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bernardbres
« Claquant et cristallin »
Publié le 27/12/15 à 23:25
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
CARACTÉRISTIQUES
Série limitée
Corps en aulne américain sélectionné
Manche vissé en érable canadien
Touche érable
Diapason: 648 mm
Largeur au sillet: 43 mm
Rayon du manche: 300 mm
21 frettes
Repères "points" en nacre
Filet de manche en nacre
Tête "enroulée"
3 micros Burns Rez-O-Matik US avec aimants Alnico, micros fabriqués à la main d'après les spécifications de 1964
1 réglage de volume
2 réglages de tonalité
Sélecteur 5 positions (Push/Pull Tone 2 pour ajout systématique micro manche)
Pickguard nacre blanche
Chevalet Burns Deluxe
Vibrato Burns Rez-O-Tube avec signature gravée Hank Marvin
Mécaniques Burns Deluxe
Accastillage chromé
Barre de réglage (Truss Rod) Burns Gear-O-Matik Gearbox
Poids: env. 4,6 kg
Couleur: Guards Red
Etui rigide Burns, sangle en cuir Burns, accessoires et certificat d'authenticité numéroté et signé à la main par Hank Marvin incl.
Finition sans nuages, qui justifie la mention "excellent" sur le rapport qualité prix ainsi que quelques originalités. Je possède par ailleurs une autre Burns (Brian May) et là non plus, rien à dire sur le fini.
Nous sommes ici loin d'une guitare polyvalente. Les autres avis donnés sur ce produit confirment qu'il vise d'abord les aficionados des Shadows et autres sonorités typiques du début des sixties. Le look "cow-boy à franges" et le vibrato si particulier ne conviendront pas à tous. N'étant pas moi-même un puriste des années 60 (bien que séduit dans ma petite enfance par "Apache" joué par les orchestres de bal), je vais orienter mon avis vers une comparaison avec la strat, dont cette Burns est finalement très proche de par sa conception.
De prime abord, la guitare est plutôt lourde, le corps est celui d'une strat bon poids, et l'artillerie métallique du vibrato n'arrange rien. Côté manche, on est plutôt sur un profil en V, pas très marqué, mais on sent bien la différence avec le manche de la strat ou de la télé. Ne convient donc pas a priori à ceux qui recherchent un jeu ultrarapide. Cette impression est compensée par un vernis brillant et lisse qui facilite les glissés et démanchés. Les frettes sont plutôt agréables de ce côté là du jeu, on peut aller assez facilement vers un jeu coulé.
Côté vibrato, un petit plus avec les tubes du rez-O-matic dans lesquels passent les cordes et qui apportent quelques aigus aux notes, façon cymbalette, en soutenant un peu la note. La poignée n'est pas destinée à être prise à pleine main pendant des phases de jeu, mais plutôt à être manipulé du bout des doigts sur les notes tenues (voir le son si caractéristique d'Hank Marvin). Si l'on ajoute à cela la limite de l'action (1 ton au grand maximum), on élimine du coup les fans du "diver bomb" et du Floyd Rose.
Enfin, côté sons, le choix des bois et de la touche érable nous amènent du côté du claquant et du respect de la distinction des notes des accords. (A noter qu'il n'existe que deux finitions : rouge touche érable, blanche touche palissandre.) Le funky, façon accord en cocotte, ou slap, y trouvera son compte. Les micros apportent indéniablement une touche vintage, plus mordants, moins "soufflants" je trouve que les micros Fender, tout en conservant assez d'aigus pour justifier le qualificatif de cristallin. Les positions intermédiaires sont intéressantes (la 4 notamment), de même qu'en tirant le potar tonalité on active le micro manche, ce qui permet d'avoir les 3 micros simultanément (position 2), ou le micro manche plus le micro chevalet (position 1). Avec ce type de micro, on trouve une pleine justification à l'utilisation des potars de tonalité, même en son clair, qui permet d'atténuer leur coté agressif.
En conclusion, moins polyvalente, moins passe-partout que la strat, la Burns Hank Marvin offre néanmoins de bonnes possibilités d'expression (et surtout un plus d'expressivité) dans des registres tels que le blues (V. plutôt des guitaristes comme SRV ou Roben Ford), la country (et les solos de Mark Knopfler), la pop-rock des années 60, la variété. L'instrument se prête à tous types d'effets, à condition de ne pas rechercher l'épaisseur et d'apprécier la légèreté.
Série limitée
Corps en aulne américain sélectionné
Manche vissé en érable canadien
Touche érable
Diapason: 648 mm
Largeur au sillet: 43 mm
Rayon du manche: 300 mm
21 frettes
Repères "points" en nacre
Filet de manche en nacre
Tête "enroulée"
3 micros Burns Rez-O-Matik US avec aimants Alnico, micros fabriqués à la main d'après les spécifications de 1964
1 réglage de volume
2 réglages de tonalité
Sélecteur 5 positions (Push/Pull Tone 2 pour ajout systématique micro manche)
Pickguard nacre blanche
Chevalet Burns Deluxe
Vibrato Burns Rez-O-Tube avec signature gravée Hank Marvin
Mécaniques Burns Deluxe
Accastillage chromé
Barre de réglage (Truss Rod) Burns Gear-O-Matik Gearbox
Poids: env. 4,6 kg
Couleur: Guards Red
Etui rigide Burns, sangle en cuir Burns, accessoires et certificat d'authenticité numéroté et signé à la main par Hank Marvin incl.
Finition sans nuages, qui justifie la mention "excellent" sur le rapport qualité prix ainsi que quelques originalités. Je possède par ailleurs une autre Burns (Brian May) et là non plus, rien à dire sur le fini.
Nous sommes ici loin d'une guitare polyvalente. Les autres avis donnés sur ce produit confirment qu'il vise d'abord les aficionados des Shadows et autres sonorités typiques du début des sixties. Le look "cow-boy à franges" et le vibrato si particulier ne conviendront pas à tous. N'étant pas moi-même un puriste des années 60 (bien que séduit dans ma petite enfance par "Apache" joué par les orchestres de bal), je vais orienter mon avis vers une comparaison avec la strat, dont cette Burns est finalement très proche de par sa conception.
De prime abord, la guitare est plutôt lourde, le corps est celui d'une strat bon poids, et l'artillerie métallique du vibrato n'arrange rien. Côté manche, on est plutôt sur un profil en V, pas très marqué, mais on sent bien la différence avec le manche de la strat ou de la télé. Ne convient donc pas a priori à ceux qui recherchent un jeu ultrarapide. Cette impression est compensée par un vernis brillant et lisse qui facilite les glissés et démanchés. Les frettes sont plutôt agréables de ce côté là du jeu, on peut aller assez facilement vers un jeu coulé.
Côté vibrato, un petit plus avec les tubes du rez-O-matic dans lesquels passent les cordes et qui apportent quelques aigus aux notes, façon cymbalette, en soutenant un peu la note. La poignée n'est pas destinée à être prise à pleine main pendant des phases de jeu, mais plutôt à être manipulé du bout des doigts sur les notes tenues (voir le son si caractéristique d'Hank Marvin). Si l'on ajoute à cela la limite de l'action (1 ton au grand maximum), on élimine du coup les fans du "diver bomb" et du Floyd Rose.
Enfin, côté sons, le choix des bois et de la touche érable nous amènent du côté du claquant et du respect de la distinction des notes des accords. (A noter qu'il n'existe que deux finitions : rouge touche érable, blanche touche palissandre.) Le funky, façon accord en cocotte, ou slap, y trouvera son compte. Les micros apportent indéniablement une touche vintage, plus mordants, moins "soufflants" je trouve que les micros Fender, tout en conservant assez d'aigus pour justifier le qualificatif de cristallin. Les positions intermédiaires sont intéressantes (la 4 notamment), de même qu'en tirant le potar tonalité on active le micro manche, ce qui permet d'avoir les 3 micros simultanément (position 2), ou le micro manche plus le micro chevalet (position 1). Avec ce type de micro, on trouve une pleine justification à l'utilisation des potars de tonalité, même en son clair, qui permet d'atténuer leur coté agressif.
En conclusion, moins polyvalente, moins passe-partout que la strat, la Burns Hank Marvin offre néanmoins de bonnes possibilités d'expression (et surtout un plus d'expressivité) dans des registres tels que le blues (V. plutôt des guitaristes comme SRV ou Roben Ford), la country (et les solos de Mark Knopfler), la pop-rock des années 60, la variété. L'instrument se prête à tous types d'effets, à condition de ne pas rechercher l'épaisseur et d'apprécier la légèreté.