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kinder_guano « trop de défauts rédhibitoires pour moi... »
Publié le 08/03/07 à 07:53
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Basse 4 cordes Warwick made in Germany avec une gueule de chtite brute, entre ses teintes satinées et ses micros impressionnants.
- corps swamp ash, teinté noir mat et huilé, laissant vraiment apparaître les veines du bois.
- Manche vissé, en laminé ovangkol 3 parties, finition huilée.
- Diapason 34''
- Touche wenge, 24 frettes mediums en laiton (spécialité Warwick), pas de repère de touche (mais des repères de bord de touche sont présents).
- Mecas à bain d'huile Warwick.
- Sortie jack.
- 2 pavés énormes MEC M passifs. Des gros humbuckers avec un niveau de sortie assez élevé.
- Electronique active MEC :Volume, mixer (mélange les micros neck et bridge, avec un petit point dur très pratique en position milieu), EQ 2 bandes grave et aigus actif avec position milieu.
- 2 mini switches 3 positions (un pour chaque micro): en bas, bobinages en série, position milieu split avec hum-cancelling, bobinages en parallèle sur la position haute.
- Pile 9 volts dans le compartiment de l'électronique, la plaque s'enlève sans outils pour accèder à cette pile.
- Chevalet Warwick 2 parties (et réglable dans tous les sens!), noir comme le reste de l'accastillage.
- Sillet réglable aussi, mais ce n'est plus le bon vieux laiton qui est utilisé (j'adorais, les cordes à vide sonnaient comme les cordes frettées), mais un matériau autolubrifié (graphite?)
Achetée quelques jours après l'avis de décès de ma Fortress, que je n'ai gardée qu'un mois . Quand vous achetez par correspondance, demandez toujours au vendeur de bien emballer, de telle sorte que la basse ne bouge pas d'un millimètre dans le flight et de détendre les cordes!!! Le trussrod de ma Fortress a cassé net à cause de ça, impossible à voir sur le coup, au moment de la signature du bl au transporteur <img border="" />
Bref, après 200 km pour l'essayer (et l'acheter dans la foulée), j'ai enfin de nouveau une chtite Warwick qui sonne .
L'assemblage et la finition assez sobre sont excellents! Les bois, tout comme l'accastillage, respirent la qualité, c'est formiveilleux!
J'oubliais: elle est vendue avec un kit de clés de réglage (la clé du trussrod est énorme), un mode d'emploi de 250 pages (toute les Warwick, dans une dizaine de langues).
Une housse grand luxe Warwick, tous les papiers de la bête (garantie, n° de série, signatures des techs qui ont bossé dessus pendant tout le process de fabrication) et de la cire spéciale Warwick.
De base, elle est équipée de cordes Warwick black label 45/105.
UTILISATION
Le manche est plus épais (renforcement) au niveau de la jonction avec la tête, mais ça ne gêne pas trop. Ce manche n'est ni trop fin (au contraire de la Banez SR500 par exemple), ni trop épais (heuuu, la Stingray que j'ai essayé).
La forme est celle de toutes les Corvettes, très ergonomique (découpe stomacale et pour laisser passer l'avant-bras). Mais l'accès aux aigu n'est pas fantastique. Bon, pour ce que je joue à la 24ème case, je m'en tape un peu en fait.
Le poids est vraiment bon, elle est dans la catégorie des basses légères, pas comme les Corvette en bubinga qui doivent être plus lourde qu'une Les Paul Ni comme ma Fortress en érable.
Les potards ne sont pas trop près des cordes, mais accessibles rapidement, impeccable.
En revanche, vu la taille des micros (largeur et hauteur, avec ces plots impressionnants), b'en là, c'est un peut chiant.
Ils sont placés très proches l'un de l'autre pour bénéficier du "sweet spot", l'endroit où les cordes vibrent le mieux et où les harmo sonnent le mieux (d'après Warwick).
Pilepoil l'endroit où j'ai l'habitude de jouer au médiator (donc on voit déjà les traces de méd' sur le micros neck), pilepoil l'endroit ou je besogne laborieusement en slap/pop, sur les "pop", mes doigts cognent contre le même micro. Pas trop de blème avec le jeu aux doigts, mais il m'arrive d'accorcher de temps en temps sur les plots. Faudrait que je baisse encore un poil le micro neck. Dommage, décalé d'un bon gros centimètre vers le manche (ou carrément comme sur la MM Bongo) , il n'y avait aucun problème.
Boarf, je commence à bien m'habituer, mais clair qu'il y a moins de place qu'avec les éternels J/P.
Je trouve que cette basse est équilibrée, comme ma Fortress d'ailleurs, et n'ai jamais justement ressenti cette sensation de tête qui penche vers le bas que d'autres ont ressenti, que ce soit avec la Fortress comme avec la Corvette.
Détail con, elle tient l'accord (c'était le cas avec ma Fortress, pas avec mon Ibanez SR500 )
Ajout du 08/03/2007: avec le temps, autant cette basse est toujours un vrai poids plume, autant j'adore ses sonorités, autant je trouve le manche peu confortable: assez rondouillard en haut du manche, puis sacrément large et avec ce fichu méplat pas vraiment naturel tout le long du manche. Dommage, le toucher est excellent en revanche.
Les deux pavés MM sont agencés de façon vraiment agaçante, ils sont franchement trop proches l'un de l'autre. Pour être tranquille, lorsque je joue aux doigts, je me positionne systématiquement entre le micro neck et le manche, mais c'est pénible. Ils auraient dû être plus espacés pour mes petits doigts.
SONORITÉS
A vide, elle est assez claquante. Certainement dû aux cordes récemment posées. Et aussi au corps en swamp ash
Le son est bien plus brillant et dynamique qu'avec la SR500 que j'avais.
Hop, on la branche (préamp Ampeg SVT-Pro, deux-trois pédales d'effet, table de mix et pc pour le moment).
Avec les possibilités offertes par l'électronique, cette basse est largement plus polyvalente que sa gueule de brute laissait penser!
Les micros, bien que passifs, ne soufflent pas, sauf si l'on abuse du boost des aigus. Assez normal.
Les corrections de l'électronique sont hyper efficaces, le point milieu sur les potards sont bienvenus.
Micros en série, on se retrouve avec un mordant incroyable (sans non plus saturer un ampli, c'est pas des micros de grattes pour gros metalleux!), une dynamique et une précision bienvenus. Ca envoie du gros
En série, le micro bridge est teigneux, le micro neck est assez rond et bourré de dynamique.
En parallèle, le son est adouci, largement moins saignant, on se retrouve avec plus de rondeur et de chaleur.
Splités, le niveau général baisse, mais pas de façon dramatique. Et là, encore plus de douceur et de rondeur.
En mélangeant les micros, les combinaisons des bobinages, les boosts, on se retrouve avec une palette sonore incroyablement riche! Ouais, sa gueule de chtite brute cache une basse vraiment polyvalente en fait!
Ajout du 08/03/2007: je suis toujours dingue du son de la $$!
Cette basse m'a rendu accro aux pavés MM. Une dynamique excellente, un son rentre-dedans. Naturellement, ce n'est pas une avalanche de basses, elle est plus prédisposée à délivrer des hauts meds et des aigus. Mais ça se rattrape très facilement en poussant un peu le boost de basses, sans abuser de ce dernier.
Un son assez claquant naturellement, qu'on peut évidemment moduler avec l'EQ deux bandes, qui est efficace.
AVIS GLOBAL
Je ne pensais vraiment pas m'acheter cette Corvette $$. Je l'avais repérée, la coquine, mais ne pensais pas l'avoir un jour.
J'avais trouvé ma basse avec la Fortress. Quand elle a lâché, avec mon budget, c'était soit la Corvette $$, soit une MM SUB, soit, b'en... une Banez voire une Cort.
Mais je me suis tellement éclaté avec la Fortress, et tellement fait chier avec la Banez, que j'ai viré cette marque de ma liste.
Restait alors la SUB et la Corvette. Même pas eu le temps d'essayer la SUB, la $$, après un rapide essai, m'a bien plus.
Trop même, puisque je commence à vraiment adorer son design et bien évidemment son son (oui, chez Warwick, je préférais la F... je sais, je suis lourd avec cette basse ).
Ajout du 08/03/2007: Avec le temps, je suis largement moins euphorique. La faute au manche, qui ne me convient pas vraiment, mais bon, ça doit être dû à ma morphologie de crevette, et à la disposition de micros. Pour le reste, b'en c'est toujours une très bonne basse.
Ajout du 01/08/2010: Revendue... je ne me suis jamais fait ni au manche, ni à l'emplacement des micros. Avec le recul, non, je ne rachèterai pas.
- corps swamp ash, teinté noir mat et huilé, laissant vraiment apparaître les veines du bois.
- Manche vissé, en laminé ovangkol 3 parties, finition huilée.
- Diapason 34''
- Touche wenge, 24 frettes mediums en laiton (spécialité Warwick), pas de repère de touche (mais des repères de bord de touche sont présents).
- Mecas à bain d'huile Warwick.
- Sortie jack.
- 2 pavés énormes MEC M passifs. Des gros humbuckers avec un niveau de sortie assez élevé.
- Electronique active MEC :Volume, mixer (mélange les micros neck et bridge, avec un petit point dur très pratique en position milieu), EQ 2 bandes grave et aigus actif avec position milieu.
- 2 mini switches 3 positions (un pour chaque micro): en bas, bobinages en série, position milieu split avec hum-cancelling, bobinages en parallèle sur la position haute.
- Pile 9 volts dans le compartiment de l'électronique, la plaque s'enlève sans outils pour accèder à cette pile.
- Chevalet Warwick 2 parties (et réglable dans tous les sens!), noir comme le reste de l'accastillage.
- Sillet réglable aussi, mais ce n'est plus le bon vieux laiton qui est utilisé (j'adorais, les cordes à vide sonnaient comme les cordes frettées), mais un matériau autolubrifié (graphite?)
Achetée quelques jours après l'avis de décès de ma Fortress, que je n'ai gardée qu'un mois . Quand vous achetez par correspondance, demandez toujours au vendeur de bien emballer, de telle sorte que la basse ne bouge pas d'un millimètre dans le flight et de détendre les cordes!!! Le trussrod de ma Fortress a cassé net à cause de ça, impossible à voir sur le coup, au moment de la signature du bl au transporteur <img border="" />
Bref, après 200 km pour l'essayer (et l'acheter dans la foulée), j'ai enfin de nouveau une chtite Warwick qui sonne .
L'assemblage et la finition assez sobre sont excellents! Les bois, tout comme l'accastillage, respirent la qualité, c'est formiveilleux!
J'oubliais: elle est vendue avec un kit de clés de réglage (la clé du trussrod est énorme), un mode d'emploi de 250 pages (toute les Warwick, dans une dizaine de langues).
Une housse grand luxe Warwick, tous les papiers de la bête (garantie, n° de série, signatures des techs qui ont bossé dessus pendant tout le process de fabrication) et de la cire spéciale Warwick.
De base, elle est équipée de cordes Warwick black label 45/105.
UTILISATION
Le manche est plus épais (renforcement) au niveau de la jonction avec la tête, mais ça ne gêne pas trop. Ce manche n'est ni trop fin (au contraire de la Banez SR500 par exemple), ni trop épais (heuuu, la Stingray que j'ai essayé).
La forme est celle de toutes les Corvettes, très ergonomique (découpe stomacale et pour laisser passer l'avant-bras). Mais l'accès aux aigu n'est pas fantastique. Bon, pour ce que je joue à la 24ème case, je m'en tape un peu en fait.
Le poids est vraiment bon, elle est dans la catégorie des basses légères, pas comme les Corvette en bubinga qui doivent être plus lourde qu'une Les Paul Ni comme ma Fortress en érable.
Les potards ne sont pas trop près des cordes, mais accessibles rapidement, impeccable.
En revanche, vu la taille des micros (largeur et hauteur, avec ces plots impressionnants), b'en là, c'est un peut chiant.
Ils sont placés très proches l'un de l'autre pour bénéficier du "sweet spot", l'endroit où les cordes vibrent le mieux et où les harmo sonnent le mieux (d'après Warwick).
Pilepoil l'endroit où j'ai l'habitude de jouer au médiator (donc on voit déjà les traces de méd' sur le micros neck), pilepoil l'endroit ou je besogne laborieusement en slap/pop, sur les "pop", mes doigts cognent contre le même micro. Pas trop de blème avec le jeu aux doigts, mais il m'arrive d'accorcher de temps en temps sur les plots. Faudrait que je baisse encore un poil le micro neck. Dommage, décalé d'un bon gros centimètre vers le manche (ou carrément comme sur la MM Bongo) , il n'y avait aucun problème.
Boarf, je commence à bien m'habituer, mais clair qu'il y a moins de place qu'avec les éternels J/P.
Je trouve que cette basse est équilibrée, comme ma Fortress d'ailleurs, et n'ai jamais justement ressenti cette sensation de tête qui penche vers le bas que d'autres ont ressenti, que ce soit avec la Fortress comme avec la Corvette.
Détail con, elle tient l'accord (c'était le cas avec ma Fortress, pas avec mon Ibanez SR500 )
Ajout du 08/03/2007: avec le temps, autant cette basse est toujours un vrai poids plume, autant j'adore ses sonorités, autant je trouve le manche peu confortable: assez rondouillard en haut du manche, puis sacrément large et avec ce fichu méplat pas vraiment naturel tout le long du manche. Dommage, le toucher est excellent en revanche.
Les deux pavés MM sont agencés de façon vraiment agaçante, ils sont franchement trop proches l'un de l'autre. Pour être tranquille, lorsque je joue aux doigts, je me positionne systématiquement entre le micro neck et le manche, mais c'est pénible. Ils auraient dû être plus espacés pour mes petits doigts.
SONORITÉS
A vide, elle est assez claquante. Certainement dû aux cordes récemment posées. Et aussi au corps en swamp ash
Le son est bien plus brillant et dynamique qu'avec la SR500 que j'avais.
Hop, on la branche (préamp Ampeg SVT-Pro, deux-trois pédales d'effet, table de mix et pc pour le moment).
Avec les possibilités offertes par l'électronique, cette basse est largement plus polyvalente que sa gueule de brute laissait penser!
Les micros, bien que passifs, ne soufflent pas, sauf si l'on abuse du boost des aigus. Assez normal.
Les corrections de l'électronique sont hyper efficaces, le point milieu sur les potards sont bienvenus.
Micros en série, on se retrouve avec un mordant incroyable (sans non plus saturer un ampli, c'est pas des micros de grattes pour gros metalleux!), une dynamique et une précision bienvenus. Ca envoie du gros
En série, le micro bridge est teigneux, le micro neck est assez rond et bourré de dynamique.
En parallèle, le son est adouci, largement moins saignant, on se retrouve avec plus de rondeur et de chaleur.
Splités, le niveau général baisse, mais pas de façon dramatique. Et là, encore plus de douceur et de rondeur.
En mélangeant les micros, les combinaisons des bobinages, les boosts, on se retrouve avec une palette sonore incroyablement riche! Ouais, sa gueule de chtite brute cache une basse vraiment polyvalente en fait!
Ajout du 08/03/2007: je suis toujours dingue du son de la $$!
Cette basse m'a rendu accro aux pavés MM. Une dynamique excellente, un son rentre-dedans. Naturellement, ce n'est pas une avalanche de basses, elle est plus prédisposée à délivrer des hauts meds et des aigus. Mais ça se rattrape très facilement en poussant un peu le boost de basses, sans abuser de ce dernier.
Un son assez claquant naturellement, qu'on peut évidemment moduler avec l'EQ deux bandes, qui est efficace.
AVIS GLOBAL
Je ne pensais vraiment pas m'acheter cette Corvette $$. Je l'avais repérée, la coquine, mais ne pensais pas l'avoir un jour.
J'avais trouvé ma basse avec la Fortress. Quand elle a lâché, avec mon budget, c'était soit la Corvette $$, soit une MM SUB, soit, b'en... une Banez voire une Cort.
Mais je me suis tellement éclaté avec la Fortress, et tellement fait chier avec la Banez, que j'ai viré cette marque de ma liste.
Restait alors la SUB et la Corvette. Même pas eu le temps d'essayer la SUB, la $$, après un rapide essai, m'a bien plus.
Trop même, puisque je commence à vraiment adorer son design et bien évidemment son son (oui, chez Warwick, je préférais la F... je sais, je suis lourd avec cette basse ).
Ajout du 08/03/2007: Avec le temps, je suis largement moins euphorique. La faute au manche, qui ne me convient pas vraiment, mais bon, ça doit être dû à ma morphologie de crevette, et à la disposition de micros. Pour le reste, b'en c'est toujours une très bonne basse.
Ajout du 01/08/2010: Revendue... je ne me suis jamais fait ni au manche, ni à l'emplacement des micros. Avec le recul, non, je ne rachèterai pas.
