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« Un bras cassé dans le studio ! »
Publié le 29/01/23 à 11:38
Rapport qualité/prix :
Mauvais
Cible :
Tout public
J'ai acheté ce contrôleur pour piloter une Akai MPC One.
Cette dernière étant dotée des connaissances ergonomiques des hommes des cavernes, et restant très décevante dans l'ensemble, tellement il n'y a quasiment rien qui fonctionne correctement de bouts en bouts sans bugs ou limitations, et le contrôle par midi ne faisant pas exception.
Je me servais d'un Launch Control XL pour ce faire, mais la mpc plantait très souvent.
Je me suis dit que peut être, un Midimix du même concepteur planterait moins, pour je ne sais quelle raison, mais peut être parce que ça passerait par le même fabriquant en Asie...
Et bien non, ce n'est pas mieux, la MPC plante tout autant avec le Midimix pour les mêmes mappings. 🥴
(Edit: En fait, ça provient de la mpc qui est une machine à bugs).
L'éditeur est du même type que pour le mpk, on peut juste modifier certaines valeurs et les canaux, le manuel n'aidant pas plus, conformément à ce qui est devenu une habitude chez ce concepteur.
N'espérez pas piloter les led ou faire quoi que ce soit de plus poussé avec ça sans y passer des plombes, c'est clairement mauvais par rapport à ce qui se fait chez d'autres à l'heure actuelle.
Sauf bien sûr, pour ceux qui apprécient de se détendre régulièrement l'esprit avec ces bons vieux "casse tête Chinois", mais sur un ordinateur.
Le prix de l'acier ayant tellement augmenté...
Mais le mieux du pire, ce sont les potards !
(Et il y en a 24 🥵😄)
J'avais bien vu qu'il y a encore ce modèle de bouton ultra merdique car anti-ergonomique sur tous les potards, comme sur mon MPK mini Mk2.
(Conique, donc la pointe en haut 🧐🤔🤣)
Mais sur ce dernier, ils sont faciles à tourner, parce qu'ils n'opposent que très peu de résistance à la mise en rotation.
Et avec la légère préhension qu'offre le curseur du bouton, on arrive quand même à le tourner du bout des doigts.
Alors bon, c'est laborieux en comparaison du reste du monde mais ça reste faisable.
Par contre, sur ce Midimix, la résistance à la rotation est bien plus élevée, et là, c'est carrément difficile d'utilisation.
C'est en comparaison de la concurrence bien sûr. Toujours pareil, pour la personne qui ne connait rien d'autre, elle se dira que c'est bon, ça fonctionne.
Les faders sont très courts (la course est de 30mm).
En arrangement (studio) c'est très limite. Disons que ça suffira pour défricher.
Par contre, c'est bien en live si les gains sont correctement agencés d'une façon ou d'une autre, car les faders courts s'utilisent bien en cut, libérant ainsi les boutons dédiés aux mutes pour d'autres fonctionnalités.
Danc ce cas, le fait qu'ils soient enclavés dans des glissières leur confèrent une rigidité agréable à l'utilisation et devrait de plus les aider à durer.
Un bon point également sur le fait qu'il y ait 9 faders au lieu de 8, ce qui permet le contrôle du master, et c'est bien confortable.
Son poids est adapté de façon à utiliser l'ensemble des fonctions sans le faire bouger. C'est encore un bon point là aussi.
Il n'y a aucun retour lumineux ni aucun pré-mapping, une fois relié à une MPC (firmware 2.11.7).
----------
Réflexion personnelle
Ça, c'est quand même un peu honteux pour Akai à mon sens.
Il ne font des choses presque bien finies, qu'à partir du moment où ils suivent les cahiers des charges des autres concepteurs.
Sinon, ils montrent dorénavant sans cesse sur leurs différentes productions, qu'ils ne sont pas en capacité, pour je ne sais quelle mauvaise raison, de faire autre chose que de recopier en moins bien, ce qui est déjà fait par les autres.
(Exemple pour les MPC, avec les Maschines qui avaient pris beaucoup d'avance dès leur sortie, car chez Akai, ça dormait sur les lauriers acquis par leurs prédécesseurs).
L'avance technique qu'il y avait sur les MPC au départ venait de la firme Akai du Japon et Roger Lynn, et c'est sur cette vague que surfe encore pour le moment, la firme Akai Américaine (Numark), mais à genoux sur un wake board avec un pied bot qui trempe et fait dérive.
----------
En résumé pour ce Midimix :
Si on remplaçait immédiatement ces "boutons" de potentiomètres absolument infames que seul Akai a eu l'idée d'en équiper ses matériels afin de compliquer le workflow comme eux seuls savent le faire, qu'on l'utilisait avec Ableton pour faire du live, ce contrôleur serait bien... vraiment !
(Assemblé avec des boutons de potards préhensibles (pour quelques centimes de plus), et fournit avec un éditeur ainsi qu'un manuel complets donnant toutes les infos et paramétrages de l'appareil, ce serait 4⭐ facile. Dommage ! )
Pour les autres cas ça passera aussi, mais avec bien moins d'aisance et donc de possibilités, et également beaucoup de temps dédié à la programmation informatique, aux dépends de la programmation musicale.
(Par contre, il est apparemment excellent de le programmer avec LightRoom, donc pour les mises en lumière. Une reconversion peut être ? 🤔)
Si vous avez l'argent, sincèrement, prenez autre chose.
Un contrôleur est un outil dont on se sert sans cesse, et il doit être bon immédiatement en améliorant efficacement le flux pour permettre de faire des choses supplémentaires ou plus rapidement.
Sinon, il finira inexorablement au placard au bout du compte, ou alors il faudra bidouiller (temps, argent...).
C'est dommage parce que la construction semble solide et c'est un bon point aussi, mais dans la finition en ce qui concerne la fonctionnalité, on est quand même au niveau du jouet qui, dans les années 80, aurait coûté 19,90F sur le catalogue de La Redoute, serait coloré en rose et blanc cassé, et sortirait de plus, au moins 5 sons de simili orgue des bois et piano du Bengale, avec même un arpégiateur stylé Salsa, Rock n Roll et Musette !
Edit/PS: 19,90F = 3€
Cette dernière étant dotée des connaissances ergonomiques des hommes des cavernes, et restant très décevante dans l'ensemble, tellement il n'y a quasiment rien qui fonctionne correctement de bouts en bouts sans bugs ou limitations, et le contrôle par midi ne faisant pas exception.
Je me servais d'un Launch Control XL pour ce faire, mais la mpc plantait très souvent.
Je me suis dit que peut être, un Midimix du même concepteur planterait moins, pour je ne sais quelle raison, mais peut être parce que ça passerait par le même fabriquant en Asie...
Et bien non, ce n'est pas mieux, la MPC plante tout autant avec le Midimix pour les mêmes mappings. 🥴
(Edit: En fait, ça provient de la mpc qui est une machine à bugs).
L'éditeur est du même type que pour le mpk, on peut juste modifier certaines valeurs et les canaux, le manuel n'aidant pas plus, conformément à ce qui est devenu une habitude chez ce concepteur.
N'espérez pas piloter les led ou faire quoi que ce soit de plus poussé avec ça sans y passer des plombes, c'est clairement mauvais par rapport à ce qui se fait chez d'autres à l'heure actuelle.
Sauf bien sûr, pour ceux qui apprécient de se détendre régulièrement l'esprit avec ces bons vieux "casse tête Chinois", mais sur un ordinateur.
Le prix de l'acier ayant tellement augmenté...
Mais le mieux du pire, ce sont les potards !
(Et il y en a 24 🥵😄)
J'avais bien vu qu'il y a encore ce modèle de bouton ultra merdique car anti-ergonomique sur tous les potards, comme sur mon MPK mini Mk2.
(Conique, donc la pointe en haut 🧐🤔🤣)
Mais sur ce dernier, ils sont faciles à tourner, parce qu'ils n'opposent que très peu de résistance à la mise en rotation.
Et avec la légère préhension qu'offre le curseur du bouton, on arrive quand même à le tourner du bout des doigts.
Alors bon, c'est laborieux en comparaison du reste du monde mais ça reste faisable.
Par contre, sur ce Midimix, la résistance à la rotation est bien plus élevée, et là, c'est carrément difficile d'utilisation.
C'est en comparaison de la concurrence bien sûr. Toujours pareil, pour la personne qui ne connait rien d'autre, elle se dira que c'est bon, ça fonctionne.
Les faders sont très courts (la course est de 30mm).
En arrangement (studio) c'est très limite. Disons que ça suffira pour défricher.
Par contre, c'est bien en live si les gains sont correctement agencés d'une façon ou d'une autre, car les faders courts s'utilisent bien en cut, libérant ainsi les boutons dédiés aux mutes pour d'autres fonctionnalités.
Danc ce cas, le fait qu'ils soient enclavés dans des glissières leur confèrent une rigidité agréable à l'utilisation et devrait de plus les aider à durer.
Un bon point également sur le fait qu'il y ait 9 faders au lieu de 8, ce qui permet le contrôle du master, et c'est bien confortable.
Son poids est adapté de façon à utiliser l'ensemble des fonctions sans le faire bouger. C'est encore un bon point là aussi.
Il n'y a aucun retour lumineux ni aucun pré-mapping, une fois relié à une MPC (firmware 2.11.7).
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Réflexion personnelle
Ça, c'est quand même un peu honteux pour Akai à mon sens.
Il ne font des choses presque bien finies, qu'à partir du moment où ils suivent les cahiers des charges des autres concepteurs.
Sinon, ils montrent dorénavant sans cesse sur leurs différentes productions, qu'ils ne sont pas en capacité, pour je ne sais quelle mauvaise raison, de faire autre chose que de recopier en moins bien, ce qui est déjà fait par les autres.
(Exemple pour les MPC, avec les Maschines qui avaient pris beaucoup d'avance dès leur sortie, car chez Akai, ça dormait sur les lauriers acquis par leurs prédécesseurs).
L'avance technique qu'il y avait sur les MPC au départ venait de la firme Akai du Japon et Roger Lynn, et c'est sur cette vague que surfe encore pour le moment, la firme Akai Américaine (Numark), mais à genoux sur un wake board avec un pied bot qui trempe et fait dérive.
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En résumé pour ce Midimix :
Si on remplaçait immédiatement ces "boutons" de potentiomètres absolument infames que seul Akai a eu l'idée d'en équiper ses matériels afin de compliquer le workflow comme eux seuls savent le faire, qu'on l'utilisait avec Ableton pour faire du live, ce contrôleur serait bien... vraiment !
(Assemblé avec des boutons de potards préhensibles (pour quelques centimes de plus), et fournit avec un éditeur ainsi qu'un manuel complets donnant toutes les infos et paramétrages de l'appareil, ce serait 4⭐ facile. Dommage ! )
Pour les autres cas ça passera aussi, mais avec bien moins d'aisance et donc de possibilités, et également beaucoup de temps dédié à la programmation informatique, aux dépends de la programmation musicale.
(Par contre, il est apparemment excellent de le programmer avec LightRoom, donc pour les mises en lumière. Une reconversion peut être ? 🤔)
Si vous avez l'argent, sincèrement, prenez autre chose.
Un contrôleur est un outil dont on se sert sans cesse, et il doit être bon immédiatement en améliorant efficacement le flux pour permettre de faire des choses supplémentaires ou plus rapidement.
Sinon, il finira inexorablement au placard au bout du compte, ou alors il faudra bidouiller (temps, argent...).
C'est dommage parce que la construction semble solide et c'est un bon point aussi, mais dans la finition en ce qui concerne la fonctionnalité, on est quand même au niveau du jouet qui, dans les années 80, aurait coûté 19,90F sur le catalogue de La Redoute, serait coloré en rose et blanc cassé, et sortirait de plus, au moins 5 sons de simili orgue des bois et piano du Bengale, avec même un arpégiateur stylé Salsa, Rock n Roll et Musette !
Edit/PS: 19,90F = 3€
