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Old Mitchell « BROADCAST au sens strict du terme en 1990 »
Publié le 20/11/23 à 21:51
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Les utilisateurs avertis
Bonsoir !!!
Ces impressions sont un peu antérieures à 1990, mais elle peuvent être utiles pour évaluer des matériels anciens.
Girardin sonne à l'unissons avec Bourdereau, Pierre Clément, Nagra, Schlumberger, Studer, Schoeps ...
Ça sent bon l'électronique chaude, l'oxyde de fer, les platines (on ne disait pas vinyle, tout était vinyle)le "fer à cheval" des cabines, ça sonne comme le "mille" qu'on envoyait sur tout le réseau à partir de 6h 45 pour que le monde règle son bazar avant l'hymne national ( souvenir de France Mu et de France Qu ...)
Elles étaient déjà "modernes"par rapport à leurs ainées "à tubes" , mais aujourd'hui ...
Il ne faut surtout pas perdre de vue que ces matériels étaient construits et super optimisés pour leur usage spécifique : la radio, intégralement analogique.
Les niveaux, les transfos d'entrée, les alims, tout était homogène. Certes, le bruit de fond parait maintenant hénaurme, mais on envoyait encore beaucoup de choses sur les ondes longues ( expérience sur RMC ...) les correspondants utilisaient des "Lignes PTT" aux normes téléphoniques, et avec la bande passante finale à l'antenne ... Les sujets étaient reportés sur bande 1/4 ', pleine piste, et même le mieux réglé du monde, un "Schlum" avait un bruit de fond.
Tout le matériel radio de cette époque recherchait le son neutre, la courbe de réponse aussi plate que possible, pour que la chaîne de diffusion soit aussi fidèle que possible à l'original. La zone d'excellence étant les médiums par une courbe qui tenait moins que le décibel entre +/- 500 et 6500 hz : la zone dite "conversationnelle".
Ça devait partir tout droit pour être écouté en direct dans la majorité des cas, et taper fort pour vaincre les interférences ou les premières couvertures plutôt réduite des émetteurs FM.
Je lève mon (vieux) chapeau à vous qui les avez récupérés, qui les bichonnez et qui leur permettez de rester en vie.
Soyez indulgents : Du fond d'un couloir (rond) d'une vieille et respectable maison (ronde), on les entend vous dire "merci".
Nostalgiquement,
O.M.
Ces impressions sont un peu antérieures à 1990, mais elle peuvent être utiles pour évaluer des matériels anciens.
Girardin sonne à l'unissons avec Bourdereau, Pierre Clément, Nagra, Schlumberger, Studer, Schoeps ...
Ça sent bon l'électronique chaude, l'oxyde de fer, les platines (on ne disait pas vinyle, tout était vinyle)le "fer à cheval" des cabines, ça sonne comme le "mille" qu'on envoyait sur tout le réseau à partir de 6h 45 pour que le monde règle son bazar avant l'hymne national ( souvenir de France Mu et de France Qu ...)
Elles étaient déjà "modernes"par rapport à leurs ainées "à tubes" , mais aujourd'hui ...
Il ne faut surtout pas perdre de vue que ces matériels étaient construits et super optimisés pour leur usage spécifique : la radio, intégralement analogique.
Les niveaux, les transfos d'entrée, les alims, tout était homogène. Certes, le bruit de fond parait maintenant hénaurme, mais on envoyait encore beaucoup de choses sur les ondes longues ( expérience sur RMC ...) les correspondants utilisaient des "Lignes PTT" aux normes téléphoniques, et avec la bande passante finale à l'antenne ... Les sujets étaient reportés sur bande 1/4 ', pleine piste, et même le mieux réglé du monde, un "Schlum" avait un bruit de fond.
Tout le matériel radio de cette époque recherchait le son neutre, la courbe de réponse aussi plate que possible, pour que la chaîne de diffusion soit aussi fidèle que possible à l'original. La zone d'excellence étant les médiums par une courbe qui tenait moins que le décibel entre +/- 500 et 6500 hz : la zone dite "conversationnelle".
Ça devait partir tout droit pour être écouté en direct dans la majorité des cas, et taper fort pour vaincre les interférences ou les premières couvertures plutôt réduite des émetteurs FM.
Je lève mon (vieux) chapeau à vous qui les avez récupérés, qui les bichonnez et qui leur permettez de rester en vie.
Soyez indulgents : Du fond d'un couloir (rond) d'une vieille et respectable maison (ronde), on les entend vous dire "merci".
Nostalgiquement,
O.M.