p-o-b
« Une console qui vous donne l'impression d'être intelligent ! »
Publié le 17/07/15 à 12:20
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Je suis parti en tournée avec cette console pendant un mois et demi sur un opéra moderne, une adaptation de Macbeth de Verdi. Orchestre de chambre d'une douzaine de musiciens et dix chanteurs.
Et depuis je retrouve cette console dans le théâtre où je bosse régulièrement.
Le choix de cette console a été basé sur sa grande sœur, une iLive T112 de la même marque dont l'ergonomie m'avait vraiment plu. On retrouve cette approche sur la GLD. On a l'impression de ne pas avoir à se conformer à un mode de travail, mais qu'au contraire la console est suffisamment souple pour accompagner l'utilisateur.
Ca vient beaucoup du fait que les réglages peuvent être vus de différentes manières. Par exemple, vos réglages d'envois vers un auxiliaire. Vous pouvez appuyer sur le bouton MIX d'un bus auxiliaire et les faders vous montre les niveau d'envoi de chaque piste, le classique send on fader qu'on trouve chez la plus part des autres consoles numériques. Mais si vous pressez le bouton MIX d'une tranche d'entrée, vous avez à ce moment les faders des différents bus qui vous montrent le niveau d'envoi de cette piste vers les différents bus. C'est très pratique pour les retours, pas besoin de sélectionner canal de sortie après canal de sortie pour faire le réglage pour chaque instrument ; vous réglez les niveaux dans les retours d'un instrument depuis la même page. Et finalement vous pouvez voir sur l'écran en sélectionnant soit une entrée ou une sortie puis l'onglet routing les niveaux d'envoi. Selon ce que vous faites, l'une ou l'autre de ces approches peut être avantageuse.
En général les régisseurs son qui passent au théâtre ne mettent pas très longtemps à piger le fonctionnement général et ne s'en plaignent pas.
Une contrainte de la console est de savoir dès le début combien de bus et de quel type : auxiliaires, groupe, matrice (mono ou stéréo) et main (aucun, LR, LCR, LC+M)
La console est pleine d'effets numériques. Il y a des choses assez peu communes sur une console de cette gamme. Les effets sont les mêmes que sur la iLive. Récemment on a vu un automixer apparaître pour automatiser les ouvertures de micros dans des situation comme des conférences.
Toutes les sorties sont équipées d'équaliseurs graphiques.
Délais en entrée et en sortie. Pour de la musique acoustique les délais d'entrée sont vraiment une nécessité.
Les faders sont agréables au toucher. Les assignations des pistes se font facilement en drag n'drop sur l'écran tactile (résistif).
Les liaisons entre les boîtiers d'entrée/sortie se font sur câble Cat5e (ethernet) sur un protocole maison. On peut passer par des switchs ethernet (layer-2). Si vous regroupez du contrôle et les flux audio de la console, il vous faudra créer des VLAN de part et d'autre et réunir tout le monde avec un trunk sur 2 câbles gigabit.
Le châssis n'est pas trop lourd. Les boîtiers de scène sont incroyablement légers. Le tout voyageant en flycase, il n'y a pas trop de soucis pour la tournée.
Avec une carte Dante pour l'occasion de la tournée, j'ai pu enregistrer en multipiste les représentations de chaque soir sans avoir à investir dans une grosse carte son. Inversement on peut s'en servir pour renvoyer le multipiste pour faire un sound-check virtuel. Ca peut valoir la peine si votre façade est beaucoup plus forte que le son acoustique.
L'application sur l'ordi peut être on-line ou off-line. On-line pendant le jeu permet par exemple d'avoir un écran supplémentaire avec les niveaux. Ceux qui sont avec les faders sont vraiment trop limités (4 LED). Off-line on peut préparer ses shows. L'interface reprenant essentiellement celle de la console, on peut aussi se familiariser avec elle avant de mettre les mains dessus.
L'application iPad est très complète. Très pratique pour aller écouter à différents endroits dans la salle lorsque vous réglez par exemple des front-fills ou des renforts pour des balcons. On attend le meter-bridge sur l'iPad un de ces jours. Par moment l'iPad me sert en représentation pour faire des réglages de GEQ sans avoir à passer les faders dans ce mode.
Il y a moyen de piloter en MIDI pas mal de réglages. Je suis entrain de travailler sur un système avec un Lemur sur iPad qui permet de suivre le positionnement de micros HF avec un réglage du délai et du niveau pour suivre des comédiens sur scène tout en restant assez naturel. Le traitement des données se fait avec un patch pure-data intermédiaire. Beaucoup de consoles, y compris des modèles très haut de gamme ne proposent pas plus que le rappel de scène par le MIDI ou l'OSC. Il y a certes moyen de tricher avec des scènes en limitant les paramètres à rappeler, mais c'est loin d'être aussi pratique et ça peut interférer avec un transfert d'une scène à une autre qui ne se ferait pas en instantané.
Très bon rapport qualité prix. C'est propre sans doute sans trop de caractère, mais avec une ergonomie très agréable.
Et depuis je retrouve cette console dans le théâtre où je bosse régulièrement.
Le choix de cette console a été basé sur sa grande sœur, une iLive T112 de la même marque dont l'ergonomie m'avait vraiment plu. On retrouve cette approche sur la GLD. On a l'impression de ne pas avoir à se conformer à un mode de travail, mais qu'au contraire la console est suffisamment souple pour accompagner l'utilisateur.
Ca vient beaucoup du fait que les réglages peuvent être vus de différentes manières. Par exemple, vos réglages d'envois vers un auxiliaire. Vous pouvez appuyer sur le bouton MIX d'un bus auxiliaire et les faders vous montre les niveau d'envoi de chaque piste, le classique send on fader qu'on trouve chez la plus part des autres consoles numériques. Mais si vous pressez le bouton MIX d'une tranche d'entrée, vous avez à ce moment les faders des différents bus qui vous montrent le niveau d'envoi de cette piste vers les différents bus. C'est très pratique pour les retours, pas besoin de sélectionner canal de sortie après canal de sortie pour faire le réglage pour chaque instrument ; vous réglez les niveaux dans les retours d'un instrument depuis la même page. Et finalement vous pouvez voir sur l'écran en sélectionnant soit une entrée ou une sortie puis l'onglet routing les niveaux d'envoi. Selon ce que vous faites, l'une ou l'autre de ces approches peut être avantageuse.
En général les régisseurs son qui passent au théâtre ne mettent pas très longtemps à piger le fonctionnement général et ne s'en plaignent pas.
Une contrainte de la console est de savoir dès le début combien de bus et de quel type : auxiliaires, groupe, matrice (mono ou stéréo) et main (aucun, LR, LCR, LC+M)
La console est pleine d'effets numériques. Il y a des choses assez peu communes sur une console de cette gamme. Les effets sont les mêmes que sur la iLive. Récemment on a vu un automixer apparaître pour automatiser les ouvertures de micros dans des situation comme des conférences.
Toutes les sorties sont équipées d'équaliseurs graphiques.
Délais en entrée et en sortie. Pour de la musique acoustique les délais d'entrée sont vraiment une nécessité.
Les faders sont agréables au toucher. Les assignations des pistes se font facilement en drag n'drop sur l'écran tactile (résistif).
Les liaisons entre les boîtiers d'entrée/sortie se font sur câble Cat5e (ethernet) sur un protocole maison. On peut passer par des switchs ethernet (layer-2). Si vous regroupez du contrôle et les flux audio de la console, il vous faudra créer des VLAN de part et d'autre et réunir tout le monde avec un trunk sur 2 câbles gigabit.
Le châssis n'est pas trop lourd. Les boîtiers de scène sont incroyablement légers. Le tout voyageant en flycase, il n'y a pas trop de soucis pour la tournée.
Avec une carte Dante pour l'occasion de la tournée, j'ai pu enregistrer en multipiste les représentations de chaque soir sans avoir à investir dans une grosse carte son. Inversement on peut s'en servir pour renvoyer le multipiste pour faire un sound-check virtuel. Ca peut valoir la peine si votre façade est beaucoup plus forte que le son acoustique.
L'application sur l'ordi peut être on-line ou off-line. On-line pendant le jeu permet par exemple d'avoir un écran supplémentaire avec les niveaux. Ceux qui sont avec les faders sont vraiment trop limités (4 LED). Off-line on peut préparer ses shows. L'interface reprenant essentiellement celle de la console, on peut aussi se familiariser avec elle avant de mettre les mains dessus.
L'application iPad est très complète. Très pratique pour aller écouter à différents endroits dans la salle lorsque vous réglez par exemple des front-fills ou des renforts pour des balcons. On attend le meter-bridge sur l'iPad un de ces jours. Par moment l'iPad me sert en représentation pour faire des réglages de GEQ sans avoir à passer les faders dans ce mode.
Il y a moyen de piloter en MIDI pas mal de réglages. Je suis entrain de travailler sur un système avec un Lemur sur iPad qui permet de suivre le positionnement de micros HF avec un réglage du délai et du niveau pour suivre des comédiens sur scène tout en restant assez naturel. Le traitement des données se fait avec un patch pure-data intermédiaire. Beaucoup de consoles, y compris des modèles très haut de gamme ne proposent pas plus que le rappel de scène par le MIDI ou l'OSC. Il y a certes moyen de tricher avec des scènes en limitant les paramètres à rappeler, mais c'est loin d'être aussi pratique et ça peut interférer avec un transfert d'une scène à une autre qui ne se ferait pas en instantané.
Très bon rapport qualité prix. C'est propre sans doute sans trop de caractère, mais avec une ergonomie très agréable.