réactions à la news Saison 70 des "Compositions inspirées"
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Juste pour le flag .. zero time en ce moment .. j'espère pouvoir participer (poster un truc avant le 9/07) j'avais commencé un truc on verra .. big up !)
Très chouette titre je trouve (même si le déroulé est un peu plus complexe que ce que tu décris), avec un début à la Kraftwerk très sympa.
Le dernier thème me rappelle la scène mythique du bar intergalactique dans le Star Wars de 1977
Simonte Leson
203
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 4 ans
philrud
3704
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 17 ans
Doc Sticko
1579
AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
Des Baies: deux mains pour demain
Une efficacité simple et parlante: bien vu, dans tous les sens de l'expression...
Tu as coché magistralement la case "arpégiateur", déminant ainsi pour nous l'entrée de la caverne!
Une efficacité simple et parlante: bien vu, dans tous les sens de l'expression...
Tu as coché magistralement la case "arpégiateur", déminant ainsi pour nous l'entrée de la caverne!
https://soundcloud.com/viventlesmusiques
https://doctorsticko.bandcamp.com/album/des-peaux-et-des-mots-kitusai-meets-sticko-at-la-bergerie
[ Dernière édition du message le 16/06/2023 à 05:28:14 ]
Celest1
4650
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
Juste pour le flag .. zero time en ce moment .. j'espère pouvoir participer (poster un truc avant le 9/07) j'avais commencé un truc on verra .. big up !)
101112
Stef59
138
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
Des Baies
302
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 19 ans
Citation de Stef59 :
Hello à tous
j'ai essayé d'avoir un processus de création que pourrait adopter une IA : j'ai démarré par une ligne de basse très simple et j'ai ajouté des couches de façon très répétitive ...
Très chouette titre je trouve (même si le déroulé est un peu plus complexe que ce que tu décris), avec un début à la Kraftwerk très sympa.
Le dernier thème me rappelle la scène mythique du bar intergalactique dans le Star Wars de 1977
Stef59
138
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
patrick_g75
8688
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Je me suis souvenu que, quand je crois parler d'une oeuvre, en particulier d'un morceau de musique, je ne parle que des expériences que j'en ai faites, à tel moment dans telles conditions. Je parle bien, là, des perceptions ! Bien sûr, je laisse de côté les appréciations (j'aime/j'aime pas/c'est super/c'est à chier/etc. - et autres jugements de valeur plus ou moins subtils).
Donc : les perceptions.
Mais, surtout : les souvenirs que nous gardons de nos perceptions. En quelque sorte : la perception présente de nos perceptions passées.
Ce rapport au temps ("qui passe") concerne toutes les formes sensibles, mais plus particulièrement toutes celles dont la durée est une dimension essentielle : cinéma et théâtre, danse... et musique.
Tout cela est devant nous - et j'enfonce des portes ouvertes. D'accord...
C'est seulement que je m'en suis souvenu là, à l'occasion de mes écoutes de ce morceau proposé par Des Baies :
Trois écoutes, en fait : donc trois perceptions, trois expériences, assez distinctes.
Ce morceau de musique (cette forme sensible, là), se retrouve à chaque fois, objectivement, identique. Mais, c'est évidemment le "point d'où j'ai vu" sur cette forme qui, lui, a bougé.
Ne serait-ce que parce que, dès la seconde écoute, ma perception est 'informée' de ce que j'ai retenu de ma précédente écoute. Etc.
Par exemple : lors de la première écoute, je n'avais pas du tout perçu ces "micro-accidents/décalages/inversions de patterns provoqués en déclenchant à la main deux arpéggiateurs différents superposés".
Par contre, mon attention avait été complètement captivée par cette superbe arbesque mélodique, en succession de motifs 'brève/longue' joués à la main droite. Au point que, dans mon souvenir de cette première écoute, il n'y avait plus que ça, dans ce morceau : la présence de ce chant, détaché de toutes les pesanteurs...
Et puis, à la seconde écoute, je me suis aperçu que, tout de même, on était là en plein dans le modèle "mélodie accompagnée"... ce qui suppose que l'on y considère autant l'accompagnement que la mélodie.
Et j'ai perçu tout ce que la figure de ce chant, de ce pur bel canto, aérien, devait à ce fond d'arpèges entremêlés.
(La beauté du chant...
Là, je vois que je passe de l'analyse des perceptions à l'exposé de mes appréciations...
Sans doute Des Baies dira comment cette beauté tient au son qu'il choisi ? Ce que l'on appelait "instrumentation".
Cet aspect n'est pas indifférent. Cependant, pour moi, la réussite tient ici, d'abord, au dessin, aux contours mélodiques ; ils viennent, eux, de l'imagination du musicien, et non pas du savoir-faire d'un luthier.)
Enfin, une troisième écoute, plus analytique, me montre que ce chant lui-même ne se dévoile qu'à 1'36... Il occupe donc moins des deux derniers tiers de la durée totale du morceau, alors que, dans le souvenir de ma première écoute, il constituait pour ainsi dire toute son identité...
Bien sûr, cela tient à la façon dont la musique se joue de notre mémoire, et nous fabrique un présent, qui nous demeure comme tel à l'esprit, mais avec juste des morceaux de sensations passées, et même, parfois, avec des envies de choses encore à venir...
Donc : les perceptions.
Mais, surtout : les souvenirs que nous gardons de nos perceptions. En quelque sorte : la perception présente de nos perceptions passées.
Ce rapport au temps ("qui passe") concerne toutes les formes sensibles, mais plus particulièrement toutes celles dont la durée est une dimension essentielle : cinéma et théâtre, danse... et musique.
Tout cela est devant nous - et j'enfonce des portes ouvertes. D'accord...
C'est seulement que je m'en suis souvenu là, à l'occasion de mes écoutes de ce morceau proposé par Des Baies :
Citation :
Des Baies : Deux mains pour demain - 2 hands (4) 2morrow
...
Trois écoutes, en fait : donc trois perceptions, trois expériences, assez distinctes.
Ce morceau de musique (cette forme sensible, là), se retrouve à chaque fois, objectivement, identique. Mais, c'est évidemment le "point d'où j'ai vu" sur cette forme qui, lui, a bougé.
Ne serait-ce que parce que, dès la seconde écoute, ma perception est 'informée' de ce que j'ai retenu de ma précédente écoute. Etc.
Par exemple : lors de la première écoute, je n'avais pas du tout perçu ces "micro-accidents/décalages/inversions de patterns provoqués en déclenchant à la main deux arpéggiateurs différents superposés".
Par contre, mon attention avait été complètement captivée par cette superbe arbesque mélodique, en succession de motifs 'brève/longue' joués à la main droite. Au point que, dans mon souvenir de cette première écoute, il n'y avait plus que ça, dans ce morceau : la présence de ce chant, détaché de toutes les pesanteurs...
Et puis, à la seconde écoute, je me suis aperçu que, tout de même, on était là en plein dans le modèle "mélodie accompagnée"... ce qui suppose que l'on y considère autant l'accompagnement que la mélodie.
Et j'ai perçu tout ce que la figure de ce chant, de ce pur bel canto, aérien, devait à ce fond d'arpèges entremêlés.
(La beauté du chant...
Là, je vois que je passe de l'analyse des perceptions à l'exposé de mes appréciations...
Sans doute Des Baies dira comment cette beauté tient au son qu'il choisi ? Ce que l'on appelait "instrumentation".
Cet aspect n'est pas indifférent. Cependant, pour moi, la réussite tient ici, d'abord, au dessin, aux contours mélodiques ; ils viennent, eux, de l'imagination du musicien, et non pas du savoir-faire d'un luthier.)
Enfin, une troisième écoute, plus analytique, me montre que ce chant lui-même ne se dévoile qu'à 1'36... Il occupe donc moins des deux derniers tiers de la durée totale du morceau, alors que, dans le souvenir de ma première écoute, il constituait pour ainsi dire toute son identité...
Bien sûr, cela tient à la façon dont la musique se joue de notre mémoire, et nous fabrique un présent, qui nous demeure comme tel à l'esprit, mais avec juste des morceaux de sensations passées, et même, parfois, avec des envies de choses encore à venir...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 17/06/2023 à 13:28:29 ]
Lola Tance
12232
Drogué·e à l’AFéine
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