Cette Ibanez edc 700 est, je crois, de facture coréenne.
Elle dispose de 24 cases accessibles, de deux micros made in ibanez, d'un chevalet... eh bien un chevalet, voilà... De chez ibanez, disposant de pas mal de réglages tout de même. Cette basse est en "luthite", traduisons par "plastique".
Pour ce qui est des réglages, c'est assez riche : une balance, un volume, un volume et une fréquence pour les mids.

UTILISATION

Le manche est vraiment très fin, à la limite de l'inquiétant, mais finalement assez solide, capable de supporter de gros tirants sans vous faire de frayeurs. Malheureusement, sa finition (un vernis qui fait rêver au bois) accroche en dessous.
Sa forme bizzaroide laisse un accès bien sympa aux aigus. Ergodyne pour ergonomie, bon là c'est pas trop mal... C'est laid (les godemichés en guise de cornes) mais relativement pratique. Chaque courbe est pratique, on se cale bien dessus, pas de problème. Pour ce qui est du poids, on aurait pu espérer mieux pour du plastoc, mais non, pas de miracle.
Pour ce qui est d'obtenir un son correct, fuyez cette basse. Surtout au médiator, son électronique vous martyrisera les oreilles à grands coups de pics nauséabonds. C'est creux, la playschool bass est à la rigueur jouable aux doigts, mais bon...

SONORITÉS

Je pratique une sorte de hardcore-grind et c'est là que le bât blesse. Rien dans cette basse ne motive.
C'est laid, même branché à de la très grosse amplification.
On obtiend à la rigueur un son gavé de basses ultra rondes, mais sans aucune personnalité.

AVIS GLOBAL

J'ajouterais qu'elle est affreusement fragile, surtout ces horribles potards emplilés.
Voilà, vive le bois....