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DeoTL « Laisse le tone à zéro ! »
Publié le 30/05/19 à 18:50
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
La DS7 est la pédale de distortion de la gamme tone-lok lancée au début du XXIéme siècle par Ibanez et qui n'est plus fabriquée aujourd'hui.
La pédale présente un boîtier métallique qui inspire la robustesse, avec les trois potars Drive, Tone et Level qui sont rétractables (particularité de cette série d'Ibanez). C'est peut-être un peu gadget, mais cela évite de les tordre d'un coup malheureux de Doc Martens dans le feu de l'action.
J'ai comparé l'Ibanez DS7 avec le mètre-étalon des pédales de disto basique, à savoir la Boss DS1 (même ampli avec les mêmes réglages, même guitare).
Les deux pédales jouent peu ou prou dans la même catégorie, mais avec une différence dans l'égalisation : l'Ibanez est un poil plus creuse dans les médiums et plus portée dans les aigus que sa cousine de chez Boss. On peut dire que l'Ibanez sonne plus « moderne » que la Boss qui est plus ronde. Pour obtenir un tonalité comparable sur les deux modèles, le potard Tone de l'Ibanez est toujours à zéro alors que celui de la Boss est déjà à 9 heures.
La DS7 a également plus de patate que la DS1 : le niveau poussé à fond sur la Boss correspond à l'oreille à un level lègèrement au dessus de la mi-course sur l'Ibanez. Pour obtenir un niveau de distortion comparable, lorsque l'Ibanez est à midi, la Boss est vers 14 heures.
Autant dire à ceux qui trouvent la Boss DS1 trop criarde, que la DS7 n'est définitivement pas pour eux !
Donc, il faut être parcimonieux avec le niveau de tonalité de la DS7, qui peut rapidement se trouver dans le territoire du strident, du glacial et de l'essaim d'abeilles. Mon conseil est de faire les réglages de base (guitare, égalisation sur l'ampli...) avec le tone à zéro sur la pédale, puis de le monter avec modération si l'on a besoin de plus de présence. D'ailleurs, c'est cela le truc : il faut voir le potar tone de la DS7 plutôt comme un potar de présence !
La DS7 ne traîne pas forcément une excellente réputation : il y a une poignée de démos sur youtube bien peu flatteuses (mauvais réglages, mauvaise prise de son). Cette réputation n'est pas justifiée à mon humble avis, c'est une disto assez polyvalente dans la lignée de la DS1, en plus pêchu. De plus la DS7 reste dans des tarifs raisonnables sur le marché de l'occasion.
La pédale présente un boîtier métallique qui inspire la robustesse, avec les trois potars Drive, Tone et Level qui sont rétractables (particularité de cette série d'Ibanez). C'est peut-être un peu gadget, mais cela évite de les tordre d'un coup malheureux de Doc Martens dans le feu de l'action.
J'ai comparé l'Ibanez DS7 avec le mètre-étalon des pédales de disto basique, à savoir la Boss DS1 (même ampli avec les mêmes réglages, même guitare).
Les deux pédales jouent peu ou prou dans la même catégorie, mais avec une différence dans l'égalisation : l'Ibanez est un poil plus creuse dans les médiums et plus portée dans les aigus que sa cousine de chez Boss. On peut dire que l'Ibanez sonne plus « moderne » que la Boss qui est plus ronde. Pour obtenir un tonalité comparable sur les deux modèles, le potard Tone de l'Ibanez est toujours à zéro alors que celui de la Boss est déjà à 9 heures.
La DS7 a également plus de patate que la DS1 : le niveau poussé à fond sur la Boss correspond à l'oreille à un level lègèrement au dessus de la mi-course sur l'Ibanez. Pour obtenir un niveau de distortion comparable, lorsque l'Ibanez est à midi, la Boss est vers 14 heures.
Autant dire à ceux qui trouvent la Boss DS1 trop criarde, que la DS7 n'est définitivement pas pour eux !
Donc, il faut être parcimonieux avec le niveau de tonalité de la DS7, qui peut rapidement se trouver dans le territoire du strident, du glacial et de l'essaim d'abeilles. Mon conseil est de faire les réglages de base (guitare, égalisation sur l'ampli...) avec le tone à zéro sur la pédale, puis de le monter avec modération si l'on a besoin de plus de présence. D'ailleurs, c'est cela le truc : il faut voir le potar tone de la DS7 plutôt comme un potar de présence !
La DS7 ne traîne pas forcément une excellente réputation : il y a une poignée de démos sur youtube bien peu flatteuses (mauvais réglages, mauvaise prise de son). Cette réputation n'est pas justifiée à mon humble avis, c'est une disto assez polyvalente dans la lignée de la DS1, en plus pêchu. De plus la DS7 reste dans des tarifs raisonnables sur le marché de l'occasion.