Anonyme
Publié le 05/04/10 à 03:22
Basse américaine produite de 80 à 87 (d'ailleurs, quasiment que ces deux années...en 80 pour lancer le
modèle, et en 87 avant le rachat de Gibson) et qui existe en trois couleurs : noire, marron ou polar white (la mienne est polar white mais du fait de ses 25 ans, le blanc est devenu ivoire et avec l'aspect légèrement nacré, c'est absolument splendide et très réactif à la lumière ambiante).
D'après les infos que j'ai obtenues, elle a été produite à moins de 500 exemplaires pour le monde car Gibson a toujours eu du mal à s'imposer dans le domaine de la basse, et surtout cette marque a toujours eu du mal à imposer de nouveaux modèles tant elle vit de modèles créés et conçus dans les années 50 et 60 qu'elle fait tout doucement évoluer (et ça en énerve pas mal d'ailleurs !).
D'après une info obtenue directement chez Gibson, cette basse a été en réalité produite à 347 exemplaires commercialisés et une cinquantaine en endorsement, démo, salon, etc.
Corps en acajou, manche traversant également en acajou, doté de 22 cases, touche en ébène avec inserts en nacre, deux humbuckers (l'électronique a été emprunté à la firebird), deux volumes et une tonalité.
La tête est celle de la flying V et accueille une magnifique Gibson IV en nacre de type mother of pearl, et le corps reprend une découpe de type precision sans pickgard.
L'acastillage est très haut de gamme : mécaniques à bain d'huile Gibson (sans doute des Schaller), chevalet à roulement, pontets 3D, strap locks d'origine, le tout en noir.
UTILISATION
Le manche est assez large mais pas trop épais. Il est assez rigide et un peu claquant (touche ébène...).
Le poids est raisonnable mais c'est tout de même une basse assez lourde (comme une précision).
L'accès aux dernières cases se fait sans problème dans la mesure où la forme fenderienne n'handicape pas les mouvements. Du coup, avec un son quasiment similaire à la Firebird, nous ne sommes plus limités aux 17 cases effectivement accessibles de cette dernière !!!
SONORITÉS
Cette basse est très ancrée rock...70ies, 80ies, 90ies, gros rock qui tâche, tout y passe. Au médiator ou aux doigts, on retrouve le ronflant de la Firebird et la présence de l'acajou. Le son se détache du reste des instruments car il a une attaque assez claire et une très belle présence dans le bas-medium.
Sur ampeg ou sur un ampli un peu roots, elle excellera. Sur des amplis plus modernes ou hifiesques, je pense que l'on sera sans doute un peu contre-nature parce que c'est une basse passive, assez medium et avec une grosse présence et une impressionnante épaisseur sonore.
Les deux micros, bien qu'apparemment identiques sont très complémentaires et permettent d'obtenir une belle palette de sonorités sans pour autant trahir le tempérament rockeur de la belle.
Bluffante avec un ampli flat, elle devient redoutable dès que l'on accentue l'aigu et le grave...et de toutes mes basses, elle est sans aucune doute celle qui accepte le mieux les distos, overdrives et fuzz.
Notamment sur un SVT Ampeg, lorsque l'on charge le drive pour faire cruncher le préampli...cette basse se met à ronronner, et l'assise rythmique est instantanée !
En coupant un peu les aigus, elle s'ouvre alors au reggae, au blues, au rock'n'roll...
AVIS GLOBAL
Raisonnablement, je mets 9 partout car car cette basse est un instrument assez spécifique, assez exclusif qui ne permettra pas d'envisager tous les genres musicaux mais qui excellera pour peu qu'elle soit employée à bon escient. Contrairement à plusieurs basses Gibson préalablement essayées, cette basse nous met tout de suite en confiance, offre des sonorités facilement exploitables et une jouabilité rarement rencontrée sur les autres modèles de la marque.
Du fait de sa rareté, elle peut se négocier assez chère ($2000 à $2500 pour un modèle en très bon état et non transformé -prix constatés sur des sites de vente d'instruments vintage aux US-) ou une misère si vous avez un peu de chance car c'est un instrument méconnu (mais bon, vu le tout petit nombre en circulation, je ne crois pas qu'il faille trop croire au père Noel).
En 1987, cette basse coutait environ 12000F (1800€), soit le prix de 3 Fender Precision US (qui coutait à la même époque un peu plus de 4000F...Gibson visait le haut de gamme et une clientèle huppée (qui a dit comme toujours ?) mais le succès n'a pas été au rendez-vous, ce qui est somme-toute assez logique : on ne peut pas à la fois viser le haut du panier, et attraper plein de monde !
D'après les infos que j'ai pu glaner ici et là, cette basse a été jouée par Adam Clayton (U2), Lemmy (motorhead), Kravitz (studio) ainsi que le bassiste qui a remplacé Paul Simonon lors de la dernière tournée des Clash.
Petite précision pour finir, la demoiselle de la photo n'est pas livrée avec la basse...mais quelque part c'est tant mieux car elle a un geste assez vulgaire -et je n'aime pas la vulgarité chez une femme !- et en plus, cette photo datant des années 80, si la donzelle semble avoir 25 ans environ... aujourd'hui elle en a entre 50 et 55 !
modèle, et en 87 avant le rachat de Gibson) et qui existe en trois couleurs : noire, marron ou polar white (la mienne est polar white mais du fait de ses 25 ans, le blanc est devenu ivoire et avec l'aspect légèrement nacré, c'est absolument splendide et très réactif à la lumière ambiante).
D'après les infos que j'ai obtenues, elle a été produite à moins de 500 exemplaires pour le monde car Gibson a toujours eu du mal à s'imposer dans le domaine de la basse, et surtout cette marque a toujours eu du mal à imposer de nouveaux modèles tant elle vit de modèles créés et conçus dans les années 50 et 60 qu'elle fait tout doucement évoluer (et ça en énerve pas mal d'ailleurs !).
D'après une info obtenue directement chez Gibson, cette basse a été en réalité produite à 347 exemplaires commercialisés et une cinquantaine en endorsement, démo, salon, etc.
Corps en acajou, manche traversant également en acajou, doté de 22 cases, touche en ébène avec inserts en nacre, deux humbuckers (l'électronique a été emprunté à la firebird), deux volumes et une tonalité.
La tête est celle de la flying V et accueille une magnifique Gibson IV en nacre de type mother of pearl, et le corps reprend une découpe de type precision sans pickgard.
L'acastillage est très haut de gamme : mécaniques à bain d'huile Gibson (sans doute des Schaller), chevalet à roulement, pontets 3D, strap locks d'origine, le tout en noir.
UTILISATION
Le manche est assez large mais pas trop épais. Il est assez rigide et un peu claquant (touche ébène...).
Le poids est raisonnable mais c'est tout de même une basse assez lourde (comme une précision).
L'accès aux dernières cases se fait sans problème dans la mesure où la forme fenderienne n'handicape pas les mouvements. Du coup, avec un son quasiment similaire à la Firebird, nous ne sommes plus limités aux 17 cases effectivement accessibles de cette dernière !!!
SONORITÉS
Cette basse est très ancrée rock...70ies, 80ies, 90ies, gros rock qui tâche, tout y passe. Au médiator ou aux doigts, on retrouve le ronflant de la Firebird et la présence de l'acajou. Le son se détache du reste des instruments car il a une attaque assez claire et une très belle présence dans le bas-medium.
Sur ampeg ou sur un ampli un peu roots, elle excellera. Sur des amplis plus modernes ou hifiesques, je pense que l'on sera sans doute un peu contre-nature parce que c'est une basse passive, assez medium et avec une grosse présence et une impressionnante épaisseur sonore.
Les deux micros, bien qu'apparemment identiques sont très complémentaires et permettent d'obtenir une belle palette de sonorités sans pour autant trahir le tempérament rockeur de la belle.
Bluffante avec un ampli flat, elle devient redoutable dès que l'on accentue l'aigu et le grave...et de toutes mes basses, elle est sans aucune doute celle qui accepte le mieux les distos, overdrives et fuzz.
Notamment sur un SVT Ampeg, lorsque l'on charge le drive pour faire cruncher le préampli...cette basse se met à ronronner, et l'assise rythmique est instantanée !
En coupant un peu les aigus, elle s'ouvre alors au reggae, au blues, au rock'n'roll...
AVIS GLOBAL
Raisonnablement, je mets 9 partout car car cette basse est un instrument assez spécifique, assez exclusif qui ne permettra pas d'envisager tous les genres musicaux mais qui excellera pour peu qu'elle soit employée à bon escient. Contrairement à plusieurs basses Gibson préalablement essayées, cette basse nous met tout de suite en confiance, offre des sonorités facilement exploitables et une jouabilité rarement rencontrée sur les autres modèles de la marque.
Du fait de sa rareté, elle peut se négocier assez chère ($2000 à $2500 pour un modèle en très bon état et non transformé -prix constatés sur des sites de vente d'instruments vintage aux US-) ou une misère si vous avez un peu de chance car c'est un instrument méconnu (mais bon, vu le tout petit nombre en circulation, je ne crois pas qu'il faille trop croire au père Noel).
En 1987, cette basse coutait environ 12000F (1800€), soit le prix de 3 Fender Precision US (qui coutait à la même époque un peu plus de 4000F...Gibson visait le haut de gamme et une clientèle huppée (qui a dit comme toujours ?) mais le succès n'a pas été au rendez-vous, ce qui est somme-toute assez logique : on ne peut pas à la fois viser le haut du panier, et attraper plein de monde !
D'après les infos que j'ai pu glaner ici et là, cette basse a été jouée par Adam Clayton (U2), Lemmy (motorhead), Kravitz (studio) ainsi que le bassiste qui a remplacé Paul Simonon lors de la dernière tournée des Clash.
Petite précision pour finir, la demoiselle de la photo n'est pas livrée avec la basse...mais quelque part c'est tant mieux car elle a un geste assez vulgaire -et je n'aime pas la vulgarité chez une femme !- et en plus, cette photo datant des années 80, si la donzelle semble avoir 25 ans environ... aujourd'hui elle en a entre 50 et 55 !