« Un casque aux compromis interessants. »

Ce casque existe avec au choix un câble court ou spiralé.
Il s'agit ici de la version CC (spiralé).

CONCEPTION
Les finitions sont très bonnes, les matériaux solides et de qualité.
C'est un casque supra-aural: les oreillettes s'appuient sur les lobes des oreilles et non sur le crâne.
Personnellement, je préfère la deuxième option.
Il est possible de détourner une oreille, utile pour comparer en direct le son du casque avec le son de la salle par exemple (en utilisation DJ).
Le bandeau est constitué de deux arceaux que l'on peut écarter à loisir pour plus de confort.
Le casque est livré avec sa housse de rangement, un adaptateur gros jack et connectique pour avion!
Pour fermer ce chapitre, je regrette que le câble ne soit pas très bien découplé acoustiquement du reste du casque.
Si vous le bougez , vous l'entendez!

SON
Le grave est compact et légèrement mis en avant.
Il peut s'avérer un peu brouillon si l'instrumentation est riche dans cette partie du spectre.
Légèrement en retrait, les mediums son analytiques, un peu comme ceux des enceintes GENELEC.
Il m'arrive de ressentir un manque de naturel qui disparaît après quelques minutes.
Quant aux aigus, ils sont droits, vifs, et en place.
L'image stéréo me paraît cohérente. Le niveau sonore est bien confortable.

CONCLUSION
Ce DT1350 est une alternative intéressante à mon référent en situation de prise de son, le SONY 7506.
Le DT1350 met en avant le bas du spectre, ce qui peut être gênant lors d'une séance de pré-mixe (je ne mixe pas au casque... jamais!).
En revanche, la capacité d'analyse des medium/aigus est impressionnante (et supérieure au 7506)!
Les textures de chacun des sons sont facilement perceptibles.
A l'usage, je préfère le 7506. Par habitude, déjà et aussi pour son confort.
Finalement, BEYER et SONY sont assez complémentaires. Habitué au son du japonais, je redécouvre mes disques avec ce casque.