisme un par un ( mais par contre - est-que ca lui dispense d'être affilié à ces organisme? ). Il me semble que le "Chèque-intermittents" est une solution la plus simple...?

 

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Juste par rapport au titre et à ta première question :

Attention, si tu envisages de te rémunérer en tant qu'artiste interprète, il faut absolument que tu sois étranger à l'asso ou à la société qui te rémunères ! Tu ne dois surtout pas être dans le bueau de l'asso (président, trésorier, secrétaire) ni un membre de ta famille. Gros risque de se faire radier...