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jeffdevigneux
Publié le 24/06/06 à 11:53
DRM1 MKII n'est pas une boîte à rythmes, mais un expander de sons de batterie.
Un midi in, un midi thru et pas de midi out; normal, puisque le DRM1 MKII ne génère aucune donnée midi, à quoi servirait un midi out ? Les messages midi, qu'il reçoit de votre séquenceur, sont des messages gate (note on, note off); il les interprète comme des messages d'impulsion (trig), de sortes que vous n'avez pas à vous soucier de la longueur de vos notes midi. A noter que la machine peut être modifiée lors de son achat, pour recevoir des commandes trig de votre séquenceur analogique préféré: dix entrées trig sont prévues à l'arrière, et normalement obturées dans la version midi standard; pouquoi dix entrées trig ? Parce que la machine délivre dix sons, répartis en huit synthétiseurs analogiques de sons de percussion et c'est tout. Les réglages d'usine sont les suivants: canal 10 pour l'ensemble et attribution d'un numero de note midi à chaque son; exemple: drum1: 36 (C1) drum2: 48 (C2) drum3: 41 (F1) multi: 50 (D2), etc. Heureusement qu'on peut changer tout ça par une manipulation, soigneusement décrite. Vous pouvez donc, en mode learn, affecter n'importe quelle note midi, sur n'importe quel canal midi à vos huit tranches.
La connectique audio est intéressante: Outre un master stéréo, chaque tranche est pourvue d'une sortie audio stéréo, utilisable en mono; dans ce dernier cas le son correspondant sera soustrait dans sa totalité au signal général; au contraire, si vous utilisez un cable stéréo-mono, le signal de l'instrument apparaîtra à la fois en solo et dans le mix. Mais l'intérêt de cette connectique est aussi d' autoriser une insertion d'effet dans la tranche, grâce à un cable en Y: le constructeur propose le DAF-1 ou le PH-16 à titre d'exemple.
En acceptant à contre-coeur l' idée qu'aucune édition en sys-ex des paramètres n'est possible, on peut rester dans la logique des concepteurs de l'engin et leur reprocher tout de même le fait qu'il n'aient pas permis qu'on affecte un groupe de touches à un son, de façon à créer des effets d'arpège ou des chromatismes; une seule note par son, c'est un peu frustrant! D'où une note moyenne:
UTILISATION
La disposition des synthétiseurs est simple et limpide: les trois tranches du haut sont dédiées aux drums, la quatrième est affectée à un synthé aux possibilités ( relativement) étendues, appelé multi; la snare vient ensuite; puis deux Hi Hat ( close et open) et enfin un clap. Le manuel, en Anglais ou en Allemand est clair et suffisant.
SONORITÉS
Au début, on aura tendance à programmer des sons réalistes, pour se familiariser à ce type de synthèse, assez déconcertante ! Ainsi les sons de drums sont générés par une onde sinus, qu'on fait varier en fréquence, avec son enveloppe et modulée par un LFO, (maxi: 500 Hz), lui-même contrôlé en fréquence et en intensité; un détail: je n'ai pas réussi à traduire le terme de needle pulse ( si quelqu'un veut bien me donner cette traduction, merci d'avance ). En tout cas j'ai pu obtenir de très beaux sons de Djumbe, avec une sensation de vibration de peau, plus réalistes que des samples !
Le son de la Snare, au contraire est généré par ce fameux needle pulse étouffé par le filtre, avec une noise, rajoutée après (!) avec une excellente reverb et des enveloppes.
Les cymbales paraissent un peu dicrètes et pourtant, elles s'imposent elles-aussi, dans un mix ! Bravo pour l'expression !
AVIS GLOBAL
Je l'utilise depuis un mois et elle correspond à ce que j'attendais: un synthétiseur analogique, dédié aux rythmes, en complément de ce que j'utilise déjà ou pour se substituer à d'autres. Bien sûr j'aurais préféré les excellentes facilités qu'offre une flash rom en complément des modules sonores, avec un midi in et out complet; mais ce n'est pas le même prix ! C'est un joli gadget sympa, mais peut-être pas indispensable.
Un midi in, un midi thru et pas de midi out; normal, puisque le DRM1 MKII ne génère aucune donnée midi, à quoi servirait un midi out ? Les messages midi, qu'il reçoit de votre séquenceur, sont des messages gate (note on, note off); il les interprète comme des messages d'impulsion (trig), de sortes que vous n'avez pas à vous soucier de la longueur de vos notes midi. A noter que la machine peut être modifiée lors de son achat, pour recevoir des commandes trig de votre séquenceur analogique préféré: dix entrées trig sont prévues à l'arrière, et normalement obturées dans la version midi standard; pouquoi dix entrées trig ? Parce que la machine délivre dix sons, répartis en huit synthétiseurs analogiques de sons de percussion et c'est tout. Les réglages d'usine sont les suivants: canal 10 pour l'ensemble et attribution d'un numero de note midi à chaque son; exemple: drum1: 36 (C1) drum2: 48 (C2) drum3: 41 (F1) multi: 50 (D2), etc. Heureusement qu'on peut changer tout ça par une manipulation, soigneusement décrite. Vous pouvez donc, en mode learn, affecter n'importe quelle note midi, sur n'importe quel canal midi à vos huit tranches.
La connectique audio est intéressante: Outre un master stéréo, chaque tranche est pourvue d'une sortie audio stéréo, utilisable en mono; dans ce dernier cas le son correspondant sera soustrait dans sa totalité au signal général; au contraire, si vous utilisez un cable stéréo-mono, le signal de l'instrument apparaîtra à la fois en solo et dans le mix. Mais l'intérêt de cette connectique est aussi d' autoriser une insertion d'effet dans la tranche, grâce à un cable en Y: le constructeur propose le DAF-1 ou le PH-16 à titre d'exemple.
En acceptant à contre-coeur l' idée qu'aucune édition en sys-ex des paramètres n'est possible, on peut rester dans la logique des concepteurs de l'engin et leur reprocher tout de même le fait qu'il n'aient pas permis qu'on affecte un groupe de touches à un son, de façon à créer des effets d'arpège ou des chromatismes; une seule note par son, c'est un peu frustrant! D'où une note moyenne:
UTILISATION
La disposition des synthétiseurs est simple et limpide: les trois tranches du haut sont dédiées aux drums, la quatrième est affectée à un synthé aux possibilités ( relativement) étendues, appelé multi; la snare vient ensuite; puis deux Hi Hat ( close et open) et enfin un clap. Le manuel, en Anglais ou en Allemand est clair et suffisant.
SONORITÉS
Au début, on aura tendance à programmer des sons réalistes, pour se familiariser à ce type de synthèse, assez déconcertante ! Ainsi les sons de drums sont générés par une onde sinus, qu'on fait varier en fréquence, avec son enveloppe et modulée par un LFO, (maxi: 500 Hz), lui-même contrôlé en fréquence et en intensité; un détail: je n'ai pas réussi à traduire le terme de needle pulse ( si quelqu'un veut bien me donner cette traduction, merci d'avance ). En tout cas j'ai pu obtenir de très beaux sons de Djumbe, avec une sensation de vibration de peau, plus réalistes que des samples !
Le son de la Snare, au contraire est généré par ce fameux needle pulse étouffé par le filtre, avec une noise, rajoutée après (!) avec une excellente reverb et des enveloppes.
Les cymbales paraissent un peu dicrètes et pourtant, elles s'imposent elles-aussi, dans un mix ! Bravo pour l'expression !
AVIS GLOBAL
Je l'utilise depuis un mois et elle correspond à ce que j'attendais: un synthétiseur analogique, dédié aux rythmes, en complément de ce que j'utilise déjà ou pour se substituer à d'autres. Bien sûr j'aurais préféré les excellentes facilités qu'offre une flash rom en complément des modules sonores, avec un midi in et out complet; mais ce n'est pas le même prix ! C'est un joli gadget sympa, mais peut-être pas indispensable.