Paiste 2002 Hi-Hat 14" Black Label

J'ai fait l'acquisition de ce charleys car un ami voulait s'initier aux cymbales vintage pour jouer dans un groupe rock 60/70's.
Comme il cherchait un son très généraliste et n'avait pas beaucoup de sous en poche, je lui ai dégoté une paire de Paiste 2002 datant (d'après le numéro de série) de 1979.
Ce sont des 14, d'une épaisseur medium. Je pense que c'est le modèle "hi-hats" tout court, pas heavy, pas sound-edge, etc... mais les inscriptions étant parties avec le temps, c'est plutôt à mes oreilles que je me suis fié.
Les 2002 sont faites dans un alliage B8, réputé plus basique que le B20. Les deux cymbales me semblent d'un poids assez proche, le top évidemment un poil mais vraiment un poil plus léger.
On a effectivement un son assez simple et franc, on est très loin des "dark complex hammered turkish bidules"
Personnellement je ne suis pas franchement fan, mais je reconnais que ça sonne pas vilain non plus, un peu aigu mais pas strident.
Ce que j'apprécie, c'est que l'évolution du son avec l'ouverture des cymbales est très palpable, on a bien un son sec, un son demi-ouvert, un son ouvert (pas trop débordant d'ailleurs, ce qui est pratique) mais aussi toute une palette entre chaque.
Je trouve que le son fermé n'est pas incroyablement sec mais ça va...
Je trouve aussi que les ouvertures/fermetures rapides manquent un peu de nervosité, mais là encore, chacun ses goûts.
J'ai fait un petit essai d'enregistrement avec, sur des rythmiques rock un peu basiques, ça marche bien, je trouve juste que ça manque un peu de coffre et de gras, mais c'est peut-être parce que je joue depuis longtemps sur des 15.
Donc, pour conclure, je n'ai pas trouvé le son à se rouler par terre, je sens quand même les limites sonores de l'instrument, mais c'est facile à jouer car très équilibré, c'est un son assez passe partout (un peu fade on pourrait dire) et dans les micros ça marche plutôt bien. Il semblerait d'ailleurs que les 2002 étaient appréciées pour cette faculté à être "micro-génique", un peu comme les avedis de Zildjian, sans débordement ou marque de personnalité trop forte... Reste au batteur à leur en donner