Durée : 4'43"
Retour aka
Prise de contact impecable durant laquelle on s'est aperçus qu'on habitait au même endroit, d'où un premier rendez-vous. Discussion sympa, quelques prises de didjeridoo qu'on n’aura pas utilisées au final, mais tant pis. On est partis autour d'un premier thème (et du seul, à vrai dire) que j'avais enregistré à l'arrache avant qu'oboreal arrive. J'ai bâti un morceau electro autour de ce thème puis enregistré un solo de basse et retravaillé les parties de batterie que j'avais simplement copié collé, et ajouté divers samples et synthés. Ca a vraisemblablement plu à Obo, qui m'a renvoyé deux pistes de guimbarde et une piste de voix. J'ai fait de la découpe dans la guimbarde et je l'ai légèrement traité, léger traitement également sur la voix (comp/gate et réverb).
Seulement, problème : on en était déjà à 3'30 et on n'avait pas encore joué le maître atout d'Obo, le didjeridoo... Du coup, re-morceau de mon côté avec un début dubstep incisif construit autour d'une ligne de wobble bass, usage d'un kit de batterie quasi-fait maison, et une seconde partie de morceau plus jungle, histoire de permettre à Obo d'envoyer la sauce, puisque je m'étais rendu compte de ma faible connaissance de son instrument lors de notre première rencontre. De son côté, la première partie utilisait des motifs rythmiques un peu trop complexes qui le bloquaient un peu. J'ai revu mes prétentions à la baisse, et il est passé une deuxième fois pour enregistrer le didj. On a dû faire en tout et pour tout trois prises, puis on s'est un peu penchés sur le mix pour arriver à un équilibre satisfaisant. J'y ai repassé une bonne partie de la journée suivante, et j'ai finalisé avec le mastering avec Ozone 3. "Pour le mix du didg de Nataselah, je suis très partagé. Je m'explique, à la fois, si je me place dans la peau d'un auditeur qui connait pas le didj je trouve que le rendu global est carrément bon, que ça fait gros son et que c'est lisible, donc j'aime. Et puis d'un autre côté, le joueur de didj que je suis retrouve pas le son de son instrument.", m'a-t-il dit en entendant le résultat. Alors j'ai allégé l'équalo sur le didj, et tout est rentré dans l'ordre. Du coup, deux morceaux, qui en réalité
n'en font qu'un…
Retour obo
Pour moi, ce fut ma première session "collective spirit" et ce sera probablement pas la dernière.
Effectivement, à la première prise de contact on s'est rendu compte qu'on habitait la même ville... bien pratique. J'ai rencontré un A.K.A prénommé baptiste et super sympa, le courant est bien passé tout de suite.
A la réception du premier morceau, nommé brulis lunaire, surprise, je ne m'attendais pas trop à ça. Morceau assez barré, mais j'ai bien accroché, alors je suis parti dans le trip "lunaire décalé" du morceau et ai écrit des paroles assez décalées sur ce thème que j'ai calées en profération sur la musique d'A.K.A. J'ai également enregistré deux pistes de guimbarde vietnamienne en disant à mon binome de piocher ce qu'il voulait dedans.
Une fois le mix de Bruli Lunaire quasi fini, on a décidé de prolonger le morceau par un deuxième morceau relié pour intégrer le didj.
A l'écoute de la première mouture, j'étais pas super emballé, j'aimais bien l'ébauche de morceau en elle même mais pas mal de rythmes à contre temps, je voyais pas trop comment rajouter un riff de didj qui groove là dessu. J'ai communiqué mes angoisses à mon binome préféré qui a fait les mofifs pile comme il fallait.
L'enregistrement du didj s'est fait assez facilement, j'avais un peu répété avant donc pas eu trop à tatonner. J'ai un poil donné mon avis sur le mixage puis baptiste a tout fini tout seul.
Quand j'ai reçu les 2 morceaux masterisés, ouah, la claque, ça sonnait gros.
Mais soucis, il avait trop creusé le didj dans le bas medium et on reconnaissait plus le timbre de l'instrument, ce qui me dérangeait un peu.
Hop,je fais part de mon soucis à mon binome, il fait la modif, et là tout est nickel.
Je suis au final vraiment content du résultat et suis en plus content d'avoir rencontré un nouveau pote zicos. (bref, je suis content).
