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Différence entre inspiration et plagiat

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Sujet de la discussion Différence entre inspiration et plagiat
Bonjour,

Cette petite vidéo est pour moi une transition entre mon activité professionnelle (la formation juridique) et mon "loisir musical".

Raymond Taube / Marginal Ray

[ Dernière édition du message le 08/07/2014 à 19:18:56 ]

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très bonne vidéo ;) sauf que de nos jours à l'ère du sample , du remix , du déguisement musical ou du vol tout court pure et dur les droits d'auteurs sont même plus aussi bien défendu qu'avant.voir pas défendu du tout:| et ce peu importe qui a volé qui ou quoi si tu as de l'argent tu gagne si t'as pas d'argent t'es mort c'est aussi simple que ça.

exemple : si t'es un pauvre chômeur musicien sans un sous qui fait un plagiat d'un hit planétaire qui va t'attaquer sérieux ? qui va te mettre en prison ? qui va tu faire chier ? attend t'es pas solvable donc tu sert à rien et tu compte pas pour la société donc ça n'aboutira jamais et en plus y a trop de monde en prison en france :mdr:

autre exemple : t'es un pauvre chômeur musicien sans un sous qui compose un putain de hit tout seul dans ta chambre, tu le poste sur le net ça fait un carton tout le monde te le télécharge , te le copie , le vendent dans ton dos , des tonnes de sites russes , chinois et autres le propose en téléchargement payant et ce l'approprie dans ton dos, les auditeurs en font des adaptations et des parodie sur YouTube bla bla bla bla bla bla

BREF sérieux tu vas faire quoi hein ??????? non seulement ta rien touché sur ça puisque t'es pas entouré d'un label ni entouré tout court lol mais t'as pas d'argent ni de relation pour te défendre alors dit moi TU VAS ATTAQUER QUI HEIN ????????? :lol: tu fera comme tout le monde tu fermera ta gueule et t'aura que tes yeux pour pleurer comme beaucoup d'autre avant toi dans les années 70's


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Bonjour,

Mon propos était simplement de faire la distinction entre inspiration et plagiat. Mais tu as raison : il y existe une justice des riches et une justice des pauvres. L'aide juridictionnelle (avocat payé par l'Etat) peut tempérer cette réalité.

Si tu fais un hit de ton remix d'un hit planétaire, tu seras attaqué.

Si ta compo est plagiée et devient un hit planétaire et que tu ne l'as pas déposée préalablement, tant pis pour toi. Si tu l'as déposée, tu seras riche... après 5 à 10 ans de procès, en comptant toutes les voies de recours (appel, cassation). Soit ton avocat sera payé par l'aide juridictionnelle, soit tu le paieras au pourcentage (ou les deux, pour le motiver).

Dans ce domaine comme dans d'autres (consommation, logement, travail...), il ne faut pas dire Amen et Merci à toutes les arnaques.


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Hors sujet :
hs très intéressant ! Du coup ça amène la question suivante, comment "déposer" correctement sa musique ? SACEM ?
En tout cas merci pour ces détails, qui donne un peut d'espoir au musicien sans sous qui travaille en sous marin que je suis ! ;)
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Après, simplement, si un morceau t'inspire, il suffit de demander l'autorisation à l'auteur/compositeur, et une fois le projet présenté et son approbation eue, tout est permis du point de vue de la création librement inspirée.

Tout le monde a le droit d'être inspiré par un style ou un artiste, pour citer la SACEM
Citation :
"Pour ma nouvelle œuvre, combien de secondes ou de mesures puis-je emprunter à un morceau protégé préexistant sans avoir à demander d’autorisation ?
Je n’ai droit à l’utilisation d’éléments issus d’œuvres protégées sur la base d’aucune limite dès lors que l’un quelconque de ces éléments est reconnaissable. En illustration prenons l’exemple des trois notes jouées à l’harmonica dans la musique du film « Il était une fois dans l’ouest », ces trois notes répétées suffisent à identifier le morceau. Attention, un élément qui peut vous paraître non reconnaissable ne l’est pas obligatoirement par les ayants droit de l’œuvre originelle protégée.
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Citation de Marginal :
Si tu l'as déposée, tu seras riche... après 5 à 10 ans de procès
Ça dépend, beaucoup de procès médiatisés d'obscurs contre des stars concernent souvent des suites d'accords tellement banales que c'est perdu d'avance. Un succès ce n'est pas qu'une grille d'accords. A côté de ça, pour les plagiats ou les emprunts (samples) évidents, le problème est souvent réglé rapidement. La Lambada ça n'avait pas mis des années il me semble. Mais dans la plupart des cas le problème se règle à l'amiable loin des médias. J'ai entendu parler d'un gros plagiat dans la bande originale d'un méga succès hollywoodien. L'auteur n'a pas récupéré ses droits mais la maison de production a acheté son silence avec un très très gros chèque. Idem quand les auteurs sont chez le même éditeur : ça se règle en interne.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Effectivement, un bon arrangement vaut (généralement) mieux qu'un mauvais procès !
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Tout cela est fort intéressant.

Mais (même si ce n'est pas tout à fait le sujet) l'harmonie proposée pour l'Ode à la Joie est un peu erronée. Le premier accord devrait être un bon Do majeur et non un Mi mineur.

C'est dommage, cette inexactitude (parmi d'autres) nuit un peu à la clarté du propos car, justement, l'évidence d'un plagiat peut être atténuée - entre autres - par un changement d'harmonie. Ici l'effet est minimisé par la célébrité de la mélodie mais qu'en sera-t-il dans le cas d'une mélodie moins caractérisée et d'une œuvre où le rythme et l'harmonie prédominent ?
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Désolé pour la faute d'harmonie, sans doute avérée si on se réfère à la partition originale (que je n'ai pas regardée). Je ne sais même pas dans quelle gamme a été composée l'Ode à la Joie, et avais décidé d'emblée de me concentrer sur la mélodie pour illustrer le sujet.

Effectivement, l'harmonie, mais aussi le rythme, ou tout élément marquant permettant d'identifier une oeuvre, peuvent entrer dans l'appréciation de l'expert ou du juge. Tout cela est fort aléatoire, comme presque toujours en droit : qu'est une personne de bonne foi, qu'est une faute professionnelle, qu'est un délai raisonnable, qu'est un "bon père" ou une "bonne mère"...? Sans parler du pénal : il y a pas très longtemps, un type avait été acquitté aux assises. Le Parquet a fait appel, le type a été rejugé, et il a pris 20 ans !

Si tu examines la jurisprudence de la contrefaçon, tu te dis que sauf grossière imitation, il n'est pas facile d'imaginer à l'avance l'issue des débats, une chose et son contraire pouvant parfaitement se plaider.

Pour compléter le propos, il serait sans doute intéressant de réaliser une autre vidéo avec des variations de rythme et d'harmonie, sans toucher à la mélodie. Mais pour une chanson, c'est bien la mélodie qui est essentielle.


PS Quelles sont les autres erreurs qui "nuiraient à la clarté du propos", c'est à dire l'explication de la différence entre contrefaçon et inspiration ?
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Citation de : Marginal Ray

Bonjour,

Mon propos était simplement de faire la distinction entre inspiration et plagiat. Mais tu as raison : il y existe une justice des riches et une justice des pauvres. L'aide juridictionnelle (avocat payé par l'Etat) peut tempérer cette réalité.


Mouais, mais comme l'avocat est mal payé, c'est rarement un as du barreau et même si il n'est pas mauvais il fera passer en priorité les affaires pour lesquelles il est payé normalement. Donc en gros l'aide juridictionelle c'est bien si t'es sur à 99% d'être dans ton bon droit, sinon, bof, bof ...

A la limite il vaut mieux prendre l'assistance juridique d'une assurance, ça coute moins d'une centaine d'euros par an.

 

 

Ola !!!