négociation avec l'éditeur
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lathé
Bonjour,
j'ai composé des textes de chansons ... l'interprète qui est aussi le compositeur principal me propose une répartition SACEM qui me donne 30% des droits, lui se prend 40% des droits et le reste allant aux multiples compositeurs annexes (il y a pas mal de monde côté composition).
J'avais dans l'idée qu'une répartition 50%/50% entre auteur et compositeurs était plutôt l'usage.
Lui me dit que si je me ramène face à l'éditeur avec 50% des droits je serai obligé d'accepter l'avance de l'éditeur et qu'au final je me retrouverai avec moins de 30% des droits, à l'inverse si j'accepte de ne déclarer à la SACEM que 30% des droits (au lieu des 50%), je ne serai pas obligé d'accepter l'avance de l'éditeur et qu'au final je me retrouve avec plus de droits.
Quelqu'un peut-il m'éclairer là-dessus ?
Sachant qu'au final je tiens à garder le plus de droits possibles (et ce quelque soit l'avance de l'éditeur)
Merci de votre aide.
Nb : je dois trancher cette question rapidement ... donc vos éclairages me seront précieux, là je suis vraiment perdu .............
littlepopy
C'est plutot la part de l'editeur qui est a negocier... ensuite ce qui reste doit etre 50/50, Si cette rapartitition est differente , c'est que le compositeur est aussi co-editeur.
ou alors la sacem fonctionne d'une drole de maniere...
lathé
allez quoi ?! personne pour me répondre ?!
johnjohnjohn
je ne comprends pas tout.
la règle d'usage c'est 50% pour l'auteur et 50% pour la composition.
un éditeur va théoriquement prendre 50% de ta part. Je ne vois pas trop ce que ça change d'accepter son avance. D'ailleurs une avance, c'est juste ton argent que tu touches plus tôt (c'est à dire que l'éditeur ira récupérer la somme qu'il t'a versé direct à la Sacem) et pas du tout de l'argent kdo.
normalement l'interprète touche seulement sur les interprétatons mais il est vrai que certains font pression pour toucher aussi sur les lyrics et la compo. donc tout dépend comment tu es avec cet interprète : soit il a vraiment besoin de tes texte et donc toi tu dois garder 50% ; soit il peut se passer de toi et prendre un autre parolier et là, ben peut-être qu'il faut lacher un peu...
pierrotlepiednoir
#Houba
Bref, il doit chercher des débouchés pour l'oeuvre, chercher le (ou les) artiste-interprète intéressé (si l'auteur-compositeur n'est pas lui-même interprète), chercher un producteur pour financer l'enregistrement, chercher un label parallèlement avec le producteur, etc. C'est le représentant de commerce de la part immatérielle de la musique.
L'évolution du business fait que de plus en plus souvent le producteur exige tout ou partie de l'édition tant l'activité de production est à hauts risques financiers et généralement peu rentable sauf jackpot exceptionnel. Récupérer une partie des droits d'auteurs devient, pour le producteur, un des derniers moyens de récupérer/rentabiliser son investissement tant les ventes ne représentent plus rien aujourd'hui.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
pierrotlepiednoir
L'évolution du business fait que de plus en plus souvent le producteur exige tout ou partie de l'édition tant l'activité de production est à hauts risques financiers et généralement peu rentable sauf jackpot exceptionnel. Récupérer une partie des droits d'auteurs devient, pour le producteur, un des derniers moyens de récupérer/rentabiliser son investissement tant les ventes ne représentent plus rien aujourd'hui.
bon ba si le business est devenu comme ça il est fortement conseillé et bien plus intéressant à un artiste de mettre 10 000 euros de coté et de produire son disque seul et d'avoir ainsi un controle total sur sa musique en plus la promo internet de base du genre facebook myspace youtube dailymotion coutant elle que dalle c'est la meilleur solution pour l'artiste de se faire connaitre et crée un réseau le temps justement que le buzz prenne et que le JACKPOT tombe concrètement un jour lol
moralité : artistes , musiciens , chanteurs , producteurs , fuyiez les labels et les éditeurs sauf si ces mecs là vous propose une avance financière non remboursable sur vente de disque et une promo béton avec inscrit dans le contrat le budjet clairement investis sur l'artiste ou le produit à vendre . là ok tu peut négocier des trucs .
sinon franchement laisse tomber va bosser à l'usine pour 1000 euros met ta thune de coté pour ta passion et paye toi ta musique et ta production tout seul avec 10 000 euros je te jure que tu fait des chose sympa et relativement crédible , en si t'es malin que tu connais des copains et que tu maitrise bien les nouvelles technologies t'aura jeté un gros cailloux dans la marre sans l'aide de labels ou éditeurs qui vont ensuite vouloir bouffer dans ta gamelle lol
#Houba
moralité : artistes , musiciens , chanteurs , producteurs , fuyiez les labels et les éditeurs sauf si ces mecs là vous propose une avance financière non remboursable sur vente de disque et une promo béton avec inscrit dans le contrat le budjet clairement investis sur l'artiste ou le produit à vendre . là ok tu peut négocier des trucs .
sinon franchement laisse tomber va bosser à l'usine pour 1000 euros met ta thune de coté pour ta passion et paye toi ta musique et ta production tout seul avec 10 000 euros
En fait tu prends le problème à l’envers. Pour être en position de négocier comme dans la première partie de la citation il faut déjà arriver avec une prod en béton et des compos à tomber par terre. Après, oui, tu peux négocier, mais une promo pro digne de ce nom (rien à voir avec une promo improvisée sur le net, il y en a 100 000 qui essaient et n’arrivent à rien à une ou deux exceptions près) c’est 5 à 10 fois le prix de la prod, donc tu vas quand même devoir laisser le plus gros pourcentage de la prod et des parts d’édition.
Enfin, si ton objectif c’est le top 50. Si ton objectif c’est juste de pouvoir vendre 10 CD’s à la sortie de chaque concert pour payer tes bières et rembourser un peu tes frais de prod, alors oui, tu as raison, ne signe rien et vas-y tout seul si tu as les moyens de payer ta prod.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
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