worker8
« Entre deux »
Publié le 03/07/23 à 20:16
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
J’ai choisi cette table en 2019 pour son prix (1 700 € avec un coup de main pour le transport et la monter au 5ème sans ascenseur) et ses fonctionnalités : 32 entrées mono et 4 entrées stéréo, 8 VCA, 8 départs auxiliaires, 4 groupes mono, mute des entrées contrôlables en midi. Je l’utilise en home studio, dans un setup orienté machines et musique électro. Mais je fais aussi un peu de pop avec un ou deux musiciens invités de temps en temps.
L’EQ et le coupe bas font ce qu’on leur demande, sans ajouter d’effet whaou.
La saturation d’une tranche est à éviter : la distorsion obtenue n’est pas jolie. La table n’est pas conçue pour réchauffer le son, mais plutôt pour faire son job de façon transparente.
Inconvénient n°1 : les inserts sont asymétriques. Conséquence : si on veut transformer la table en inline en insérant des convertisseurs symétriques dans les inserts, on perd 6 dB. Les ML4000 et ML5000, elles, ont des inserts symétriques.
Inconvénient n°2 : le cout des câbles et du patch. J’ai tout câblé vers un patch Samson, et ça fait monter les prix très vite. 32 entrées, 32 send, 32 returns, 32 direct out, 4 entrées stéréo, les auxiliaires, bus, la matrice…
Inconvénient n°3 : c’est pas spécifique à cette table, mais avec autant de points de connexion, on peut avoir des moments de recherche de problèmes de faux contacts.
Inconvénient n°4 : les périphériques ajoutent à la facture : compresseur, reverb, délai…
Avantage : un bouton une fonction/ l’ergonomie. Ca paraît évident, mais en venant d’un set sans table, avec seulement un ordi et des interfaces audio, il y a une sacrée différence. J’ai composé pas mal de titres électro sans ordi, avec une MPC-2500 pour séquencer plein de machines, et ça change de travailler sans ordinateur.
Autre avantage: la fiabilité. J’ai un modèle ancien, avec des lampes à incandescence. Ma table doit avoir pas loin de 20 ans. Elle a pris un pain : les flancs en plastique on dégagé et le flanc droit, avec le fader n°32 sont un peu tordus. Mais tout fonctionne nickel. C’est du costaud. C’est du lourd : à ne pas porter tout seul ! J’ai quand même dû changer quelques lampes en panne à l’achat, mais depuis RAS. Les modèles plus récents ont les LED.
J’ai essayé deux modes d’enregistrement avec cette table : enregistrement au niveau des inserts, ou par les direct out. Finalement, je préfère les direct out. On fait le plus gros du travail sur la table, et on peut quand même ajuster si besoin dans l’ordi. Et de temps en temps, le mix qui sort est déjà super pour un amateur comme moi.
Au final, je suis content de mon achat. Seul regret : les inserts asymétriques et la conso électrique (dans les 300 W). Pour un amateur home-studiste comme moi, c’est un luxe, et je savoure.
L’EQ et le coupe bas font ce qu’on leur demande, sans ajouter d’effet whaou.
La saturation d’une tranche est à éviter : la distorsion obtenue n’est pas jolie. La table n’est pas conçue pour réchauffer le son, mais plutôt pour faire son job de façon transparente.
Inconvénient n°1 : les inserts sont asymétriques. Conséquence : si on veut transformer la table en inline en insérant des convertisseurs symétriques dans les inserts, on perd 6 dB. Les ML4000 et ML5000, elles, ont des inserts symétriques.
Inconvénient n°2 : le cout des câbles et du patch. J’ai tout câblé vers un patch Samson, et ça fait monter les prix très vite. 32 entrées, 32 send, 32 returns, 32 direct out, 4 entrées stéréo, les auxiliaires, bus, la matrice…
Inconvénient n°3 : c’est pas spécifique à cette table, mais avec autant de points de connexion, on peut avoir des moments de recherche de problèmes de faux contacts.
Inconvénient n°4 : les périphériques ajoutent à la facture : compresseur, reverb, délai…
Avantage : un bouton une fonction/ l’ergonomie. Ca paraît évident, mais en venant d’un set sans table, avec seulement un ordi et des interfaces audio, il y a une sacrée différence. J’ai composé pas mal de titres électro sans ordi, avec une MPC-2500 pour séquencer plein de machines, et ça change de travailler sans ordinateur.
Autre avantage: la fiabilité. J’ai un modèle ancien, avec des lampes à incandescence. Ma table doit avoir pas loin de 20 ans. Elle a pris un pain : les flancs en plastique on dégagé et le flanc droit, avec le fader n°32 sont un peu tordus. Mais tout fonctionne nickel. C’est du costaud. C’est du lourd : à ne pas porter tout seul ! J’ai quand même dû changer quelques lampes en panne à l’achat, mais depuis RAS. Les modèles plus récents ont les LED.
J’ai essayé deux modes d’enregistrement avec cette table : enregistrement au niveau des inserts, ou par les direct out. Finalement, je préfère les direct out. On fait le plus gros du travail sur la table, et on peut quand même ajuster si besoin dans l’ordi. Et de temps en temps, le mix qui sort est déjà super pour un amateur comme moi.
Au final, je suis content de mon achat. Seul regret : les inserts asymétriques et la conso électrique (dans les 300 W). Pour un amateur home-studiste comme moi, c’est un luxe, et je savoure.