tomy377 « ARIA Pro II SB1000 (Matsumoku mon amour) »
Publié le 30/09/17 à 22:47
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Bonjour,
Alors là attention, on est en présence d'un superbe instrument !
La mienne date de 1980. A cette période, les marques japonaises comme Aria, Vantage.... etc, faisaient fabriquer leur produit dans la fameuse usine Matsumoku et cette basse est vraiment digne de tout le savoir-faire nippon
pour les caractéristiques technique :
-manche traversant
-24 frettes
-mécanique bain d'huile
-repères en nacre
-électronique active
-1 seul micro double bobinage
-le corps me semble être en acajou
-chevalet massif laiton
-touche ébène
La lutherie ;
Elle est juste exceptionnelle le manche traversant est en 7 plis(érable/noyer), pas très large, un peu épais . cette basse à la particularité d'avoir un espacement entre les cordes quasi identique entre le sillet et le chevalet. les frettes sont larges certainement des jumbos ? à confirmer ! les japs ont même poussé le vice à faire une petite plaque en bois hyper esthétique et bien ajustée pour dissimuler le truss rod
Le corps a une esthétique vraiment particulière, très moderne. Pas de "countour body" à l'avant bras droit, ça peut en rebuter certain.
le vernis est simplement hallucinant, super épais, genre 10 couches. le revers de la médaille c'est qu'il prend tous les pocs et que du coup l'envers du manche n'est pas aussi glissant qu'un manche satiné.
ATTENTION a un autre détail, la belle est lourde ! c'est une des plus lourdes que je possède. Par contre l'équilibre est parfait, d'où le nom de cette basse ; "SB" pour super balanced.
l'accastillage est vraiment aussi de qualité. Les mécaniques bain d'huile estampillées "aria pro II" sont fidèles au poste depuis 40 ans, les rééditions de la basse sont équipées en gotoh. Sillet/Chevalet en laiton comme la plaque arrière par contre c'est pas ce qui vieilli le mieux sur cet instrument ; il ya des traces d'oxydation apparut avec les années (due au vernis).
Avant de faire le point sur l'électronique je voulais parler du micro, ce dernier a un super design, il suit la courbure des cordes à la façon d'une rampe qu'on retrouve sur les basse comme le modèle signature de Gary Willis de chez Ibanez ou la Garisson de Fodera et la partie supérieur forme un super repose-pouce avec lequel on est de suite à l'aise, la main vient se caler dessus très naturellement.
Le plastique qui le fini à l'air inusable avec les années, une sorte de bakélite qui doit casser comme du verre si on le fait tomber. Il est vraiment spécifique à cette basse et je ne suis pas sûr qu'on le trouve dans le commerce. 4 Vis pour régler la hauteur et l'inclinaison, on l'ajuste comme on veut, que du bonheur !
L'électronique, la c'est la cerise sur le gateau ! on a une électronique active très gourmande ; 18 volts donc 2 piles. le tableau de bord affiche :
-1 tonalité
-1 varitone
-1switch on/off (pour le varitone)
- 1 volume
Volume/tonalité, tout le monde connaît. Alors on passe au varitone qui est vraiment la pièce maitresse :
6 positions, du plus brillant au plus rond, donc beaucoup de possibilités. on trouve forcément son bonheur. Pour ma part j'utilise principalement 2 positions que je peaufine grâce à la tonalité.
ATTENTION,petite particularité, le switch permet de débrayer le varitone, pas de passage en mode passif/actif, DONC PAS DE PILE... PAS DE SON !
On n'a pas de différence de volume entre le on/off (la position off a un super son au passage et le volume/tonalité reste utilisable)
La cavité de l'électronique est une usine à gaz, je l'ai de suite refermée et pourtant j'aime bien comprendre le fonctionnement de mes instruments. Au passage peinture graphite, plaque laiton la cage de faraday remplit son rôle : pas de souffle.
Un autre truc que j'ai noté, la plaque arrière est divisée en 2,un compartiment que l'on ouvre pas ou peu pour l'électronique. cette partie est vissée avec des vis à bois tout à fait classique. l'autre partie qui contient les piles et qui doit être ouverte plus souvent, est fixée avec des vis à écrou et l'écrou se trouve dans le corps de la basse ce qui permet d'ouvrir et refermer à volonté sans détériorer le pas de vis. Cette particularité je ne l'ai vue que sur mon Alembic, preuve d'une lutherie au top.
Mon avis sur cette basse est super positif, il faut vraiment comprendre que l'on à affaire à un concept de basse très particulier. il ne s'agit en aucun cas d'un clone de basse américaine venu d'Asie, ce n'est pas une "presque musicman" ou une "peut-être precision" parce qu'elle n'a qu'un seul micro. Cette basse a tout ce qu'il faut pour séduire un bassiste qui recherche un son autre que les grands classiques comme la jazz bass. Pour preuve de grands bassistes comme Jack BRUCE, John TAYLOR (duran duran), Cliff BURTON (Metallica) et bien d'autres l'ont utilisé.
Toutes les techniques de jeux sont réalisables mais le jeux aux doigts au niveau du micro sonne énorme, avec beaucoup de sustain. Je trouve que le jeu en slap ou au médiator sonne mieux sur d'autres basses... ça sonne quand même très bien !
Cette basse me parait très polyvalente tant elle a une bonne puissance pour des musiques comme le METAL, mais elle a beaucoup de finesse pour s'adapter a un registre plus soft comme le jazz avec de très jolis mediums.
NB : lorsque j'étais à la recherche de cette basse, les modèles vintages du début des 80's que j'ai trouvé d'occasion étaient pour la plupart trafiqués voir dans certain cas massacrés, la modification la plus répandue étant l'électronique et les micros, ce qui outre entrainait une perte de valeur (pour une basse qui coûte entre 650€ à 1k€ suivant état, flycase ou pas... etc)mais surtout faisait perdre toute sa personnalité à l'instrument.
Merci à+
Alors là attention, on est en présence d'un superbe instrument !
La mienne date de 1980. A cette période, les marques japonaises comme Aria, Vantage.... etc, faisaient fabriquer leur produit dans la fameuse usine Matsumoku et cette basse est vraiment digne de tout le savoir-faire nippon
pour les caractéristiques technique :
-manche traversant
-24 frettes
-mécanique bain d'huile
-repères en nacre
-électronique active
-1 seul micro double bobinage
-le corps me semble être en acajou
-chevalet massif laiton
-touche ébène
La lutherie ;
Elle est juste exceptionnelle le manche traversant est en 7 plis(érable/noyer), pas très large, un peu épais . cette basse à la particularité d'avoir un espacement entre les cordes quasi identique entre le sillet et le chevalet. les frettes sont larges certainement des jumbos ? à confirmer ! les japs ont même poussé le vice à faire une petite plaque en bois hyper esthétique et bien ajustée pour dissimuler le truss rod
Le corps a une esthétique vraiment particulière, très moderne. Pas de "countour body" à l'avant bras droit, ça peut en rebuter certain.
le vernis est simplement hallucinant, super épais, genre 10 couches. le revers de la médaille c'est qu'il prend tous les pocs et que du coup l'envers du manche n'est pas aussi glissant qu'un manche satiné.
ATTENTION a un autre détail, la belle est lourde ! c'est une des plus lourdes que je possède. Par contre l'équilibre est parfait, d'où le nom de cette basse ; "SB" pour super balanced.
l'accastillage est vraiment aussi de qualité. Les mécaniques bain d'huile estampillées "aria pro II" sont fidèles au poste depuis 40 ans, les rééditions de la basse sont équipées en gotoh. Sillet/Chevalet en laiton comme la plaque arrière par contre c'est pas ce qui vieilli le mieux sur cet instrument ; il ya des traces d'oxydation apparut avec les années (due au vernis).
Avant de faire le point sur l'électronique je voulais parler du micro, ce dernier a un super design, il suit la courbure des cordes à la façon d'une rampe qu'on retrouve sur les basse comme le modèle signature de Gary Willis de chez Ibanez ou la Garisson de Fodera et la partie supérieur forme un super repose-pouce avec lequel on est de suite à l'aise, la main vient se caler dessus très naturellement.
Le plastique qui le fini à l'air inusable avec les années, une sorte de bakélite qui doit casser comme du verre si on le fait tomber. Il est vraiment spécifique à cette basse et je ne suis pas sûr qu'on le trouve dans le commerce. 4 Vis pour régler la hauteur et l'inclinaison, on l'ajuste comme on veut, que du bonheur !
L'électronique, la c'est la cerise sur le gateau ! on a une électronique active très gourmande ; 18 volts donc 2 piles. le tableau de bord affiche :
-1 tonalité
-1 varitone
-1switch on/off (pour le varitone)
- 1 volume
Volume/tonalité, tout le monde connaît. Alors on passe au varitone qui est vraiment la pièce maitresse :
6 positions, du plus brillant au plus rond, donc beaucoup de possibilités. on trouve forcément son bonheur. Pour ma part j'utilise principalement 2 positions que je peaufine grâce à la tonalité.
ATTENTION,petite particularité, le switch permet de débrayer le varitone, pas de passage en mode passif/actif, DONC PAS DE PILE... PAS DE SON !
On n'a pas de différence de volume entre le on/off (la position off a un super son au passage et le volume/tonalité reste utilisable)
La cavité de l'électronique est une usine à gaz, je l'ai de suite refermée et pourtant j'aime bien comprendre le fonctionnement de mes instruments. Au passage peinture graphite, plaque laiton la cage de faraday remplit son rôle : pas de souffle.
Un autre truc que j'ai noté, la plaque arrière est divisée en 2,un compartiment que l'on ouvre pas ou peu pour l'électronique. cette partie est vissée avec des vis à bois tout à fait classique. l'autre partie qui contient les piles et qui doit être ouverte plus souvent, est fixée avec des vis à écrou et l'écrou se trouve dans le corps de la basse ce qui permet d'ouvrir et refermer à volonté sans détériorer le pas de vis. Cette particularité je ne l'ai vue que sur mon Alembic, preuve d'une lutherie au top.
Mon avis sur cette basse est super positif, il faut vraiment comprendre que l'on à affaire à un concept de basse très particulier. il ne s'agit en aucun cas d'un clone de basse américaine venu d'Asie, ce n'est pas une "presque musicman" ou une "peut-être precision" parce qu'elle n'a qu'un seul micro. Cette basse a tout ce qu'il faut pour séduire un bassiste qui recherche un son autre que les grands classiques comme la jazz bass. Pour preuve de grands bassistes comme Jack BRUCE, John TAYLOR (duran duran), Cliff BURTON (Metallica) et bien d'autres l'ont utilisé.
Toutes les techniques de jeux sont réalisables mais le jeux aux doigts au niveau du micro sonne énorme, avec beaucoup de sustain. Je trouve que le jeu en slap ou au médiator sonne mieux sur d'autres basses... ça sonne quand même très bien !
Cette basse me parait très polyvalente tant elle a une bonne puissance pour des musiques comme le METAL, mais elle a beaucoup de finesse pour s'adapter a un registre plus soft comme le jazz avec de très jolis mediums.
NB : lorsque j'étais à la recherche de cette basse, les modèles vintages du début des 80's que j'ai trouvé d'occasion étaient pour la plupart trafiqués voir dans certain cas massacrés, la modification la plus répandue étant l'électronique et les micros, ce qui outre entrainait une perte de valeur (pour une basse qui coûte entre 650€ à 1k€ suivant état, flycase ou pas... etc)mais surtout faisait perdre toute sa personnalité à l'instrument.
Merci à+