Sujet Moi, mon meilleur ami, et l'argent..
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secretpseudo
1
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 11 ans
Sujet de la discussion Posté le 28/10/2013 à 03:53:08Moi, mon meilleur ami, et l'argent..
Salut à tous,
Je suis dans le son depuis plus de 10 ans, et après plusieurs projets distribués, je me pose des questions. Jusqu'ici je n'ai jamais été regardant sur tout cela, faisant de la musique par passion. Cependant, les revenus générés par ma musique commencent à être "important", c'est à dire qu'ils ont une influence considérable sur ma vie quotidienne. Je travaille en binôme avec un ami de longue date; je m'occupe de tout ce qui est créa, de la caisse claire à la pochette / Mon acolyte se charge de tout le reste: concerts, négociation avec la distrib, gestion de la trésorerie, etc.. Lorsque mon dernier projet est sorti, il a fallu se mettre d'accord sur la répartition des futurs bénéfices, et j'ai instantanément proposé 50/50, + un bonus pour moi constitué des ventes sur mon propres site internet. Cela me paraissait juste, car depuis le départ, il a toujours fait ça bénévolement sans revendiquer le moindre revenu et à ce titre, il fallait compenser. L'ensemble de mes projets a été numérisé, déposé sur les plateformes, ce qui génère un revenu constant sur les ventes et les vues, qui est donc partagé en deux parts égales systématiquement. Idem pour le physique, ce qui ne concerne que mon dernier projet. L'investissement en studios, pressage, et autres a été constitué des bénéfices de mon précédent projet ; ces bénéfices avaient été perdus de vue jusqu'à ce que mon ami remette la main dessus, je n'aurait donc pas pu enregistrer mon dernier projet sans lui. Je me pose maintenant la question, est-ce normal comme répartition pour l'avenir (je suis actuellement sur un projet)? Après avoir cherché sur le net, je n'ai rien trouvé de concluant car mon cas est particulier: je ne trouve pas d'équivalence à son rôle (coproducteur, manager, tourneur, tout à la fois), et puis il est avec moi depuis le départ et a toujours pris les bonnes décisions.. en même temps, le fait de m'aider, même beaucoup, justifie-t-il un revenu à vie à 50% sur toutes les ventes de ma musique ? Il y a également un autre facteur en prendre en compte; je suis auteur interprète producteur aux yeux de la sacem, mon ami ne touche donc rien sur ces revenus, ce qui peut grandement nuancer la balance (mais je viens tout juste de m'y inscrire et n'ai donc rien touché jusqu'ici, mais sur mon prochain projet, cela aura un impact dont j'ignore l'ampleur). Je ne trouve pas le point d'équilibre, et aucun contrat n'existe entre nous sur le papier. Un autre facteur qui joue dans ma réflexion est nos vies et l'impact de la musique sur celles-ci. Mon ami est un jeune actif, qui devrait très bien gagner sa vie car déjà en poste en tant qu'ingénieur dans les energies. La musique lui prend plusieurs heures par semaine de mailing, appels, etc. De mon côté, je suis sans travail, diplômé d'un master d’école de commerce mais sans succès dans mes recherches d'emploi, sur lesquelles je ne me concentre d'ailleurs plus tellement, et investissant davantage de temps à la création. En couple, à l'âge d'avoir des enfants, mais avec aucun loyer d'avance, j'ai même pensé dans mes heures les plus sombres à reprendre complètement les rênes, en m'occupant moi même de tout le côté “administratif”, sachant que j'en ai les capacité. Mais immédiatement je me suis rappelé qu'il a autant de mérite que moi,voire plus, puisque sans lui, je n'aurai jamais abouti ces projets, je n'aurai jamais atteint une telle qualité de projet, et je n'aurai peut être même pas continué la musique. Il m'a toujours aidé et soutenu dans les situations critiques, il a su se montrer digne de confiance sans aucun écart depuis que je le connais, il me motive au quotidien à créer, m'accompagne à mes enregistrement, et je considère que l'on parle de "nous" lorsqu'on parle de "moi",en bien ou en mal. Je le considère comme un frère, le genre de frère qui peut compter sur moi en toute situation, pour qui je bougerait sans hésiter et je sais que c'est réciproque. Dans des relations professionnelles, le rapport est clair, tout est simple. Ici, l'affectif joue énormément, on parle d'amitié d'enfance. Je n'ose pas vraiment lui en parler, de peur d'y perdre en amitié. J'ai également peur de passer pour quelqu'un avide d'argent, qui réclame davantage alors qu'il n'aurait rien si l'autre n'était pas là. Je ne veux surtout pas faire partie de ces gens dont on dit que "l'argent les rend étranges".Ce dernier a fait irruption assez récemment dans ma musique, ce qui concorde avec une situation financière personnelle des plus critiques. Nous parlons tout de même en dizaines de milliers d'euros sur le long terme, ce qui me permettrait de quitter ma ville autrement que pour les concerts, d'offrir des cadeaux à mes proches, et de ne pas avoir peur de voir "paiement refusé" à chaque passage en caisse. Dois-je vouloir plus alors que je pourrai ne rien avoir ? Suis-je un bon ami pour avoir des réflexions de cet ordre ? Si j'étais à sa place, comment je réagirais à ça ?
Je suis dans le son depuis plus de 10 ans, et après plusieurs projets distribués, je me pose des questions. Jusqu'ici je n'ai jamais été regardant sur tout cela, faisant de la musique par passion. Cependant, les revenus générés par ma musique commencent à être "important", c'est à dire qu'ils ont une influence considérable sur ma vie quotidienne. Je travaille en binôme avec un ami de longue date; je m'occupe de tout ce qui est créa, de la caisse claire à la pochette / Mon acolyte se charge de tout le reste: concerts, négociation avec la distrib, gestion de la trésorerie, etc.. Lorsque mon dernier projet est sorti, il a fallu se mettre d'accord sur la répartition des futurs bénéfices, et j'ai instantanément proposé 50/50, + un bonus pour moi constitué des ventes sur mon propres site internet. Cela me paraissait juste, car depuis le départ, il a toujours fait ça bénévolement sans revendiquer le moindre revenu et à ce titre, il fallait compenser. L'ensemble de mes projets a été numérisé, déposé sur les plateformes, ce qui génère un revenu constant sur les ventes et les vues, qui est donc partagé en deux parts égales systématiquement. Idem pour le physique, ce qui ne concerne que mon dernier projet. L'investissement en studios, pressage, et autres a été constitué des bénéfices de mon précédent projet ; ces bénéfices avaient été perdus de vue jusqu'à ce que mon ami remette la main dessus, je n'aurait donc pas pu enregistrer mon dernier projet sans lui. Je me pose maintenant la question, est-ce normal comme répartition pour l'avenir (je suis actuellement sur un projet)? Après avoir cherché sur le net, je n'ai rien trouvé de concluant car mon cas est particulier: je ne trouve pas d'équivalence à son rôle (coproducteur, manager, tourneur, tout à la fois), et puis il est avec moi depuis le départ et a toujours pris les bonnes décisions.. en même temps, le fait de m'aider, même beaucoup, justifie-t-il un revenu à vie à 50% sur toutes les ventes de ma musique ? Il y a également un autre facteur en prendre en compte; je suis auteur interprète producteur aux yeux de la sacem, mon ami ne touche donc rien sur ces revenus, ce qui peut grandement nuancer la balance (mais je viens tout juste de m'y inscrire et n'ai donc rien touché jusqu'ici, mais sur mon prochain projet, cela aura un impact dont j'ignore l'ampleur). Je ne trouve pas le point d'équilibre, et aucun contrat n'existe entre nous sur le papier. Un autre facteur qui joue dans ma réflexion est nos vies et l'impact de la musique sur celles-ci. Mon ami est un jeune actif, qui devrait très bien gagner sa vie car déjà en poste en tant qu'ingénieur dans les energies. La musique lui prend plusieurs heures par semaine de mailing, appels, etc. De mon côté, je suis sans travail, diplômé d'un master d’école de commerce mais sans succès dans mes recherches d'emploi, sur lesquelles je ne me concentre d'ailleurs plus tellement, et investissant davantage de temps à la création. En couple, à l'âge d'avoir des enfants, mais avec aucun loyer d'avance, j'ai même pensé dans mes heures les plus sombres à reprendre complètement les rênes, en m'occupant moi même de tout le côté “administratif”, sachant que j'en ai les capacité. Mais immédiatement je me suis rappelé qu'il a autant de mérite que moi,voire plus, puisque sans lui, je n'aurai jamais abouti ces projets, je n'aurai jamais atteint une telle qualité de projet, et je n'aurai peut être même pas continué la musique. Il m'a toujours aidé et soutenu dans les situations critiques, il a su se montrer digne de confiance sans aucun écart depuis que je le connais, il me motive au quotidien à créer, m'accompagne à mes enregistrement, et je considère que l'on parle de "nous" lorsqu'on parle de "moi",en bien ou en mal. Je le considère comme un frère, le genre de frère qui peut compter sur moi en toute situation, pour qui je bougerait sans hésiter et je sais que c'est réciproque. Dans des relations professionnelles, le rapport est clair, tout est simple. Ici, l'affectif joue énormément, on parle d'amitié d'enfance. Je n'ose pas vraiment lui en parler, de peur d'y perdre en amitié. J'ai également peur de passer pour quelqu'un avide d'argent, qui réclame davantage alors qu'il n'aurait rien si l'autre n'était pas là. Je ne veux surtout pas faire partie de ces gens dont on dit que "l'argent les rend étranges".Ce dernier a fait irruption assez récemment dans ma musique, ce qui concorde avec une situation financière personnelle des plus critiques. Nous parlons tout de même en dizaines de milliers d'euros sur le long terme, ce qui me permettrait de quitter ma ville autrement que pour les concerts, d'offrir des cadeaux à mes proches, et de ne pas avoir peur de voir "paiement refusé" à chaque passage en caisse. Dois-je vouloir plus alors que je pourrai ne rien avoir ? Suis-je un bon ami pour avoir des réflexions de cet ordre ? Si j'étais à sa place, comment je réagirais à ça ?
[ Dernière édition du message le 28/10/2013 à 04:49:22 ]
Anonyme
3431
2 Posté le 28/10/2013 à 04:29:55
Tu peux me donner son adresse email pour que je puisse lui envoyer le lien de ton sujet... si c'est un ami, il comprendra, tu as très clairement posé les problèmes, sans passion, avec objectivité... pas sûr que tu arrives à autant le faire face à lui...
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
3 Posté le 28/10/2013 à 10:56:09
Puisque votre petite entreprise semble opérationnelle, autonome et rentable (ce qui est magnifique de nos jours), pourquoi ne pas créer votre propre label sous forme de sarl, chacun avec 50% des parts?
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
Damien Bihel
486
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 13 ans
4 Posté le 28/10/2013 à 13:23:42
Juste un petit conseil. Evite de faire du 50/50 car en cas de désaccord, il n'y aura personne pour faire pencher la balance d'un coté ou de l'autres.
Tu peux faire, 49 % et 51 % ou faire appel à une troisième personne et lui donner une petite part de l'ordre de 2 à 3 %.
Tu peux faire, 49 % et 51 % ou faire appel à une troisième personne et lui donner une petite part de l'ordre de 2 à 3 %.
Visitez mon blog sur le Home Studio : Mixage en Home-studio
noizydon
505
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
5 Posté le 29/10/2013 à 10:36:30
Essayer de TOUJOURS faire coller la réalité de la vie et la réalité juridique.
50% avec ton alter égo c'est plutôt cool et puis on ne change pas une équipe qui gagne.
Le schéma "standard" (production, édition, management) peut coûter beaucoup beaucoup plus cher aux artistes.
@+
50% avec ton alter égo c'est plutôt cool et puis on ne change pas une équipe qui gagne.
Le schéma "standard" (production, édition, management) peut coûter beaucoup beaucoup plus cher aux artistes.
@+
Le Garage Studio
272
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 11 ans
6 Posté le 30/10/2013 à 22:05:49
D'un point de vue personnel, je peux t'affirmer que tu ne pourras pas tout faire seul. La personne qui t'accompagne doit être une personne de confiance. Alors si c'est le cas, garde-le auprès de toi. Si tu avais un éditeur, un distributeur, un tourneur, un agent, un manager, un DA, un réalisateur, tu ne toucherais qu'à peine 5 à 10% des revenus de ton travail. Alors 50%, c'est vraiment très cool.
JessB
23
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 14 ans
7 Posté le 04/11/2013 à 13:15:58
Je trouve le deal avec ton ami plutôt bon. 50% pour s'occuper de tout ce qui n'est pas artistique, si tu a s confiance ,si il fait bien son boulot... alors où est le problème ? Un bon manager c'est très difficile à trouver alors moi à ta place je resterai sur ce deal et je parlerai de "mes états d’âmes" avec lui
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