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revega « MIAMI '808' TO THE BEAT!!! »
Publié le 16/12/15 à 09:03
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Acidlab a depuis un bon moment fait sa 'notoriété' sur le clonage de certains appareils à la Roland depuis passés à la postérité sinon la collectionite. Klaus, sympathique dirigeant de la marque à donc bien oeuvré dans ce sens en fabriquant habilement les clones de la TB303 'Bassline', de la Tr606 'Dumatix' et finalement de la TR808 sous le nom MIAMI.
Plutôt bien foutu dans sa robe de métal avec ses potards et sliders du même acabit la Miami présente bien et joue dans la cour des 'pro' sans problèmes. Seul les boutons du séquenceur/select peuvent laisser dubitatif quant à leur solidité mais après plusieurs semaines d'utilisation rien ne bouge et la sensibilité reste la même. Perso niveau look je la préfère 100 fois à la 808 dont la taille et le poids m'ont toujours paru démesurés.
La programmation est ultra simple et se fait via le potard 'TRACK-PATTERN' puis INST/SELCT et c'est parti! La possibilité de cumuler aisément jusqu'à 5 tracks de 16 pas en suivi permet de varier le jeu et d'apporter toutes les nuances nécessaires à une séquence rythmique. Ca à l'air de rien mais un paquet de machines soit disant plus poussées ne le permettent même pas…
Côté son:
16 instruments compose la Miami, à l'identique de la TR808 et même la sérigraphie est proche (à quelques exceptions près). Je n'ai pas eu le loisir de les jouer côte à côté, n'ayant pas eu l'occasion de tester une 808 récemment il ne me reste que le souvenir d'un ancien modèle. Bon autant le dire tout de suite, je n'ai senti, à l'exception de la taille et de l'ergonomie, que peu de différence! Certes quelques fonctions ont disparues comme le 'VARIATION BASIC & I-F', le 'FEEL IN TRIGGER' ou 'TAP TEMPO' mais gagne sur le nombre de mémoires et l'implémentation MIDI.
On pourra souligner parfois un réglage alternatif sur le Clap mais ça doit se régler sans soucis. Certains testes soulignent quelques nuances entre la 'matrice' et son 'rejeton' mais sinon c'est pas évident. Une fois lancée sur son séquenceur redoutable on comprends l'intérêt de posséder une machine hardware aux inévitables VST et autres émulations. C'est sur, c'est pas pareil, moins figé, moins abstrait et surtout nettement plus 'groovy' la MIAMI sonne divinement bien surtout sans effet, c'est là que l'on sent le caractère singulier de l'appareil. Avec le recul, j'ai même été un peu effaré par les soit disantes répliques proches de l''original' comme ils le disent. La Aira de Roland ne fait pas exception, ça ressemble, ça voudrait en être (marketing oblige), mais le 'son' est resté au vestiaire. On est loin de la patate de la MIAMI et, de surcroit de la TR808. En bref notre clone est une des plus fidèle soeur jumelle de sa génération (avec la Yocto sans l'oublier mais plus difficile à se procurer pour différents raisons).
Test:
La partie MIDI (seul modernité de la copie sur l'original) repose sur la possibilité de synchroniser la machine à une horloge externe ni plus ni moins. Pour la passer en MASTER il faudra passer par un câble 'Sync' un peu différent des câbles Midi standard.
Les sorties séparées permettront le travail de chaque instrument de manière indépendante, ça peut paraitre idiot mais quand il n'y en a pas on se sent vite limité.
La mémoire de l'appareil propose 12 pattern de 16 mémoires soit: 192 emplacements pour stocker vos séquences ce qui est, de mon point de vue, largement suffisant. En revanche la notion de mémoire s'arrête là et inutile de rêver à une quelconque édition des sons ou instruments. La Miami est un clone de chez clone avec ses avantages et ses limites comme l'original. Donc niveau programmation, modulation, sound design ce n'est clairement pas ici.
En bref si vous aimez le son de la TR808 que vous hurlez sur la navrante TR8 sortie par Roland Plastoc & Co et que, l'occase d'une machine vieille de 35 ans ne vous inspire pas vraiment confiance, jetez vous sur la MIAMI!. Avec elle, peu de chance d'être déçu et vous en avez pour un moment sans risque de panne ou défaut d'usure.
Pour + ou - 900 € (prix de la machine, frais de port et % divers) vous voilà face à une BAR finement construite, avec la patate qu'il faut et tous les atouts de l'originale, reprenant en toute simplicité la légende de la 808 là où, Roland, l'a commercialement enterrée.
ENJOY!!!
Plutôt bien foutu dans sa robe de métal avec ses potards et sliders du même acabit la Miami présente bien et joue dans la cour des 'pro' sans problèmes. Seul les boutons du séquenceur/select peuvent laisser dubitatif quant à leur solidité mais après plusieurs semaines d'utilisation rien ne bouge et la sensibilité reste la même. Perso niveau look je la préfère 100 fois à la 808 dont la taille et le poids m'ont toujours paru démesurés.
La programmation est ultra simple et se fait via le potard 'TRACK-PATTERN' puis INST/SELCT et c'est parti! La possibilité de cumuler aisément jusqu'à 5 tracks de 16 pas en suivi permet de varier le jeu et d'apporter toutes les nuances nécessaires à une séquence rythmique. Ca à l'air de rien mais un paquet de machines soit disant plus poussées ne le permettent même pas…
Côté son:
16 instruments compose la Miami, à l'identique de la TR808 et même la sérigraphie est proche (à quelques exceptions près). Je n'ai pas eu le loisir de les jouer côte à côté, n'ayant pas eu l'occasion de tester une 808 récemment il ne me reste que le souvenir d'un ancien modèle. Bon autant le dire tout de suite, je n'ai senti, à l'exception de la taille et de l'ergonomie, que peu de différence! Certes quelques fonctions ont disparues comme le 'VARIATION BASIC & I-F', le 'FEEL IN TRIGGER' ou 'TAP TEMPO' mais gagne sur le nombre de mémoires et l'implémentation MIDI.
On pourra souligner parfois un réglage alternatif sur le Clap mais ça doit se régler sans soucis. Certains testes soulignent quelques nuances entre la 'matrice' et son 'rejeton' mais sinon c'est pas évident. Une fois lancée sur son séquenceur redoutable on comprends l'intérêt de posséder une machine hardware aux inévitables VST et autres émulations. C'est sur, c'est pas pareil, moins figé, moins abstrait et surtout nettement plus 'groovy' la MIAMI sonne divinement bien surtout sans effet, c'est là que l'on sent le caractère singulier de l'appareil. Avec le recul, j'ai même été un peu effaré par les soit disantes répliques proches de l''original' comme ils le disent. La Aira de Roland ne fait pas exception, ça ressemble, ça voudrait en être (marketing oblige), mais le 'son' est resté au vestiaire. On est loin de la patate de la MIAMI et, de surcroit de la TR808. En bref notre clone est une des plus fidèle soeur jumelle de sa génération (avec la Yocto sans l'oublier mais plus difficile à se procurer pour différents raisons).
Test:
La partie MIDI (seul modernité de la copie sur l'original) repose sur la possibilité de synchroniser la machine à une horloge externe ni plus ni moins. Pour la passer en MASTER il faudra passer par un câble 'Sync' un peu différent des câbles Midi standard.
Les sorties séparées permettront le travail de chaque instrument de manière indépendante, ça peut paraitre idiot mais quand il n'y en a pas on se sent vite limité.
La mémoire de l'appareil propose 12 pattern de 16 mémoires soit: 192 emplacements pour stocker vos séquences ce qui est, de mon point de vue, largement suffisant. En revanche la notion de mémoire s'arrête là et inutile de rêver à une quelconque édition des sons ou instruments. La Miami est un clone de chez clone avec ses avantages et ses limites comme l'original. Donc niveau programmation, modulation, sound design ce n'est clairement pas ici.
En bref si vous aimez le son de la TR808 que vous hurlez sur la navrante TR8 sortie par Roland Plastoc & Co et que, l'occase d'une machine vieille de 35 ans ne vous inspire pas vraiment confiance, jetez vous sur la MIAMI!. Avec elle, peu de chance d'être déçu et vous en avez pour un moment sans risque de panne ou défaut d'usure.
Pour + ou - 900 € (prix de la machine, frais de port et % divers) vous voilà face à une BAR finement construite, avec la patate qu'il faut et tous les atouts de l'originale, reprenant en toute simplicité la légende de la 808 là où, Roland, l'a commercialement enterrée.
ENJOY!!!