Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Label/producteur : rémunération des sessions d'enregistrement/répétition

  • 10 réponses
  • 3 participants
  • 8 298 vues
  • 3 followers
Sujet de la discussion Label/producteur : rémunération des sessions d'enregistrement/répétition

Bonjour à tous, société de Label en création nous souhaitons avoir des précisions sur les contrats avec l'artiste interprète. L'objectif réel est de signer une artiste sur notre label, de la rémunérer, de l'accompagner. Cette artiste sera le fer de lance de la structure puisqu'elle aura à porter un projet entier et ambitieux d'une dizaine d'oeuvres, dont les droits appartiennent exclusivement au label. Le vrai problème est le suivant : Nous débutons et malgré nos efforts avons un budget initial qui couvrirons tout les frais de bases ( Compositions, matériels, local, transports, studio, site internet), en revanche nous n'aurons pas le budget suffisant pour payer, que ce soit au cachet ou au mois, les séances d'enregistrements et de répétitions, salaire prévu par la loi pour les "artistes interprètes" , surtout sur un projet qui comporte autant d'oeuvres. Selon nos calculs, cela se monterait à quelques milliers d'euros. Nous le savons, puisque nous avons fait notre enquête, la plupart des labels débutants, quelque soit leur forme juridique "contournent" ou s'arrangent avec l'artiste. Notre objectif est que cette artiste réussisse, nous avons la ferme attention de la payer, et de la faire profiter des bénéfices des futurs cachets, et des royalties, quitte à augmenter son taux à notre détriment. Ce qui nous bloque, ce sont ces fameuses lois datant d'une époque révolue, et non adaptées au système actuel. Notre souhait est de se rapprocher de la légalité, rassurer l'artiste sur nos intentions. 
Dans notre cas nous voulons travailler avec une artiste inexpérimentée, et si malgré les soins que nous apporterons à la sélection, il n'est pas exclu qu'au final, nous nous trompions, si salaire il y a, avec un résultat zéro, ce sera la fin prématurée de notre projet. Ce qui est paradoxal (pour changer) concernant les diverses demandes de subventions, ou financements qui effectivement nous permettraient de suivre les règles à la lettre, il est demander de présenter le projet avec des maquettes, un site, un book etc.... il nous faut bien une artiste avant, et donc avec nos propres moyens. une question donc : N'y t-il pas une méthode adaptée en 2010 qui permettrait que les deux parties s'engagent avec confiance (Artiste et label) sans passer par la case
(salaire-cachet) mais sur les ventes directement ? Existe-t-il des accords pouvant être rédigés dans ce sens ?

 

2

Je me suis permis de changer le titre. Pour ce qui est plus spécifique à l'auto-entreprise voir : https://fr.audiofanzine.com/autoproduction-business/forums/?q=auto+entrepreneur&searchType=titles

Un contrat entre un label et un artiste (contrat d'artiste) peut très bien , à ma connaissance, spécifier une rémunération au pourcentage (royalties) et rien d'autre.

Sinon une façon de contourner l'obligation de rémunération des sessions serait de l'enregistrer à l'étranger, voire d'acheter fictivement la production à un producteur établi à l'étranger, là où cette obligation n'existe pas.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


3

pas de problème pour le changement de titre, je débute à tout point de vue donc!! L'enregistrement à l'étranger vous dites? Ouhlà...complicated...la loi française est franchement compliquée...à côté c'est sûr que nous on ne se voit pas payer une artiste débutante à l'avance sans être sûrs du résultat ou qu'elle ne nous plantera pas.

4

C'est clair que financer les frais de production est déjà une prise de risque énorme en soi. Si le projet n'aboutit pas ou que le disque ne se vend pas du tout c'est perte sèche pour l'investisseur.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


5


C'est pour cela qu'on aimerait des avis, soit d'artistes qui ont eu ce type de contrat soit de personnes comme nous qui essaient de démarrer avec le moins de risques financiers. icon_biggrin.gif

6

label-producteur est un métier où il faut savoir perdre, il n'y a pas de recette pour éliminer le risque et on perd bien plus souvent qu'on ne gagne.

Si, comme je le comprends, le but est développer la carrière d'un artiste, je conseillerais de ne pas tout miser en une fois. Il vaut mieux commencer par un single 1 ou 2 titres en y mettant le paquet (s'entourer de professionnels pour chaque étape, arrangements, enregistrement, mix, mastering) plutôt que de tout miser sur un album sans trop savoir où on va ni quelles seront les réactions du public et des professionnels. Si le single est une réussite il est alors temps de penser à l'image (look, photos, video clip) et puis seulement à un éventuel album.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


7

Sans faire de pub, il y a des bouquins qui s'appellent "monter son label" (ou quelque chose d'approchant) et "autoproduire son disque". En gros, il est dit là-dedans que l'artiste interprète doit recevoir un salaire pour les séances d'enregistrements et qu'on ne peut pas y échapper sans risquer gros en cas de contrôle par l'urssaf (ce qui arrive une fois tous les 3 ans même pour les plus petites structures).

Pour être dans la légalité, le salaire de l'artiste pour l'enregistrement est au minimum défini par la convention collective que vous pouvez trouver ici. Les redevances pour les différentes exploitations sont prévues dans le contrat et sont négociées avec l'artiste.

A vous de voir!

8

C'est complètement ridicule. Vous imaginez le budget d'enregistrement d'une fanfare de 50 musiciens par rapport au potentiel de vente? Ou tout le monde triche, ou plus personne ne réalise une production en France, ou il y a quelque chose qui m'échappe.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


9

Une fanfare de 50 musiciens, on parle de bénévoles, certainement d'une association où les recettes des ventes de CD servent à organiser la sortie annuelle au festival machinchose. On est pas dans le cas d'un label pro. C'est pas la même chose. Le but n'est pas de faire de l'argent!

10

Ah? Une fanfare c'est forcément des bénévoles et le but n'est pas de faire de l'argent? Curieux de savoir ce qu'en pensent les musiciens de Goran Bregovic tiens!

Donc si le producteur est une association la convention collective n'est pas d'application?

Ex-producteur retraité de la musique en 2016