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auteure compositeure interprète : faire valoir quels droits d'interprète ???

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Sujet de la discussion auteure compositeure interprète : faire valoir quels droits d'interprète ???
Bonjour à vous tous
je suis intermittente. Depuis 4, 5 ans, je compose et enregistre des bandes son (dans lesquelles je suis interprète) qui sont utilisées ensuite dans des spectacles créés par des compagnies de théâtre.Ces spectacles sont déclarés à la SACD et je touche un pourcentage pour droit d'auteur à chaque représentation. Mon nom est cité comme auteure compositeur dans tous les documents (papiers ou numérique)en lien avec ces spectacles. J'ai déjà été regarder les forums pour comprendre les mystères des droits voisins et finalement ... je n'y comprend plus rien tant les interprétations (justement !!) divergent...
Mes questions : je suis déclarée auteure compositeur à la SACD car ces bandes son sont crées dans le cadre de spectacle (commande). Puis-je quand même faire valoir des droits à la spédidam (j'ai été interprète lors des enregistrements de la bande son)? .

Est-ce un "one shot" ?, c'est à dire que je ne déclare qu'une fois ou est-ce que je peux faire valoir mon interprétation à chaque utilisation des bandes (et donc à chaque représentation des spectacles)?? Pour info, je n'ai jamais signé de feuille de présence spédidam lors des enregistrements... A l'époque on ne savait même pas ce qu'étaient les droits voisins (mais aujourd'hui si !!)
Les Cies considèrent que les musiques n'existeraient pas si elles ne les avaient pas commandées et me demandent de leur céder les droits d'interprétations pour toute utilisation des musiques dans le cadre des spectacles et de leur promotion. Dois-je le faire et comment trouver une solution équitable pour tous ??
Alors du coup on est en litige avec la cie pour qui je fais les musiques.

Voilà un peu toutes mais questions, j'ai essayé d'être claire mais peut être je suis complètement à côté !!
Quelqu'un parmi vous pourrait-il m'aider à me positionner ??
merci beaucoup à vous tous
Jil
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interprète en général c'est mort c'est la merde ! le gars à posé à été payé après c'est tchaoo bye bye y a pas grand chose à attendre dérrière :??: la spédidam ça vaut rien c'est de la merde . y a qu'auteur compositeur qui compte dans ce putain de business . les droits voisins c'est que dalle .
3
Super comme résumé !! je vois qu'il y en a qui s'y sont déjà collé ... merci pour la synthèse ...que je ne suis pas loin de partager !
Mais bon y a peut être moyen d'être plus au clair pour la prochaine fois que je fais des bandes son ??
Ou est ce qu'on peut trouver des vraies info?? j'ai trouvé que le site de la spédidam était plein de belles promesses mais y a pas un seul protocole de simulation et c'est le flou total. Je n'ai même pas réussi à comprendre s'il fallait déposer une feuille de présence à chaque fois que les spectacles étaient joués (même si je n'y suis pas) ensuite une autre question : si j'ai bien compris (rien n'est moins sur) tant que les bandes sons - commandes - sont utilisées dans le cadre pour lequel elles ont été créées, je ne peux rien faire valoir de plus ?? On m'a dit qu'à partir du moment où je percevais des droits d'auteure pour ces bandes sons c'est comme si de fait je cédais mes droits d'interprètes puisque j'autorisais l'utilisation de mon travail ...
Help
et merci
Jil
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La SPEDIDAM est une société civile qui a été créée par des artistes au service des artistes et est gérée par des artistes.
Sur les 74000 ayants droit qui reçoivent tous les ans leurs droits, certes souvent modestes, aucun n'a considéré que le chèque qu'il recevait était de la merde. Je vous conseille donc de venir à la SPEDIDAM, vous y serez bien reçu et une personne compétente vous expliquera exactement en quoi consiste les droits des interprètes et comment les exercer. Cela vaudra beaucoup mieux que d'écouter les conseils de certaines personnes sur ce blog qui manifestement sont totalement incompétentes dans ce domaine. Les artistes se sont battus pendant plus de cinquante ans avant de voir leurs droits reconnu dans la loi en 1985. Ne l'oublions pas.
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Plus précisément, concernant une bande son diffusée dans un spectacle, si il n'y a pas eu de cession de droit, les interprètes perçoivent à chaque représentation sur le même modèle que le droit d'auteur avec des barèmes spécifiques à la SPEDIDAM. Si les droits sont cédés, il n'y a plus de rémunération pour ces représentations, d'où l'intérêt des compagnies à vous faire céder vos droits. Dans tous les cas, il faut déclarer les enregistrements auxquels vous participez en tant qu'interprète à la SPEDIDAM, car ils peuvent être utilisés dans d'autres circonstances et l'important est que cette société ait l'information concernant l'existence de cet enregistrement et l'identification des artistes interprètes y ayant participé. Surtout n'hésitez pas à vous adresser directement à la SPEDIDAM, c'est le seul moyen d'avoir des informations fiables.