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Le Hangar Des Guitares « Du haut de gamme made in France »
Publié le 26/07/20 à 13:46
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Une petite vidéo vous permettra d'entendra l'engin. Sinon, je vous ai écris un texte descriptif en dessous qui vous donnera plein de précisions :
Voici donc la troisième version de la pédale de disto du sieur Patrick Rondat.
Contrairement aux 2 premières versions, il y a quelques petites différences :
- le son de la pédale a encore été améliorée pour Patrick avec encore un peu plus de low-mids et moins de high-mids,
- on a un format plus compact,
- on zappe l'EQ interne qui était présente à l'intérieur du boitier ainsi que la prise "remote",
- on rabote le prix de 50 €
Pour le reste, on a des réglages simples avec un gain, un volume, et une égalisation à 3 bandes active ( et non passive).
Précision importante : la pédale ne peut pas être alimentée en pile 9 volts. Donc, alimentation secteur obligatoire ( non fournie). C'est à ce prix là qu'on obtient le maximum de dynamique constante. La pédale consomme d'ailleurs moins que les versions précédentes ( seulement 100 mA).
Bien qu'il s'agisse d'une disto, on pourra certes aborder plein de styles différents, mais le gros métal bien moderne ne pourra pas fonctionner. Le grain est très ouvert, alors que le métal réclame une énorme compression et un grain serré. Qu'importe, le but de la MK3 n'est pas cette cible.
Avec le gain à zéro, le son fait penser à un gros crunch façon AC/DC ou Airbourne. Avec le gain à 25%, on monte déjà dans les tours, toujours un gros grumeau bien musical dans l'attaque, avec une grosse précision en même temps. C'est paradoxal mais ça marche!
Je remarque qu'en mettant le gain complètement à fond, le son ne devient pas boueux ou imprécis. C'est très étonnant car ça ne se délite pas.
La grande surprise vient de l'EQ active : on peut ajoute ou retirer 20 dB par bande de fréquence. Cela agit d'ailleurs sur le volume général, mais la pédale a une tonne de volume en réserve, donc aucun souci. Au départ, ça surprend mais on s'y habitue très vite.
Notons que la pédale réagit extrêmement bien aux variations du volume sur la guitare tout en gardant un belle éclaircie des notes.
Je tiens à souligner que même s'il s'agit d'un modèle signature, on n'est pas "enfermé" dans le style de Patrick : il y a plein d'autres usages qu'on peut appliquer à la pédale grâce à cette ouverture sonore. D'ailleurs, l'attaque des notes est toujours superbe et dynamique. Jamais on n'entendra l'attaque se noyer dans le gain.
D'habitude, je préfère la disto lorsqu'elle est fabriquée par un préampli, mais là c'est carrément bluffant!
A 250€, cela peut paraitre cher au premier abord, mais lorsqu’on l'entend, on saisit vite qu'on est dans du haut de gamme! Certains acheteurs sont prêts à payer 400€ des pédales boutiques aux USA ou ailleurs! Là, on est dans un prix plus raisonnable et pour une qualité de choix de composants et un son superbes!
N'oublions pas que la pédale cumule les 3 étiquettes "made in France", "travail d'artisan", et "pédale boutique".
Voici donc la troisième version de la pédale de disto du sieur Patrick Rondat.
Contrairement aux 2 premières versions, il y a quelques petites différences :
- le son de la pédale a encore été améliorée pour Patrick avec encore un peu plus de low-mids et moins de high-mids,
- on a un format plus compact,
- on zappe l'EQ interne qui était présente à l'intérieur du boitier ainsi que la prise "remote",
- on rabote le prix de 50 €
Pour le reste, on a des réglages simples avec un gain, un volume, et une égalisation à 3 bandes active ( et non passive).
Précision importante : la pédale ne peut pas être alimentée en pile 9 volts. Donc, alimentation secteur obligatoire ( non fournie). C'est à ce prix là qu'on obtient le maximum de dynamique constante. La pédale consomme d'ailleurs moins que les versions précédentes ( seulement 100 mA).
Bien qu'il s'agisse d'une disto, on pourra certes aborder plein de styles différents, mais le gros métal bien moderne ne pourra pas fonctionner. Le grain est très ouvert, alors que le métal réclame une énorme compression et un grain serré. Qu'importe, le but de la MK3 n'est pas cette cible.
Avec le gain à zéro, le son fait penser à un gros crunch façon AC/DC ou Airbourne. Avec le gain à 25%, on monte déjà dans les tours, toujours un gros grumeau bien musical dans l'attaque, avec une grosse précision en même temps. C'est paradoxal mais ça marche!
Je remarque qu'en mettant le gain complètement à fond, le son ne devient pas boueux ou imprécis. C'est très étonnant car ça ne se délite pas.
La grande surprise vient de l'EQ active : on peut ajoute ou retirer 20 dB par bande de fréquence. Cela agit d'ailleurs sur le volume général, mais la pédale a une tonne de volume en réserve, donc aucun souci. Au départ, ça surprend mais on s'y habitue très vite.
Notons que la pédale réagit extrêmement bien aux variations du volume sur la guitare tout en gardant un belle éclaircie des notes.
Je tiens à souligner que même s'il s'agit d'un modèle signature, on n'est pas "enfermé" dans le style de Patrick : il y a plein d'autres usages qu'on peut appliquer à la pédale grâce à cette ouverture sonore. D'ailleurs, l'attaque des notes est toujours superbe et dynamique. Jamais on n'entendra l'attaque se noyer dans le gain.
D'habitude, je préfère la disto lorsqu'elle est fabriquée par un préampli, mais là c'est carrément bluffant!
A 250€, cela peut paraitre cher au premier abord, mais lorsqu’on l'entend, on saisit vite qu'on est dans du haut de gamme! Certains acheteurs sont prêts à payer 400€ des pédales boutiques aux USA ou ailleurs! Là, on est dans un prix plus raisonnable et pour une qualité de choix de composants et un son superbes!
N'oublions pas que la pédale cumule les 3 étiquettes "made in France", "travail d'artisan", et "pédale boutique".