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Sujet Partenariats entre une association et des labels

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Sujet de la discussion Partenariats entre une association et des labels
Bonjour à tous,

Etudiant en Direction de projets culturels, nous devons répondre (fictivement) à un appel à projet culturel européen, Europe Creative.
Comme celui-ci consisterait à faire collaborer différents labels, je me perds dans les méandres des différents types de contrats possibles, ne sachant pas lesquels seraient opportuns...

> Le but de ce projet serait de faire connaître et faire travailler ensemble de petits labels indépendants de 3 pays différents, en leur empruntant des artistes pour les faire travailler ensemble.
- Nous incarnerions pour ça une association spécialisée dans le montage de partenariats et projets culturels de ce type.
C'est cette association qui conclurait les partenariats avec chaque label.

Concrètement :
- Pendant un an, les artistes se rencontreraient dans le cadre de résidences et d'ateliers participatifs, au cours desquels le public d'écoles de musiques pourrait assister au processus de création, jusqu'aux mixage/mastering de l'album.
- Enfin, les artistes feraient la promo de l'album dans 3 festivals de chacun des pays. A chaque fois, il s'agirait de valoriser à la fois les artistes et les labels dont ils sont issus.

NB: c'est surtout une situation limitant l'impact budgétaire d'une collaboration trop mal équilibrée.
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Je me demandais donc :
> Pensez-vous qu'un deal de cette nature, valoriser ainsi l'un de ses artistes dans un temps délimité, intéresserait un label ?
> Si oui, quelle pourrait être la contrepartie du label (participation aux frais de résidence, au paiement de l'artiste salarié sur les temps de résidence, ou de production de l'album) ?
> Ou au contraire, fixerait-il des contraintes non négociables (part de revenus de l'album, temps réservé de l'artiste pour d'autres projets pendant l'année...) ?

En fait, je ne sais pas bien dans quelle mesure un contrat d'artiste/coproduction peut permettre à ce dernier d'être impliqué dans un projet comme celui-là, et de collaborer avec d'autres artistes, d'autres labels, sur des temps de travail collectifs qui seraient rémunérés...

Bien évidemment, même des pistes sur où chercher et/ou à qui s'adresser sont bienvenues !

En tout cas, merci de m'avoir lu,
Et très bonne journée à vous,
Zildjann
2
Alors, un sujet fort intéressant ma foi!

Bien sur que ce genre de projet intéresserait tout type de label indé et alternatif, mais de là à monter une asso pour chapeauter le tout je ne sais pas si c'est pertinent. En effet on peut imaginer, dans le cadre de labels visant le 360°(production, développement, booking, edition et j'en passe) que chacun crée son festival sur lequel les groupes sont invités, présente le projet aux autres parties (partenaires, mais aussi organismes de subventions)...

Le label est donc organisateur, chercheur de subventions dans le but de payer les artistes.

Après c'est plus de faire ce projet sur un an qui me semble trop ambitieux, à moins de ménager des temps de tournée pour les artistes.

En ce qui concerne la rémunération du label, il faut voir ses revenus sur le festival, sur les ventes (le nerf de la guerre d'un label est encore la vente de disques), et un pourcentage sur les subventions qu'il trouve.

Bref, je sais pas si je suis clair mais voilà ce que j'en pense!
3
Compte-tenu de l'évolution du marché, le label évite toute prise de risque et se pose deux questions : Comment réduire ses frais et comment diversifier ses sources de revenus. Si tu arrives avec un business plan qui répond à ces deux questions, toute forme de collaboration est envisageable.

Citation de livingroom-studio :
le nerf de la guerre d'un label est encore la vente de disques
La quoi? :???:

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


4
Ben le but d'un label (même si dans les faits c'est compliqué) c'est encore de vendre de la musique, peu importe le format, non? Sinon à quoi il sert si c'est juste pour mettre un album sur ta cheminée? :-D
5
En fait non, l'album (qu'il soit numérique ou physique) n'est pratiquement plus jamais rentable en soi, plus assez de ventes. Le CD physique ne remontera pas la pente, d'ailleurs les disquaires ont disparu et le numérique est en train de se casser la gueule à son tour au profit du streaming qui ne rapporte que des miettes. Donc, tu as évoqué toi-même les contrats 360°, les labels prennent sur l'édition (droit de diffusion radio par ex), sur le live, sur le merchandising, enfin, sur tout ce qui touche de près ou de loin à l'artiste ou à son oeuvre et qui est susceptible de rapporter un peu. C'est ça ou disparaître.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


6
Oui bien sûr je suis au courant de tout ça. Ce que je voulais dire par là, c'est que si un album se vend, le label est quand même content!

Mais bien sûr que je sais les galères d'un label (Carotte Production en ce qui concerne mon groupe (oui le nom est naze :oops2: )), et heureusement qu'il en reste, ça soulage l'artiste d'un tas de choses.