les chats faux !

Parfois, on écrit sans vraiment savoir précisement ou on veut aller ... En toute sincérité, je ne pensais pas vraiment mettre en exergue ce sujet effrayant qu'est la peine de mort. Je pensais à toute autre chose... Pour moi, il s'agit plus d'une métaphore personnel ... je ne souhaitais pas écrire un pamphlet, même si de toute évidence c'est bien la forme que ce texte a pris, bien malgré moi...

Et Victor Hugo dans tout ça?  J'ai appris peu aprés, qu'il avait fait ce poème "l'échafaud", mon texte devenait complétement désuet tout a coup ! et comme je ne savais pas comment présenter ma maquette...

En attendant une version plus intélligible de mon morceau et pour satisfaire  la demande d'OXY , voici mon texte dans ça version non tronquée !    Je    l'ai adapté  par soucis purement "musical" :

L’échafaud

As-tu bien pris tout le temps qu’il faut
Avant d’aller un peu plus haut ?
La chambre close, allongé sur le dos
Tes pensées s’effacent dans le noir
Combien d’année et combien d’apéro
T’ont-ils mené ici ce soir ?
Tu te sens bien mal dans ta peau
On dresse pour toi un échafaud.

Ton cœur s’emballe, il est déjà trop tard
Nul ne peut échapper au brouillard
Tu t’en iras, en emportant tes avatars,
Qui te suivaient même en prison !
Caché par la vicieuse indolence du fuyard,
Tu t’inondais de fous poisons !
Mais c’est bientôt l’heure de poser ton fardeau,
En t’approchant de l’échafaud.

La nuit se passe et un grand mal t’envahie
Tes geôliers se sont endormis
Bientôt tu seras mis à nus,
C’est là le sort de tous détenus
Qui dans des rêves inaccomplis
Se sont vu perdre dans l’oubli
Le jour se lève il fait encore chaud
Tu as pris place sur l’échafaud

C’est au coin d’un vieux faubourg
Dans un endroit flairant le glas
Que ton saoul clame au compte à rebours
Des mensonges qui ne te sauveront pas,
Et  en murmurant l' ultime prière,
Tes yeux s’enterreront sous tes paupières
Tu ne verras même pas l’œil de ton bourreau
Quand la mort t’emportera de sa faux