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Sujet Alternative affiliation sacem

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Sujet de la discussion Alternative affiliation sacem
Bonjour à vous,

Compositeur et arrangeur (parfois parolier) j'ai l'opportunité de proposer des titres à des interprètes. Ces titres devraient à priori être d'une part enregistrés et figurés sur des cd (qui seront vendus) et d'autre part être joués en concert.

Je remplirai donc les conditions pour prétendre m'inscrire à la Sacem.

Il est bien évident que je tiens à toucher des droits d'auteurs, mais je veux à tout prix éviter la Sacem (pour les petits compositeurs comme moi, j'ai cru comprendre que ce n'était pas le top)

Ma question est la suivante : Auprès de qui d'autres puis-je me tourner ?

Merci d'avance pour vos réponses

[ Dernière édition du message le 31/08/2018 à 10:54:53 ]

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Bonjour saulhudson,

En effet ce n'est pas utile d'aller courir à la SACEM lorsqu'on se lance. Souvent les personnes font cet erreur car elles veulent soit protéger leurs œuvres soit toucher des droits.

Il faut savoir qu'en France une œuvre est automatiquement protégé ! Il suffit de prouver sa paternité de cette manière : envoyer une simple lettre recommandée à soi même, contenant un CD de la musique, une photo ou une copie de l’œuvre suffit pour s’en assurer les droits. Comme ça en cas de litige, l’ouverture de la lettre par une personne assermentée, comme une huissier ou un juge, suffira à régler toute question.

Pour ce qui est de toucher tes droits ça ne sert vraiment pas à grand chose s'ils ne sont pas diffuser à la télé, la radio ou sur des jeux vidéos. Tu ne fera que jeter de l'argent par les fenêtres en t'inscrivant à la SACEM si tu ne fais pas déjà beaucoup diffusé.

Je ne serai pas étonné que ton idée derrière la tête soit de pouvoir te générer des revenus passifs grâce à ta musique. Je sors des vidéo quotidiennement à ce sujet sur ma chaîne donc si tu veux en savoir plus tu peut cliquer sur le lien dans ma signature.

J'espère que ma réponse te sera utile, retiens bien que ce n'est parce que les droits d'auteurs ne permettent pas de vivre de la musique qu'il n'existe pas d'autres solutions.

Bon courage pour la suite !
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Merci Orni pour tes réponses éclairées.

Depuis que j'ai posté mon message, j'ai fini par m'inscrire auprès de la Sacem, non pas par plaisir mais parce que je n'avais pas d'autres solutions.
Certains de mes titres ont été signés en éditions et vont être diffusés (à petite & moyenne échelle). Le seul moyen pour prétendre toucher les droits relatifs (aussi lights soient ils) étaient l'inscription auprès de la Sacem.

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Bonjour, pourquoi avoir cet avis si négatif sur la Sacem ??? Je te conseillerais de les rencontrer si tu te produit car il y'avait des feuillets jaunes je ne sais pas si c'est toujours valable mais cela peux te permettre de toucher des droits supplémentaires, c'est toujours bon à prendre...
Ensuite il y'a l'Adami pour ce qui est des droits voisins (interprete, soit musicien ou chanteur), et vu que tu as un éditeur les droits voisins de productions ne s'applique pas dans ton cas.

[ Dernière édition du message le 22/10/2018 à 13:38:10 ]

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Si je m'en tiens aux nombreux avis et commentaires des "petits" compositeurs comme moi, la plupart sont assez critiques sur le versement des droits d'auteurs.
Après, ce n'est pas que je sois négatif, je voulais juste éviter de passer par eux, mais je n'ai eu d'autres choix.

Cependant je l'ai dernièrement contacté par mail et ils ont été très réactifs et précis dans leur réponse.
6
il y a des tas d'alternative à la SACEM bien entendu je te laisse le soin de les trouver sur la toile( SABAM SUISA)
Mais il faut savoir de quoi on parle en ce qui concerne la protection d'une oeuvre de multiples pistes peuvent être explorées,l'envoi d'une lettre recommandée à soi même, bien entendu il ne faut pas l'ouvrir,l'emploi d'une enveloppe soldo,le recours à un huissier ou bien encore un notaire mais tous ces moyens ne garantiront qu'une date huissiers et notaires n'ont pas les moyens de vous garantir la paternité effective d'une oeuvre en effet seule la sacem ou autre ont les moyens de faire la recherche et vous garantir qu'à l'autre bout de la planète un musicien n'a pas déposé le même thème musical que vous.
De plus dans ton cas précis si il y a pressage de cd les éditeurs phonographiques vont payer des droits SDRM on ne peut pas faire autrement dans ces droits il y a une partie qui te revient elle te sera versée par la SACEM dont la SDRM est la branche financière,si tu n'a pas déposée ton oeuvre à la SACEM il te faudra recourir aux services d'un éditeur qui fera cela pour toi moyennant au minimum 1/3 de tes droits c'est la part que réserve la SACEM aux éditeurs.
De plus si tes oeuvres sont distribuées numériquement le distributeur numérique générera 2 codes qui permettront à la SACEM de percevoir tes droits que ce soit du streaming ou du tracks download ou du batch download et cela sur toutes les plateformes en contrat avec ton distributeur numérique.
Et de plus tu toucheras une plus ou moins grosse part en fonction de ton statut des droits de répartition sur les supports vierges (cd,cd rom clé usb etc).
Il est évident que l'on perçoit des droits plus ou moins importants en fonction de l'audience que l'on a,de la jauge des salles de spectacles ou sont interprétés tes titres faut pas rêver la SACEM n'est pas une association caritative ayant pour but de prendre en charge les artistes maudits.
Plus on t'écoute plus on te vois en concert et plus tu génère de droit,normal il n'y a pas la même audience au Bar des sports qu'à Bercy.
Etant sociétaire depuis prés de 20 ans tu amortiras ton investissement de l'ordre de 144 euros.
De plus madame SACEM ira chercher tes droits sur toute la terre et sa banlieue proche pour peu que tu en déclare la diffusion d'ou l'importance si tu grossit(en terme de diffusion ton régime alimentaire étant une autre histoire) de se faire accompagner par un éditeur de musique qui ira récupérer les play list dans tous les podcast des émissions ou tu as été diffusé.
Par contre petit bémol dans ce qui pourrait être une vue enchanteresse de la SACEM une fois vos oeuvres déposées et vous même reconnu sociétaire de la SACEM plus question de participer à des compilations libres de droits à moins d'utiliser un alias ou de simplement ne pas revendiquer la paternité de l'oeuvre.
Mais au delà des droits d'auteurs il y a quand même une chose importante à travers vos droits vous sont prélevées les cotisations vieillesse et sécu ce qui est quand même le premier pas dans une démarche de professionnalisation.
Pour en finir le groupe dont je m'occupe qui est un groupe en devenir a eu la chance cette année d'être sélectionné pour participer à une pour compilation tirée à 5000 exemplaires et a vu 3 de ses titres illustrer un film d'entreprise qui a été visionné par plus de 27000 personnes autant vous dire qu'ils seront au moment de la répartition très heureux d'êtres tous à la SACEM.
7
Citation :
je veux à tout prix éviter la Sacem (pour les petits compositeurs comme moi, j'ai cru comprendre que ce n'était pas le top

La Sacem est la première société d'auteur dans le monde, elle fait son travail au plus près des diffusions réelles, alors que les sociétés anglo-saxonnes par exemple, travaillent au forfait (plus tu es connu plus tu touches)..

Citation :
Tu ne fera que jeter de l'argent par les fenêtres en t'inscrivant à la SACEM

C'est vrai si tu fais quelques morceaux et que tu arrêtes. C'est totalement faux si tu as envie d'avoir plus de projets, d'en vivre un jour. L'inscription Sacem (qui est modique) te sera largement remboursée !!
Ça me fait penser à un chauffeur de taxi qui ne voudrait pas acheter de voiture juste pour transporter quelques clients :-D


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