blackle
Publié le 22/10/11 à 13:15
Modèle utilisé. 30 voies plus patch intégré. La configuration de l'Odyssey est modulaire, la partie gauche accueille le « producer's desk » et le patch 280 points sur 6 rangées. Les voies d'entrée/sortie, de type In-Line, sont réparties de part et d'autres des modules master, ces derniers étant bien au centre de la console. Ce qui fait que si l'on prend le temps de réfléchir deux minutes avant de faire sa répartition microphonique, c'est à dire en travaillant du centre vers les bords (comme il se doit), on est toujours au milieu du point d'écoute.
UTILISATION
Dès que le contact avec la console est établi, on voit s'afficher toutes les tensions d'alimentation de la console. Chaque voie d'entrée comporte:
-switch d'alimentation phantom 48 volts
--switch « line »
-touche oscillateur (ça c'est le coté installateur qui ressort, des années de galères, ça vous marque un homme!)
-switch de contrôle de gain, le système étant sans transfo, permettant de gagner 60 dB en deux bonds (attention!)
-switch inverseur de phase (micro/ligne) sans commentaire..
La partie égalisation comporte:
-filtre passe-haut, 40 Hz, 12 dB par octave (largement suffisant pour utilisation studio).
-correcteur paramétrique 3 bandes, un vrai, tenant compte de la pente, de l'efficacité et de la fréquence, avec la possibilité de « Bel Shelf ». Un véritable petit bijou cet égaliseur, dommage qu'il n'y ait que 3 bandes et non 4. Ce qui est dommage également, c'est que Saje n'est pas fait un panaché de correcteurs dont les médiums aurait été soit haut, soit bas (comme sur les petites Neve). On aurait pu alors choisir sa voie en fonction de l'égalisation proposée, ou tout simplement dévier sa correction par le patch..
Les auxiliaires:
-6 départs dénommés Echo/aux/Casques, une sérigraphie les attribue, 1 et 2 = casques, 3 et 4 et 5 et 6 = échos et auxiliaires, des couleurs différencient bien entendu ces départs. Bien sûr, rien n'empêche d'utiliser les départs 1 et 2 différemment, par exemple d'affecter le second départ casque à un effet. De plus une touche « insert » permet, comme sont nom l'indique, d'insérer au moment voulu, un effet que l'on a au préalable affecté à la voie via patch.
-2 touches solo/mute dans une dénomée « PGM » (programme), agissant donc sur l'enregistrement. Le solo commute un relais à l'écoute et, simultanément, le Vu-mètre de voie en PFL. Ainsi au lieu d'être la réplique du Vu de l'enregistreur, ce qui entre nous, ne sert pas à grand chose, il devient le Vu-mètre ou Crête-mètre de voie. Il faut noter également que sur cette version utilisée pour l'enregistrement live, une touche de commutation des Vu-mètres vient au secours de l'utilisateur surpris par ce qui arrive brutalement sur ses voies.. Ayant ses Vu-mètre commutés en PFL, on peut régler rapidement ses « Trim » et faire ses niveaux. Cette opération étant effectuée, on re-commute sur l'enregistreur et on règle la balance du bas. Cette fonction, croyez moi, est vraiment utile en prise de son live ou en production directe avec formations orchestrales.
Sur la console, on trouve également des contrôles de niveaux des départs auxiliaires, on trouve plusieurs inverseurs très utiles comme :
-mise en solo à l'écoute du programme
-coupure du programme (télécommandable par Mute Bus) avec visualisation par Led
-aiguillage des départs 5 et 6 dans le monitoring (post et pre)
etc.. Bon, je ne vais pas énumérer toutes les fonctions disponibles sur cette console, et je passe volontiers la section Master assez logique et bien pensée, mais sachez que malgré sont gabarit relativement modeste, elle reste très complète et intuitive en utilisation. Cette console, je trouve, s'est révélée une parfaite co-équipière pour la réalisation d'une production musicale de petit ampleur. D'autant plus qu'un utilisateur novice se trouvera assisté par un excellent mode d'emploi, et rédigé en bon Gaulois, comportant tous les exemples possibles d'utilisation, de la prise de son avec un seul microphone sur une voie à un mixage compliqué de type « .. je m'adapte.. » en passant par des étapes intermédiaires telles que tracking, insertion d'effets, utilisation des sous-groupes UCA etc.. Pour être tout à fait honnête, c'est la première fois que je vois un mode d'emploi pour une console, ancienne certes, de cette importance, généralement, les beaux guides d'utilisation sont paradoxalement l'apanage des petits équipements de type Home studio. Plus c'est gros, plus on est censé savoir s'en servir, ce qui en réalité n'est pas toujours le cas. M. SSL et consorts devraient sérieusement s'inspirer de se que faisait M. SAJE..
SONORITÉS
Très très bonne sonorité d'ensemble, avec notamment une section égalisation de tout premier ordre, amenant un « grain » indéniable et particulièrement agréable, que certains appellent « .. la chaleur analogique.. » encore faudrait-il que l'on s'entendent sur le terme même de « chaleur »..
AVIS GLOBAL
Peu de reproche concernant cette console, on peut cependant reprocher à l'Odyssey d'être une console à utilisation lente, je veux dire dans laquelle les commandes sont plutôt manuelles, exemple, pour passer en position mixage, on doit commuter toutes les touches « In Line », puis toutes les touches « Mix » et enfin mettre en service la voie « Master ». D'accord. Mais simplification des commande dit aussi complexité des circuits, généralement au détriment de la qualité du son, à moins d'avoir à faire à une console d'un tout autre niveau. Ceci posé, le coté manuel permet aussi plus de bidouillages, de trafics, dont certains utilisateurs ont le talent, et ôter ces possibilités serait une brimade. Il faut tout de même savoir qu'une automation relativement complète existait chez Optimix..
UTILISATION
Dès que le contact avec la console est établi, on voit s'afficher toutes les tensions d'alimentation de la console. Chaque voie d'entrée comporte:
-switch d'alimentation phantom 48 volts
--switch « line »
-touche oscillateur (ça c'est le coté installateur qui ressort, des années de galères, ça vous marque un homme!)
-switch de contrôle de gain, le système étant sans transfo, permettant de gagner 60 dB en deux bonds (attention!)
-switch inverseur de phase (micro/ligne) sans commentaire..
La partie égalisation comporte:
-filtre passe-haut, 40 Hz, 12 dB par octave (largement suffisant pour utilisation studio).
-correcteur paramétrique 3 bandes, un vrai, tenant compte de la pente, de l'efficacité et de la fréquence, avec la possibilité de « Bel Shelf ». Un véritable petit bijou cet égaliseur, dommage qu'il n'y ait que 3 bandes et non 4. Ce qui est dommage également, c'est que Saje n'est pas fait un panaché de correcteurs dont les médiums aurait été soit haut, soit bas (comme sur les petites Neve). On aurait pu alors choisir sa voie en fonction de l'égalisation proposée, ou tout simplement dévier sa correction par le patch..
Les auxiliaires:
-6 départs dénommés Echo/aux/Casques, une sérigraphie les attribue, 1 et 2 = casques, 3 et 4 et 5 et 6 = échos et auxiliaires, des couleurs différencient bien entendu ces départs. Bien sûr, rien n'empêche d'utiliser les départs 1 et 2 différemment, par exemple d'affecter le second départ casque à un effet. De plus une touche « insert » permet, comme sont nom l'indique, d'insérer au moment voulu, un effet que l'on a au préalable affecté à la voie via patch.
-2 touches solo/mute dans une dénomée « PGM » (programme), agissant donc sur l'enregistrement. Le solo commute un relais à l'écoute et, simultanément, le Vu-mètre de voie en PFL. Ainsi au lieu d'être la réplique du Vu de l'enregistreur, ce qui entre nous, ne sert pas à grand chose, il devient le Vu-mètre ou Crête-mètre de voie. Il faut noter également que sur cette version utilisée pour l'enregistrement live, une touche de commutation des Vu-mètres vient au secours de l'utilisateur surpris par ce qui arrive brutalement sur ses voies.. Ayant ses Vu-mètre commutés en PFL, on peut régler rapidement ses « Trim » et faire ses niveaux. Cette opération étant effectuée, on re-commute sur l'enregistreur et on règle la balance du bas. Cette fonction, croyez moi, est vraiment utile en prise de son live ou en production directe avec formations orchestrales.
Sur la console, on trouve également des contrôles de niveaux des départs auxiliaires, on trouve plusieurs inverseurs très utiles comme :
-mise en solo à l'écoute du programme
-coupure du programme (télécommandable par Mute Bus) avec visualisation par Led
-aiguillage des départs 5 et 6 dans le monitoring (post et pre)
etc.. Bon, je ne vais pas énumérer toutes les fonctions disponibles sur cette console, et je passe volontiers la section Master assez logique et bien pensée, mais sachez que malgré sont gabarit relativement modeste, elle reste très complète et intuitive en utilisation. Cette console, je trouve, s'est révélée une parfaite co-équipière pour la réalisation d'une production musicale de petit ampleur. D'autant plus qu'un utilisateur novice se trouvera assisté par un excellent mode d'emploi, et rédigé en bon Gaulois, comportant tous les exemples possibles d'utilisation, de la prise de son avec un seul microphone sur une voie à un mixage compliqué de type « .. je m'adapte.. » en passant par des étapes intermédiaires telles que tracking, insertion d'effets, utilisation des sous-groupes UCA etc.. Pour être tout à fait honnête, c'est la première fois que je vois un mode d'emploi pour une console, ancienne certes, de cette importance, généralement, les beaux guides d'utilisation sont paradoxalement l'apanage des petits équipements de type Home studio. Plus c'est gros, plus on est censé savoir s'en servir, ce qui en réalité n'est pas toujours le cas. M. SSL et consorts devraient sérieusement s'inspirer de se que faisait M. SAJE..
SONORITÉS
Très très bonne sonorité d'ensemble, avec notamment une section égalisation de tout premier ordre, amenant un « grain » indéniable et particulièrement agréable, que certains appellent « .. la chaleur analogique.. » encore faudrait-il que l'on s'entendent sur le terme même de « chaleur »..
AVIS GLOBAL
Peu de reproche concernant cette console, on peut cependant reprocher à l'Odyssey d'être une console à utilisation lente, je veux dire dans laquelle les commandes sont plutôt manuelles, exemple, pour passer en position mixage, on doit commuter toutes les touches « In Line », puis toutes les touches « Mix » et enfin mettre en service la voie « Master ». D'accord. Mais simplification des commande dit aussi complexité des circuits, généralement au détriment de la qualité du son, à moins d'avoir à faire à une console d'un tout autre niveau. Ceci posé, le coté manuel permet aussi plus de bidouillages, de trafics, dont certains utilisateurs ont le talent, et ôter ces possibilités serait une brimade. Il faut tout de même savoir qu'une automation relativement complète existait chez Optimix..