Krapod « Un ancêtre ! »
Publié le 04/05/12 à 22:10
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Clavier de commande MIDI datant de 1985, il fait partie d'une série comprenant le MKB-1000 (88 touches bois) et le MKB-300 (76 touches lourdes) .
-clavier 5 octaves, 61 touches – dynamique et aftertouch monophonique
-2 sections utilisables sur 2 canaux MIDI : upper, lower, split, dual (layer)
-2 entrées de pédales de volume, 2 entrées de pédales de sustain, 2 entrées de pédales pour incrémentation/décrémentation des numéros de programmes, une entrée de pédale pour l'activation de la modulation
-3 MIDI OUT, pas de IN ni de THRU
-levier de pitch bend/modulation
-afficheur 2 caractères (LED 7 segments)
-2 faders de volume pour les parties upper et lower
-99x32x12cm, 10Kg
La construction semble très solide, en atteste le poids : métal pour le capot supérieur, bois pour le panneau de fond, plastique pour les flancs. Les boutons et faders sont bien ancrés. La sérigraphie blanc et bleu sur fond noir reprend celle des expandeurs Roland du milieu des années 80.
Le clavier, plutôt souple et légèrement lesté, est d'une très bonne qualité. Le toucher se situe plus au niveau de mon Juno-2, avec un retour de touche rapide, que de mon JX-10. Je ne l'ai pas encore démonté pour voir si cela se joue au niveau du lest ou du ressort. Le retour de touche est assez bruyant, peut-être à cause du panneau de fond en bois.
UTILISATION
L'utilisation est ultra-simple, on branche les câbles MIDI et ça fonctionne. Ce clavier est tellement intuitif que la notice ne m'a servi que pour quelques subtilités ou pour la procédure d'assignation des Control Changes. Les différents réglages (canal MIDI, transposition, courbe de dynamique, aftertouch, mode mono/poly/omni) sont accessibles par le bouton Function associé aux touches du clavier qui sont surmontées d'une sérigraphie explicite. Ce mode de fonctionnement est toujours d'actualité sur bon nombre de claviers de commande actuels.
4 boutons permettent de définir les sections jouables : upper, lower, split, dual.
2 rangées de 8 boutons et 2 boutons de banques servent à appeler les 128 patches, les Program Change (128) indépendamment pour les sons upper et lower, ou à assigner les CC.
Au-dessus du levier de pitch bend/modulation se trouvent 2 petits faders de réglage de la modulation : l'un pour l'amplitude et l'autre, Rise Time, pour le temps que met la modulation à atteindre son maximum. J'aime beaucoup ce réglage, que je ne connaissais pas, et qui permet l'apparition en douceur de la modulation. A noter également que la modulation peut être activée par un footswitch, ou par un réglage de l'aftertouch.
Enfin, les 2 faders de volume du MKB-200 peuvent être assignés à des Control Change (de 0 à 121). Ils peuvent également servir de contrôleurs de Sysex des paramètres de sonorité des MKS-7 et Juno-106.
Quelques points négatifs :
-pas de MIDI IN et donc pas de Merge du signal provenant d'un séquenceur en amont (ce que font les MKB-300/1000 et ce que ne font toujours pas énormément de matériels MIDI d’aujourd’hui!). Ça se résout facilement avec un boîtier MIDI merge, mais du coup on perd le bénéfice des 3 sorties MIDI.
-pas de boutons de transposition d'octave, il faut passer par la transposition par demi-tons (-12/+12).
-pas de mémoires de patches sans cartouche mémoire M-16C ou M-64C.
-il aurait été bien que quelques boutons soient assignables à des CC, ou plus simplement un bouton dédié à l'activation du portamento.
AVIS GLOBAL
Sortis en 84/85, les MKB Roland sont les tous premiers claviers MIDI, destinés à commander les premiers expandeurs MKS (7, 10, 30 et 80). Pourtant, ils étaient déjà très bien pensés en matière de fonctionnalités et d'ergonomie. Il est dommage que Roland n'ait pas repris sur le MKB-200 des caractéristiques déjà présentes sur ses aînés : MIDI IN avec merge, assignation des modes Poly/Mono indépendante pour chaque partie, et mémoires internes (sur pile). Par contre, l'ajout du contrôle de volume par faders et pédales, et l'assignation de CC furent des améliorations importantes.
Je songeais à m'acheter un deuxième clavier maître pour le jeu hardware, simple d'utilisation, et au clavier plus étendu que les 32 touches de mon petit A-300 PRO que je destine maintenant à la MAO. Je suis tombé par hasard sur ce MKB-200.
Je l'utilise depuis une semaine et en ai fait le tour très rapidement. Je viens de remarquer que son alimentation est un peu bruyante, mais rien de gênant pour l'instant.
Pour conclure, ce clavier, en dépit de sa profondeur importante et de son grand âge, m'a très vite séduit par sa simplicité, son look et sa robustesse. Et l'idée de posséder une "relique", l'un des tous premiers claviers MIDI, a fini de me convaincre.
-clavier 5 octaves, 61 touches – dynamique et aftertouch monophonique
-2 sections utilisables sur 2 canaux MIDI : upper, lower, split, dual (layer)
-2 entrées de pédales de volume, 2 entrées de pédales de sustain, 2 entrées de pédales pour incrémentation/décrémentation des numéros de programmes, une entrée de pédale pour l'activation de la modulation
-3 MIDI OUT, pas de IN ni de THRU
-levier de pitch bend/modulation
-afficheur 2 caractères (LED 7 segments)
-2 faders de volume pour les parties upper et lower
-99x32x12cm, 10Kg
La construction semble très solide, en atteste le poids : métal pour le capot supérieur, bois pour le panneau de fond, plastique pour les flancs. Les boutons et faders sont bien ancrés. La sérigraphie blanc et bleu sur fond noir reprend celle des expandeurs Roland du milieu des années 80.
Le clavier, plutôt souple et légèrement lesté, est d'une très bonne qualité. Le toucher se situe plus au niveau de mon Juno-2, avec un retour de touche rapide, que de mon JX-10. Je ne l'ai pas encore démonté pour voir si cela se joue au niveau du lest ou du ressort. Le retour de touche est assez bruyant, peut-être à cause du panneau de fond en bois.
UTILISATION
L'utilisation est ultra-simple, on branche les câbles MIDI et ça fonctionne. Ce clavier est tellement intuitif que la notice ne m'a servi que pour quelques subtilités ou pour la procédure d'assignation des Control Changes. Les différents réglages (canal MIDI, transposition, courbe de dynamique, aftertouch, mode mono/poly/omni) sont accessibles par le bouton Function associé aux touches du clavier qui sont surmontées d'une sérigraphie explicite. Ce mode de fonctionnement est toujours d'actualité sur bon nombre de claviers de commande actuels.
4 boutons permettent de définir les sections jouables : upper, lower, split, dual.
2 rangées de 8 boutons et 2 boutons de banques servent à appeler les 128 patches, les Program Change (128) indépendamment pour les sons upper et lower, ou à assigner les CC.
Au-dessus du levier de pitch bend/modulation se trouvent 2 petits faders de réglage de la modulation : l'un pour l'amplitude et l'autre, Rise Time, pour le temps que met la modulation à atteindre son maximum. J'aime beaucoup ce réglage, que je ne connaissais pas, et qui permet l'apparition en douceur de la modulation. A noter également que la modulation peut être activée par un footswitch, ou par un réglage de l'aftertouch.
Enfin, les 2 faders de volume du MKB-200 peuvent être assignés à des Control Change (de 0 à 121). Ils peuvent également servir de contrôleurs de Sysex des paramètres de sonorité des MKS-7 et Juno-106.
Quelques points négatifs :
-pas de MIDI IN et donc pas de Merge du signal provenant d'un séquenceur en amont (ce que font les MKB-300/1000 et ce que ne font toujours pas énormément de matériels MIDI d’aujourd’hui!). Ça se résout facilement avec un boîtier MIDI merge, mais du coup on perd le bénéfice des 3 sorties MIDI.
-pas de boutons de transposition d'octave, il faut passer par la transposition par demi-tons (-12/+12).
-pas de mémoires de patches sans cartouche mémoire M-16C ou M-64C.
-il aurait été bien que quelques boutons soient assignables à des CC, ou plus simplement un bouton dédié à l'activation du portamento.
AVIS GLOBAL
Sortis en 84/85, les MKB Roland sont les tous premiers claviers MIDI, destinés à commander les premiers expandeurs MKS (7, 10, 30 et 80). Pourtant, ils étaient déjà très bien pensés en matière de fonctionnalités et d'ergonomie. Il est dommage que Roland n'ait pas repris sur le MKB-200 des caractéristiques déjà présentes sur ses aînés : MIDI IN avec merge, assignation des modes Poly/Mono indépendante pour chaque partie, et mémoires internes (sur pile). Par contre, l'ajout du contrôle de volume par faders et pédales, et l'assignation de CC furent des améliorations importantes.
Je songeais à m'acheter un deuxième clavier maître pour le jeu hardware, simple d'utilisation, et au clavier plus étendu que les 32 touches de mon petit A-300 PRO que je destine maintenant à la MAO. Je suis tombé par hasard sur ce MKB-200.
Je l'utilise depuis une semaine et en ai fait le tour très rapidement. Je viens de remarquer que son alimentation est un peu bruyante, mais rien de gênant pour l'instant.
Pour conclure, ce clavier, en dépit de sa profondeur importante et de son grand âge, m'a très vite séduit par sa simplicité, son look et sa robustesse. Et l'idée de posséder une "relique", l'un des tous premiers claviers MIDI, a fini de me convaincre.