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Sujet vrais et faux dj's

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Sujet de la discussion vrais et faux dj's
Bonjour à tous,
Un vrai DJ :
1.Il ne sait pas à l'avance ce qu'il va jouer, il adaptera en fonction de l'ambiance.
2.Il mixe des vinyls
3.Il prend des risques et fait parfois des erreurs
4.Il synchronise 2 vinyls au meme tempo avec précision malgré la pression que peut engendrer une soirée avec un public.
5.Il mixe pour le public tout en gardant sa personnalité.
6.Il est concentré sur sa technique tout en gardant le sourire.
7.Il aime ce qu'il fait.

un FAUX DJ :
Je crois que c'est pas la peine de le dire, les médias en parlent déja assez :mdr:
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11
Hello,

les vrais, les faux...les vinyles, les fichiers numériques...l'humble,l'égo surdimensionné...le super technique, le pousse-disque...l'attentif au public, celui (ou celle) qui se la pête...dans sa chambre,devant un public,etc...
...gardons en tête qu'un disc jockey n'est qu'un diffuseur de musique.

C'est pas pour être méchant mais bon faut recadrer.

Oui, il faut connaitre son matos, sentir le public, avoir une graaaaande culture musicale (et une sélection versatile à la portée du mix) mais bon, un dj reste un diffuseur de musique des autres.

D'ailleurs le statut du dj a changé.

De mon temps ("ok boomer"), armé de ses technics sl1200 il était payé pour faire danser des gens (dans un garage ou dans une "boîte de nuit" (re "ok boomer").
On fumait des clopes en dansant et quand le mix était pas top ou que le titre n'était pas interressant on lui disait (ou on arrêtait de danser en repartant au bar).
Les mixes étaient très hétéroclites (même si suivant les boîtes de nuit, il y a avait un thème (new wave, funk,etc...).
Quand la house et l'acid house sont arrivées les mixes ont changé, plus binaires et mieux mixés, on pouvait danser non stop de minuit à pas d'heure (en Belgique c'était parfois non stop tout le week end).

A partir de 1990 avec la "généralisation" de la techno, le principe du dj qui "tenait" la foule est devenu plus habituel.
Les raves n'ont rien arrangées et les noms des dj commençaient a devenir un gage de qualité ou de style de musique qui allait passer.
Tout allait bien jusqu'au jour où...les tronches des dj ont été imprimés sur les flyers qui annonçaient les soirées (je crois que cela est arrivé par l'Allemagne).

Les freeparties et autres teknivals ont remis (un peu) à plat tout ça...mais la boue, les chéper toujours plus hauts me fatiguaient (mais pour trouver des vinyles et k7 autoproduits c'était le pied).

Ensuite quand la techno a été assimliée, les gens ne venaient plus danser, ils venaient voir (???) le dj, à partir de là, les dj ont commencé à faire semblant de tourner les 3 eqs non stop comme si c'était eux qui créaient le morceau qui était en train de passer et à lever les bras...

Le combat vinyle/fichier numérique est stérile car déjà à l'époque du vinyle certains dj passaient un DAT au lieu de mixer vraiment.

Pour ma part, il n'y a plus que dans les soundsystem qui diffusent du reggae (digital ou pas) et du dub où les gens sont là pour kiffer la sélection et la qualité des boomers.

Peace.
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réponse à chris berger

Ben tu sais à l'époque on prenait juste ses caisses de vinyls, le matos était sur place.
Et le public venait pour écouter la musique, pas spécialement le mix en lui meme.
Tu as raison sur le fait que certains mixes etaient foirés, mais ça passait, les gens voulaient de la bonne et pardonnaient les erreurs.
Mais certains dj's vinyls sont extremement doués et font peu d'erreurs (je parle pas de moi).
Le public de maintenant est très difficile sur le mix ,c'est juste.
13
réponse à vhs vore,

Je ne crois pas que ce soit un débat stérile, mais ta réponse est pertinente et mérite d'etre lue.
On doit etre du meme age je pense.:D:
Je crois que je suis un conservateur dans l'ame et que je m'expose à la critique.
14
:?!:
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Là, on voit bien que le scratch c'est vinyle, point barre./
Et la fille se débrouille bien je trouve, même si c'est toujours ce même son utilisé...
Et pour la prestation, ce n'est pas le plus facile de leur titre à reprendre, car c'est déjà un mix de plusieurs titres,
on voit bien avec la basse cheapos :mrg:, "scratchs" fait avec la voie, mais quelques samples pour les non reproductibles en live.:bravo: dans l'ensemble.
...
Je préfére la sensation vinyl, mais le matos à trainer, tout ça...
Coté contrôleur, on peut avoir une playlist énorme, ce qui laisse plus de choix ( des fois trop?),
faire une loop si on est à la bourre pour le suivant :mrg:, des effets bien pratiques et "sur place".
La rapidité pour "sortir la galette du bac":clin:
Pas tant évident la sync sur des vieux titres pas réguliers, ou il faut appuyer toutes les 3 secondes dessus (dans mon logiciel ),
quand il ne lui prend pas l'envie de décaler d'un temps le beat ! ( Sd sur le BD ) = pas beau.

(-;  Be Funky  ;-)

Soundcloud

[ Dernière édition du message le 04/08/2024 à 12:42:32 ]

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Je pense aussi que le matériel numérique pour mixer a engendrer une musique moins qualitative.
Je pense par exemple à l'EDM, une musique mainstream que l'on retrouve au festival Tomorrowland par exemple.
cette musique est faite de voix et de mélodies simplistes.
Quand on tend bien l'oreille on, entend pas d'erreurs technique au niveau du mixe, alors que mixer des voix et des mélodies ensemble
sans faire aucunes erreurs pendant une heure de set minimum, c'est plutot suspect.
La touche "sync" n'est meme plus utilisée en live, le DJ vient avec un set pré enregistré, ce qui lui donne tout le loisir de faire du show.
Je pense que le paroxysme est atteint depuis un moment et que la qualité musicale a été sacrifiée au profit de la technologie.ncide
La musique pour danser est pensée en amont pour qu'elle coincide avec les nouvelles fonctions qu'offre le nouveau matériel.

[ Dernière édition du message le 04/08/2024 à 10:11:29 ]

17
Je ne suis pas tout à fait d'accord... Chaque époque à son lot de musique plus ou moins "qualitative" dans le sens où tu l'entends. Je me souviens très bien que dans les 90's, il y avait une floppée de titre "Dance" qui était très pauvre musicalement qui ont cartonné en soirée, en club et dans les charts. Ce que tu dénonces içi vaut plus au coté "binaire" de la musique électronique et à l'évolution des titres "mainstream" qui empruntent beaucoup à des courants plus dur... La "soupe" ça à toujours existé dans tout les styles ;) Mais ce n'est que mon analyse, forcément partiellement fausse ;)

Ceci dit, Il m'apparait bien normal que les erreurs techniques disparaissent quand la technologie le permet. Si le set est cohérent, que la musique est bonne, ca ne me pose pas de soucis particulier... On peut ergoter sur la "facilité" qui permet ce résultat, ca ne remet pas pour autant en cause la qualité intrinsèque du DJ qui joue. L'interaction entre la musique et le matériel n'est pas nouvelle, aussi bien dans la production que dans l'exploitation, il y aura toujours des gens pour en abuser par facilité et d'autres qui se montreront très créatif.
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Citation de spleen records :
réponse à chris berger

Ben tu sais à l'époque on prenait juste ses caisses de vinyls, le matos était sur place.



en club oui ; pas en presta privé ...
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Je pense qu'on a tous une certaine "vision" de ce que devrait être un DJ . La réalité je pense c'est qu'il doit y'avoir autant de DJ différents que d'agriculteurs...beaucoup ont la même appellation mais ne font pas le même job.
Selon le style (niche ou pas) ou que le/la DJ soit généraliste (open format pardon) , ton âge , ton canal de diffusion etc etc la manière de travailler est différente mais la seule vérité qui fait qu'un DJ est un vrai DJ c'est la vérité la piste ...
J'ai vu des DJ dancehall qui ne faisait que du cut retourner dès soirées autant que des DJ house hyper technique ou encore certains DJs de mariage qui m'ont déjà troué le c#* ... Ils y'en a pour toutes les heures de la journée , les DJs c'est un biodiversité . Mais vraiment le vrai DJ c'est celui qui a un fusil....
20
réponse a sn20,

oui, ce que tu dis est vrai, je l'admet humblement.