Sujet NOUVEAU DANS LE CIRCUIT CHERCHE CONSEILS DES ANCIENS !!! :)
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romain691
melou2003
Salut
c'est deja bien de demarcher les bars, les pubs et tous les lieux susceptibles de faire jouer tes groupes
Apres il y a divers "niveaux" de clientele
Le bar qui te paye à l'entrée, c'est en general le petit amateur qui veut pas prendre de risque en faisant jouer un groupe dans son bistrot, à prendre ou à laisser, perso j'ai jamais fait
Ensuite tu as des lieux + habitués, on te fait une decla Guso (ou pas) et les tarifs restent bas
Puis tu as les professionnels de l'evenementiel, ou des patrons de boites qui ont l'habitude de bosser avec des professionnels de la musique et savent que pour avoir de la qualité on doit y mettre le prix
bref , tu as un bouquin qui repertorie ces gens là, les agence de spectacle etc...
https://livre.fnac.com/a3042084/Collectif-Officiel-de-la-musique-2011
Bien sur, faut rester terre à terre, si tes formations ne sont pas au niveau, si les membres du groupes ne sont pas motivés à 300% (genre faut aller faire une date à 300 KM, le batteur doit etre a la maison pour garder les minots car sa femme est sortit ...) et si t'a pas un minimum d'autonomie (matos, sono, vehicule) meme pas la peine de t'adresser a ces gens là
Dans la musique c'est comme ailleurs, on vend une attraction pour ****d'€, ça peut se discuter mais ça doit rester professionnel au meme titre qu'un maçon, plombier, restaurateur etc...
Au debut d'une formation je commence toujours par enregistrer une demo de 3 ou 4 titres que j'envoie (à fond perdu biensur) partout avec une petite plaquette publicitaire 
Si elle te caresse la main à la St Valentin, vivement la St Gribouille
Robert_Kincaid
Salut !
Alors dans le métier de musicien, je pense qu'on peut diviser en 3 catégories au moins :
1) Dans le cas d'un groupe qui fait ses propres chansons. Comme tu le dis, trouver des dates payées n'est pas simple. Les bars ne paient pas/plus. En tout cas en région parisienne. En gros, plus tu t'éloignes de Paris, plus tu peux demander un cachet. Ce n'est pas toujours vrai, mais souvent j'ai l'impression. Je tiens à préciser tout de même que d'un point de vu légal le patron de bar est ton employeur, censé te déclarer et payer des cotisations sur ton salaire. Si en faisant le matos tu te casses un bras, c'est un accident tu travail, pris en charge comme tel par la sécu. Par contre si c'est une poignée de biftons pris dans la caisse, au black, c'est considéré comme du travail dissimulé... Tout ceci est très théorique, et avec des "si", on referait le monde. C'est rarement comme ça que ça se passe.
Pour trouver mieux, il faut viser les petits festivals. De plus en plus d'associations en organisent. Ils ont en général des subventions, et souvent une des conditions pour les obtenir est de PAYER les artistes. Tu peux donc avoir un cachet déclaré. Pour ça il faut commencer par se faire connaitre un peu.. dans les bars par exemple.......! 
2) Dans le cas d'un groupe de reprises. La c'est différent. En faisant de la reprise, tu peux viser d'autres "clients" (tes employeurs quoi) : les CE, les associations, les mairies pour les 14 juillet ( 
), les mutuelles, les gros campings... Pour ça, il faut que le groupe soit totalement indépendant en matériel son/éclairage. Il faut aussi faire de la pub (jolie plaquette sur papier glacé pour faire rêver le client 
, démo, références...). Cela est en général ce qu'on appelle de l’évènementiel : Il faut prospecter, appeler les agences d'évènementiel qui organisent des "gros" trucs pour les entreprises, inaugurations...
Ca dépend aussi du style que vous faites : l'amical bouliste de gif-sur-yvette sera peu sensible à un groupe de ska festif, les amis de la Harley du 78 aimeront des reprises d'AC/DC, et un groupe de variété/pop conviendra très bien à un CE de mutuelle... Je caricature un peu, mais en gros c'est ça. Et ca peut être très sympa, et il y a du boulot.
3) Dans le cas d'un musicien "sideman", accompagnateur, de studio.. Ici c'est différent des 2 autres : tout fonctionne par relations. Je ne veux pas dire qu'il faut être le fils d'untel ou d'untel, ou qu'il faut être pistonné par un mec déjà bien implanté, mais plutôt qu'on t'appellera parce qu'on t'avait vu jouer quelque part. Ou alors parce qu'un type qui connait un type avait filé ton numéro lors d'une soirée de pochtrons... C'est comme ça que ça marche en général. Quand on ne connait pas et qu'on est pas recommandé, c'est niet.
Dans ce 3), il y a aussi plusieurs facettes : sideman de quelqu'un de connu (ce n'est pas forcement le but de tout le monde, vu les contraintes de tournées etc...), accompagnateur de projets chorale, de chanteurs..., musicien de studio...
Pour tout ça à mon avis on rappellera souvent quelqu'un qui :
- Est à l'heure aux RDV
- Est sympa et à peu près sobre.
- Est polyvalent et au service du projet (On appellera rarement quelqu'un spécialisé dans la Polka. Par contre quelqu'un qui sait jouer de la chanson, du blues, du rock... ET de la Polka, c'est parfait !)
- Et en dernier : évidemment est bon musicien. C'est très important, mais sans les 3 autres avant, ça ne sert à rien.
Ca peut des fois être pas marrant. On peut te demander de jouer des trucs laids, pour des mecs pas drôles... mais tu peux aussi faire des beaux projets, avec des gens bien, et vraiment faire de la musique.
Pour terminer, je dirais qu'en général on ne se cantonne pas à un seul de ces 3 points, au moins au début. C'est tellement long de se faire un réseau.
En gros il n'y a pas vraiment de règles, mais il y a tout un tas de façons d'y arriver. "La chance" disent beaucoup... je n'y crois pas vraiment.
En tout cas bon courage. Si tu as d'autres questions, j'essaierai d'y répondre (si je peux !).
[ Dernière édition du message le 10/01/2011 à 09:15:23 ]
olix
romain691
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