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blackle
« 38 spécial et mastodonte. »
Publié le 08/07/18 à 13:49
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Commençons l'avis avec la conséquence de ces enceintes. Le poids et l'inertie. Entre les haut-parleurs, l'ébénisterie et l'amplification intégrée, une enceinte affiche un 60 kg sur la balance.
À ce stade les petits moniteurs de proximité ont du charme et l'on s'en aperçoit surtout lorsqu'il s'agit de déplacer ces 1038A..
L'enceinte est une 3 voies assez classique en apparence, parfaitement parallélépipédique, avec une finition sans faille en frêne noir véritable et disposition des H.P. respectant les canons esthétiques d'usage : tweeter en haut, boomer en bas, médium au milieu. Bref, l'enceinte ne finira pas ses jours dans un musée d'art contemporain.
La 1038A est équipée d'un 38 cm et d'une section aiguë dite DCW ( contrôle de la directivité constante pour une reproduction la plus homogène et neutre possible). L'enceinte est active et multi-amplifiée (tri-amplifiée) par une électronique tout à fait excellente qui comprend les amplis, les filtres actifs optimisés, les égalisations nécessaires, ainsi que bien entendu les circuits de protection.
Écoute :
Ce qui frappe immédiatement, c'est leur incroyable mise en phase et la cohérence de leurs lobes de directivité. En d'autres termes, l'image stéréo est d'une précision de tout premier ordre quelques soient les conditions. En effet, on a vraiment l'impression que l'on peut faire le tour de ces enceintes sans perdre la moindre parcelle de cette image. Que l'auditeur soit fortement décalé sur le coté, même carrément hors axe (à gauche de l'enceinte gauche par exemple) cette image subsiste et le chanteur reste bien au centre entre les 2 enceintes !
La position géographique de l'auditeur ne change rien à l'équilibre tonal. Pour simplifier, avec ces enceintes, il est inutile de se coincer la tête dans un étau pour rester exactement au milieu de celles-ci ce qui peut-être considéré comme un énorme avantage. Les possesseurs d'Adam S5x-V comprendrons, je pense de quoi je veux parler..
La capacité dynamique est ce que l'on pourrait qualifier de gargantuesque. Ça pousse comme une fusée jusqu'à des niveaux surréalistes et ce, sur absolument tout le spectre sonore. La pression dans le grave est énorme et l'écoute doit se faire dans des conditions "blockhaus" sous peine de tout faire trembler dans le local. Sinon, le « bass roll-off » est d'un recours salutaire pour limiter les ardeurs d'un séisme déguisé en enceinte, si vous voyez ce que je veux dire..
L'équilibre tonal est très linéaire. Cependant, le niveau de l'extrême-grave me semble légèrement en retrait et sans être significatif, avec une contre-basse ceci est perceptible sans que cela soit véritablement gênant. Rien de dramatique donc. Les médiums peuvent parfois sembler légèrement projetés mais sans jamais devenir agressifs. Les aiguës ne souffrent d'aucune distorsion, là où sur d'autres écoutes de proximités (plus petites) elle apparaît de manière brutale.
Ces enceintes ne pardonnent pas grand chose, un mixage fait d’approximations ressortira tel-quel, avec approximations amplifiés. Pour les effets, en en mettant un peu trop, avec, par exemple, une bonne réverbe, c'est clairement une faute de goût, avec une moins bonne c'est typiquement une catastrophe.
Conclusion :
Ces 1038A ont clairement une énergie considérable et une transparence inconditionnelle, les timbres sont scrupuleusement respectés et même si souvent je les martèle avec des passages "choisis" tous plus vachards les uns que les autres, et dont la complexité fait souvent perdre la boussole à bien des enceintes. L'image stéréophonique bénéficie d'une ouverture et d'une stabilité exemplaires couvrant une très large zone d'écoute. Bref, ces Genelec peuvent courir des marathons sonores au rythme d'un sprinter car conçues à se libérer à un régime soutenu.
À ce stade les petits moniteurs de proximité ont du charme et l'on s'en aperçoit surtout lorsqu'il s'agit de déplacer ces 1038A..
L'enceinte est une 3 voies assez classique en apparence, parfaitement parallélépipédique, avec une finition sans faille en frêne noir véritable et disposition des H.P. respectant les canons esthétiques d'usage : tweeter en haut, boomer en bas, médium au milieu. Bref, l'enceinte ne finira pas ses jours dans un musée d'art contemporain.
La 1038A est équipée d'un 38 cm et d'une section aiguë dite DCW ( contrôle de la directivité constante pour une reproduction la plus homogène et neutre possible). L'enceinte est active et multi-amplifiée (tri-amplifiée) par une électronique tout à fait excellente qui comprend les amplis, les filtres actifs optimisés, les égalisations nécessaires, ainsi que bien entendu les circuits de protection.
Écoute :
Ce qui frappe immédiatement, c'est leur incroyable mise en phase et la cohérence de leurs lobes de directivité. En d'autres termes, l'image stéréo est d'une précision de tout premier ordre quelques soient les conditions. En effet, on a vraiment l'impression que l'on peut faire le tour de ces enceintes sans perdre la moindre parcelle de cette image. Que l'auditeur soit fortement décalé sur le coté, même carrément hors axe (à gauche de l'enceinte gauche par exemple) cette image subsiste et le chanteur reste bien au centre entre les 2 enceintes !
La position géographique de l'auditeur ne change rien à l'équilibre tonal. Pour simplifier, avec ces enceintes, il est inutile de se coincer la tête dans un étau pour rester exactement au milieu de celles-ci ce qui peut-être considéré comme un énorme avantage. Les possesseurs d'Adam S5x-V comprendrons, je pense de quoi je veux parler..
La capacité dynamique est ce que l'on pourrait qualifier de gargantuesque. Ça pousse comme une fusée jusqu'à des niveaux surréalistes et ce, sur absolument tout le spectre sonore. La pression dans le grave est énorme et l'écoute doit se faire dans des conditions "blockhaus" sous peine de tout faire trembler dans le local. Sinon, le « bass roll-off » est d'un recours salutaire pour limiter les ardeurs d'un séisme déguisé en enceinte, si vous voyez ce que je veux dire..
L'équilibre tonal est très linéaire. Cependant, le niveau de l'extrême-grave me semble légèrement en retrait et sans être significatif, avec une contre-basse ceci est perceptible sans que cela soit véritablement gênant. Rien de dramatique donc. Les médiums peuvent parfois sembler légèrement projetés mais sans jamais devenir agressifs. Les aiguës ne souffrent d'aucune distorsion, là où sur d'autres écoutes de proximités (plus petites) elle apparaît de manière brutale.
Ces enceintes ne pardonnent pas grand chose, un mixage fait d’approximations ressortira tel-quel, avec approximations amplifiés. Pour les effets, en en mettant un peu trop, avec, par exemple, une bonne réverbe, c'est clairement une faute de goût, avec une moins bonne c'est typiquement une catastrophe.
Conclusion :
Ces 1038A ont clairement une énergie considérable et une transparence inconditionnelle, les timbres sont scrupuleusement respectés et même si souvent je les martèle avec des passages "choisis" tous plus vachards les uns que les autres, et dont la complexité fait souvent perdre la boussole à bien des enceintes. L'image stéréophonique bénéficie d'une ouverture et d'une stabilité exemplaires couvrant une très large zone d'écoute. Bref, ces Genelec peuvent courir des marathons sonores au rythme d'un sprinter car conçues à se libérer à un régime soutenu.