Sujet Diffusion/promotion - le choix du support physique.
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Nico53
992
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 28/01/2014 à 00:04:29Diffusion/promotion - le choix du support physique.
Bonjour à tous,
Je suis actuellement en train de bosser à l'élaboration d'un projet de groupe, afin de jouer sur scène à court terme...
Tout ceci se fait dans une totale démarche d'auto-production à ce jour.
... mais à long terme, on aimerait passer par "la case enregistrement", afin de faciliter la diffusion et la promotion.
Laissons donc l'aspect scénique de côté, pour le moment…
Notre boulot s'inscrirait dans une démarche collaborative avec des gens travaillant à l'aspect graphique et visuel.
Reste que pour ces artistes (graphistes, plasticiens), la question du support est primordiale.
J'avoue que l'idée de coucher tout ça sur un bête CD en boitier cristal avec un livret en 12cmx12cm sur papier glacé m'ennui d'avance, pas tellement parce que la superficie laissée à l'aspect graphique du projet s'en trouve réduite... mais plutôt parce que c'est d'un sobre et d'un quelconque, c'est tellement formaté tous ces petits boitiers alignés sur nos étagères... que ça en devient chiant...
Autant je respecte le contenu d'une oeuvre discographique, autant le CD, c'est quand même le support le plus cheap et moche du moment. Le plastique transparent fini toujours par rayer et blanchir, les ergots de maintient du disque finissent toujours par péter, quand c'est pas le couvercle lui-même.
Je ne parlerai même pas des tentatives de design de certains boitiers alternatifs, tous aussi cheaps les uns que les autres...
La pochette en carton, c'est non : pour le coup, l'objet s'en retrouve réduit à peau de chagrin. D'ailleurs, on a tous de ces CD en carton au fond de notre collec', qu'on ne sort jamais parce qu'on a oublié qu'ils sont là (déjà qu'on sort nos CD de moins en moins).
Bref, le CD, c'était fan-tas-tique dans les années 90, mais voilà... on est en 2014 et le support a (mal) vieillit, je trouve.
Certains me diront "oui ! mais un CD c'est pas si gros que ça, et c'est ça qui est pratique aussi !"...
Ce à quoi je répond qu'en 2014, à l'heure de la dématérialisation, si on veut vraiment répondre à la question de l'encombrement d'une discothèque, on achète pas des CD, on télécharge des fichiers sur son ordinateur (ou son iPod, ou son smart-phone, un disque dur, ou je ne sais quoi).
Donc, si on achète un CD, c'est pas seulement pour le plaisir d'écouter un artiste (en se donnant bonne conscience parce qu'on a acheté son CD)... mais c'est aussi pour le plaisir de posséder l'objet.
... reste à savoir ce qui motive réellement l'achat de cet objet, et si les habitudes de standardisation de l'objet entrent en jeu.
Je m'explique...
J'aime le vynile. C'est grand, c'est beau, c'est coloré. L'objet est d'une taille qui me fait dire que "j'en ai pour mon argent". La pochette permet de céder la place au développement graphique du propos de l'artiste… J'aime le son… Bref, j'aime.
Avis totalement subjectif inside… en même temps, il y a une part de psychologique qui engage l'individu...
Si le vinyle est un peu revenu au goût du jour, est-ce que le fait de ne vendre sa musique que sur support vinyle, en considérant que c'est un bel objet, est suffisant pour supposer qu'il se vende ?
Non, bien sûr…
Parce que le public, s'il accorde évidemment de l'importance à l'attractivité de l'objet, reste soucieux du fait qu'il puisse l'utiliser, en le glissant dans sa platine CD, par exemple, tant qu'à faire.
Mais alors, si je vends une compilation CD+vinyle, est-ce que les gens l'achèteront ?
Est-ce que certains ne se diront pas "hey, l'arnaque, j'ai pas de platine vinyle, mais on m'oblige à l'acheter quand même (indirectement) !"… sans compter que certains râleront parce que ça ne rentre pas dans leur étagère à CD (bha oui, ça dépasse).
Bref, ok, j'ai compris, je ferai presser une série de CD pour tous ceux là.
Mais ne croyez vous pas au potentiel de l'originalité du support ?
Ne croyez vous pas qu'il puisse être le prolongement artistique du travail du musicien ?
En considérant que le support physique puisse être le fruit d'un véritable travail plastique et graphique, ne croyez vous pas que ça puisse inciter le public à se tourner vers ce support original, plutôt que vers un bête CD en boitier cristal moche ?
Reste qu'en 2014… on est quand même très (très, très, très) nombreux à lire ces CD sur des ordinateurs…
Si le standard CD à un sens pratique, il n'en reste pas moins que le support physique est devenu tellement désuet qu'il fini dans une étagère poussiéreuse avec ses congénères après encodage (pour une large partie du public)… dont on ne voit (au mieux) plus que la tranche. Youpi.
Ha bha dites donc, ça valait vachement le coup de s'emmerder à presser un disque si c'est pour qu'il finisse en bouche trou dans une étagère !
Il reste la possibilité d'inscrire la musique dans une mémoire flash (type clef USB), elle même intégrée dans un objet qui ai du sens.
C'est tout à fait possible !
Ce support présenterait même de gros avantages ! En effet, sur une clef USB, on peut mettre bien plus qu'un album d'1h20min. On peut mettre des photos, de la vidéo, un logiciel même... plein de trucs en fait !
Génial… on fait ça alors !?
Hola, hola, hola. Molo, molo.
Moi je veux bien, mais j'ai quand même conscience que le marché du support physique n'est pas au top de sa forme.
Je sais que les musiciens qui se lancent dans cette démarche d'enregistrement d'un disque, le font souvent à leur frais. C'est souvent très vrai dans le cas des auto-productions.
Pour cause, malgré les merveilleux outils modernes de home-studio, quand il faut enregistrer un disque convenablement, il est parfois bon de savoir laisser les rênes à une paire d'oreilles extérieures - compétentes, parce que la compétence ne s'achète pas dans un magasin de musique, avec du matériel de qualité… bref, de passer par un vrai studio dans certains cas.
Un bon enregistrement, c'est donc parfois cher… surtout si, comme moi, vous avez 13 ou 14 titres à enregistrer… Le pressage (ou la fabrication d'un hypothétique objet/support original), c'est pas cadeau non plus… alors, sans parler de faire du bénéf', si on peut écouler nos enregistrements pour amortir tout ça (même rien qu'un peu), je pense que personne ne crachera dans la soupe.
Personnellement, je part du principe que je ferai cette démarche d'enregistrement et de "matérialisation" à pure perte.
Soyons réaliste, même en déposant tout notre boulot à la SACEM, à notre modeste niveau, il est peu probable que le retour sur investissement soit suffisamment substantiel pour couvrir ne serait-ce que les coûts liés à la conception et la fabrication complète de ce support physique.
Je le fait à la fois "pour le plaisir" de laisser une trace de notre travail (j'aime quand le fruit d'un long travail est palpable et concret)… et accessoirement pour assurer la promotion, avant et après les concerts.
Bref, quelque soit la sincérité de la démarche artistique, j'ai pas vraiment envie de me retrouver avec des caisses d'objets conçus par des plasticiens et des graphistes sympas sur les bras… au prétexte que tout le monde trouve ce support physique "chelou" pour diffuser de la musique… quand bien même ça ne soit finalement qu'une clef USB améliorée… ou encore de très chouettes disques vinyles.
Certains me diront que l'attractivité pour le support physique - selon sa forme - dépend aussi peut être du public ciblé par "l'oeuvre musicale", "le style"…
Sûrement… !
Mais tout ceci ne sont que des questions dont les réponses appartiennent au public ! …
Bref, j'aimerais bien trouver des infos plus "officielles" sur le sujet, afin de savoir si le fait de se faire chi*r à engager une démarche autour du support physique "vaut le coup" (comprendre : "rencontrera une part significative du public")...
Si oui, à partir de quel prix est-ce rédhibitoire, ne serait-ce que pour ne pas mettre à plat la curiosité du public ?
Est-ce que le fait d'utiliser un format non-standard est vraiment problématique pour les psychorigides de la discothèque personnelle bien ordonnée ? Est-ce que ça ne va pas être perçu comme un bibelot supplémentaire à épousseter ?
Dans quelle mesure une unique distribution CD+objet original (ou CD+vinyle) est rédhibitoire pour l'acheteur soucieux de l'impact d'un support potentiellement inutile sur le prix et/ou sur l'environnement (une petite pensée pour les écolos) ?
Est-ce que des études statistiques ont été menées à ce sujet ?
Notes :
Pour vous rassurer, je ne suis pas totalement un extrémiste. J'ai bien en tête la quasi nécessité de passer par le support CD et le dématérialisé sur les plate-forme grand public (Deezer, iTunes, etc.)… parce que si on veut diffuser largement, il vaut mieux éviter de se tirer une balle dans le pied (surtout quand on est anonyme)… parce que faire de la musique dans son garage, c'est sympa, mais la partager largement, c'est encore mieux.
… mais voilà, je m'interroge sur la possibilité d'inclure le support physique dans la démarche artistique pour lui donner une plus-value (je ne parle pas d'argent ici), et si le public était réceptif à une démarche originale, j'en serais ravi.
Je préfèrerais nettement vendre des objets qui ont du sens, plutôt que de vendre des petits parallélépipèdes en plastique moche ou des fichiers MP3 pour promouvoir notre travail. Voilà.
Merci à ceux qui apporteront de l'eau à mon moulin
Je suis actuellement en train de bosser à l'élaboration d'un projet de groupe, afin de jouer sur scène à court terme...
Tout ceci se fait dans une totale démarche d'auto-production à ce jour.
... mais à long terme, on aimerait passer par "la case enregistrement", afin de faciliter la diffusion et la promotion.
Laissons donc l'aspect scénique de côté, pour le moment…
Notre boulot s'inscrirait dans une démarche collaborative avec des gens travaillant à l'aspect graphique et visuel.
Reste que pour ces artistes (graphistes, plasticiens), la question du support est primordiale.
J'avoue que l'idée de coucher tout ça sur un bête CD en boitier cristal avec un livret en 12cmx12cm sur papier glacé m'ennui d'avance, pas tellement parce que la superficie laissée à l'aspect graphique du projet s'en trouve réduite... mais plutôt parce que c'est d'un sobre et d'un quelconque, c'est tellement formaté tous ces petits boitiers alignés sur nos étagères... que ça en devient chiant...
Autant je respecte le contenu d'une oeuvre discographique, autant le CD, c'est quand même le support le plus cheap et moche du moment. Le plastique transparent fini toujours par rayer et blanchir, les ergots de maintient du disque finissent toujours par péter, quand c'est pas le couvercle lui-même.
Je ne parlerai même pas des tentatives de design de certains boitiers alternatifs, tous aussi cheaps les uns que les autres...
La pochette en carton, c'est non : pour le coup, l'objet s'en retrouve réduit à peau de chagrin. D'ailleurs, on a tous de ces CD en carton au fond de notre collec', qu'on ne sort jamais parce qu'on a oublié qu'ils sont là (déjà qu'on sort nos CD de moins en moins).
Bref, le CD, c'était fan-tas-tique dans les années 90, mais voilà... on est en 2014 et le support a (mal) vieillit, je trouve.
Certains me diront "oui ! mais un CD c'est pas si gros que ça, et c'est ça qui est pratique aussi !"...
Ce à quoi je répond qu'en 2014, à l'heure de la dématérialisation, si on veut vraiment répondre à la question de l'encombrement d'une discothèque, on achète pas des CD, on télécharge des fichiers sur son ordinateur (ou son iPod, ou son smart-phone, un disque dur, ou je ne sais quoi).
Donc, si on achète un CD, c'est pas seulement pour le plaisir d'écouter un artiste (en se donnant bonne conscience parce qu'on a acheté son CD)... mais c'est aussi pour le plaisir de posséder l'objet.
... reste à savoir ce qui motive réellement l'achat de cet objet, et si les habitudes de standardisation de l'objet entrent en jeu.
Je m'explique...
J'aime le vynile. C'est grand, c'est beau, c'est coloré. L'objet est d'une taille qui me fait dire que "j'en ai pour mon argent". La pochette permet de céder la place au développement graphique du propos de l'artiste… J'aime le son… Bref, j'aime.
Avis totalement subjectif inside… en même temps, il y a une part de psychologique qui engage l'individu...
Si le vinyle est un peu revenu au goût du jour, est-ce que le fait de ne vendre sa musique que sur support vinyle, en considérant que c'est un bel objet, est suffisant pour supposer qu'il se vende ?
Non, bien sûr…
Parce que le public, s'il accorde évidemment de l'importance à l'attractivité de l'objet, reste soucieux du fait qu'il puisse l'utiliser, en le glissant dans sa platine CD, par exemple, tant qu'à faire.
Mais alors, si je vends une compilation CD+vinyle, est-ce que les gens l'achèteront ?
Est-ce que certains ne se diront pas "hey, l'arnaque, j'ai pas de platine vinyle, mais on m'oblige à l'acheter quand même (indirectement) !"… sans compter que certains râleront parce que ça ne rentre pas dans leur étagère à CD (bha oui, ça dépasse).
Bref, ok, j'ai compris, je ferai presser une série de CD pour tous ceux là.
Mais ne croyez vous pas au potentiel de l'originalité du support ?
Ne croyez vous pas qu'il puisse être le prolongement artistique du travail du musicien ?
En considérant que le support physique puisse être le fruit d'un véritable travail plastique et graphique, ne croyez vous pas que ça puisse inciter le public à se tourner vers ce support original, plutôt que vers un bête CD en boitier cristal moche ?
Reste qu'en 2014… on est quand même très (très, très, très) nombreux à lire ces CD sur des ordinateurs…
Si le standard CD à un sens pratique, il n'en reste pas moins que le support physique est devenu tellement désuet qu'il fini dans une étagère poussiéreuse avec ses congénères après encodage (pour une large partie du public)… dont on ne voit (au mieux) plus que la tranche. Youpi.
Ha bha dites donc, ça valait vachement le coup de s'emmerder à presser un disque si c'est pour qu'il finisse en bouche trou dans une étagère !
Il reste la possibilité d'inscrire la musique dans une mémoire flash (type clef USB), elle même intégrée dans un objet qui ai du sens.
C'est tout à fait possible !
Ce support présenterait même de gros avantages ! En effet, sur une clef USB, on peut mettre bien plus qu'un album d'1h20min. On peut mettre des photos, de la vidéo, un logiciel même... plein de trucs en fait !
Génial… on fait ça alors !?
Hola, hola, hola. Molo, molo.
Moi je veux bien, mais j'ai quand même conscience que le marché du support physique n'est pas au top de sa forme.
Je sais que les musiciens qui se lancent dans cette démarche d'enregistrement d'un disque, le font souvent à leur frais. C'est souvent très vrai dans le cas des auto-productions.
Pour cause, malgré les merveilleux outils modernes de home-studio, quand il faut enregistrer un disque convenablement, il est parfois bon de savoir laisser les rênes à une paire d'oreilles extérieures - compétentes, parce que la compétence ne s'achète pas dans un magasin de musique, avec du matériel de qualité… bref, de passer par un vrai studio dans certains cas.
Un bon enregistrement, c'est donc parfois cher… surtout si, comme moi, vous avez 13 ou 14 titres à enregistrer… Le pressage (ou la fabrication d'un hypothétique objet/support original), c'est pas cadeau non plus… alors, sans parler de faire du bénéf', si on peut écouler nos enregistrements pour amortir tout ça (même rien qu'un peu), je pense que personne ne crachera dans la soupe.
Personnellement, je part du principe que je ferai cette démarche d'enregistrement et de "matérialisation" à pure perte.
Soyons réaliste, même en déposant tout notre boulot à la SACEM, à notre modeste niveau, il est peu probable que le retour sur investissement soit suffisamment substantiel pour couvrir ne serait-ce que les coûts liés à la conception et la fabrication complète de ce support physique.
Je le fait à la fois "pour le plaisir" de laisser une trace de notre travail (j'aime quand le fruit d'un long travail est palpable et concret)… et accessoirement pour assurer la promotion, avant et après les concerts.
Bref, quelque soit la sincérité de la démarche artistique, j'ai pas vraiment envie de me retrouver avec des caisses d'objets conçus par des plasticiens et des graphistes sympas sur les bras… au prétexte que tout le monde trouve ce support physique "chelou" pour diffuser de la musique… quand bien même ça ne soit finalement qu'une clef USB améliorée… ou encore de très chouettes disques vinyles.
Certains me diront que l'attractivité pour le support physique - selon sa forme - dépend aussi peut être du public ciblé par "l'oeuvre musicale", "le style"…
Sûrement… !
Mais tout ceci ne sont que des questions dont les réponses appartiennent au public ! …
Bref, j'aimerais bien trouver des infos plus "officielles" sur le sujet, afin de savoir si le fait de se faire chi*r à engager une démarche autour du support physique "vaut le coup" (comprendre : "rencontrera une part significative du public")...
Si oui, à partir de quel prix est-ce rédhibitoire, ne serait-ce que pour ne pas mettre à plat la curiosité du public ?
Est-ce que le fait d'utiliser un format non-standard est vraiment problématique pour les psychorigides de la discothèque personnelle bien ordonnée ? Est-ce que ça ne va pas être perçu comme un bibelot supplémentaire à épousseter ?
Dans quelle mesure une unique distribution CD+objet original (ou CD+vinyle) est rédhibitoire pour l'acheteur soucieux de l'impact d'un support potentiellement inutile sur le prix et/ou sur l'environnement (une petite pensée pour les écolos) ?
Est-ce que des études statistiques ont été menées à ce sujet ?
Notes :
Pour vous rassurer, je ne suis pas totalement un extrémiste. J'ai bien en tête la quasi nécessité de passer par le support CD et le dématérialisé sur les plate-forme grand public (Deezer, iTunes, etc.)… parce que si on veut diffuser largement, il vaut mieux éviter de se tirer une balle dans le pied (surtout quand on est anonyme)… parce que faire de la musique dans son garage, c'est sympa, mais la partager largement, c'est encore mieux.
… mais voilà, je m'interroge sur la possibilité d'inclure le support physique dans la démarche artistique pour lui donner une plus-value (je ne parle pas d'argent ici), et si le public était réceptif à une démarche originale, j'en serais ravi.
Je préfèrerais nettement vendre des objets qui ont du sens, plutôt que de vendre des petits parallélépipèdes en plastique moche ou des fichiers MP3 pour promouvoir notre travail. Voilà.
Merci à ceux qui apporteront de l'eau à mon moulin
Nico53
992
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 19 ans
2 Posté le 29/01/2014 à 19:16:01
Je parle chinois, c'est trop long, ou bien y'a vraiment aucune étude sur le sujet (ou bien un peu des trois à la fois peut être) ?
Up !
Up !
Jimbass
11603
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
3 Posté le 30/01/2014 à 17:05:14
J'ai lu avec intérêt le cheminement de tes interrogations, mais je ne sais pas quoi ajouter d'intéressant ...
Déjà, il y a une vraie démarche artistique, c'est essentiel.
J'ai vu récemment en concert un groupe qui vendait un produit combiné CD + Vinyle, très classe. Toutefois le contenu musical est également disponible en téléchargement sur leur site Bandcamp : https://e-core.bandcamp.com/
(Il y a quelques photos du packaging)
Après il peut être compliqué de sortir des formats standard chez les fabricants de disque et/ou les imprimeurs. Enfin, tout est possible, mais il faut voir à quel prix ...
Qui osera faire un digipack de 12" pour ranger une mini-clé-USB ?
A partir de quel "degré d'importance" de l'artwork vis-à-vis de la musique devient-il opportun d'annexer un CD à la fin d'un livre ? Ou faire des affiches/tableaux avec un code de téléchargement ?
Avec mon groupe, on vient de sortir un EP sous la forme un "bête" digipack, mais justement on s'est posé la question de l'objet (sans aller aussi loin que toi) et on a évité de faire d'encore plus "bêtes" boîtier cristal ou pochette carton.
Déjà, il y a une vraie démarche artistique, c'est essentiel.
J'ai vu récemment en concert un groupe qui vendait un produit combiné CD + Vinyle, très classe. Toutefois le contenu musical est également disponible en téléchargement sur leur site Bandcamp : https://e-core.bandcamp.com/
(Il y a quelques photos du packaging)
Après il peut être compliqué de sortir des formats standard chez les fabricants de disque et/ou les imprimeurs. Enfin, tout est possible, mais il faut voir à quel prix ...
Qui osera faire un digipack de 12" pour ranger une mini-clé-USB ?
A partir de quel "degré d'importance" de l'artwork vis-à-vis de la musique devient-il opportun d'annexer un CD à la fin d'un livre ? Ou faire des affiches/tableaux avec un code de téléchargement ?
Avec mon groupe, on vient de sortir un EP sous la forme un "bête" digipack, mais justement on s'est posé la question de l'objet (sans aller aussi loin que toi) et on a évité de faire d'encore plus "bêtes" boîtier cristal ou pochette carton.
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