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Sujet Publier un EP seule, statut ou pas statut ?

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Sujet de la discussion Publier un EP seule, statut ou pas statut ?
Bonjour,

Presque tout est dans mon titre.
J'ai commencé à travailler il y a deux ans sur l'apprentissage de la compo seule, ayant eu toutes les difficultés à trouver un groupe sur Paris.

Finalement, j'ai réussi à boucler quelques chansons, je suis dans la dernière ligne droite où j'ai quelques petites modifications à apporter avant de faire des choses évidentes telles que mettre l'EP en ligne sur diverses plateformes.
Je pensais aussi à presser quelques CD pour les envoyer ici ou là, présenter mon travail, des amis attendent de supporter mon projet en l'achetant (je n'ai fait appel à aucun "fund me" site jusqu'à présent).

Ma question est que je ne sais pas du tout si ça vaut la peine de prendre un quelconque statut administratif, car je nai aucune idée si mes chansons vont plaire ou pas. Bien sur je compte défendre mon projet, je le fais déjà en amont depuis longtemps.
Je lis depuis des semaines des histoires de statut avec, sans droits d'auteurs, ce qui est compatible ou pas.

J'ai vu avec la maison des artistes/Agessa qui m'a dit que je ne dépendais pas d'eux, étant signée nulle part, pour le moment.

Donc ma question est, y'a-t-il vraiment besoin d'un statut quand on part de 0, qu'on a presque 0 moyens financiers et qu'on ne sait pas où l'on va.
Est-ce possible de commencer à défendre ce projet sur support, peut-être lors de quelques prestations futures, mais sans aucun statut ?
Ou alors existe-t-il un statut administratif qui permettra de communiquer avec des professionnels, sans se lancer dans le risque de devoir de l'argent à l'Urssaf, etc...sans avoir encore gagné un seul euro ?

Merci par avance pour votre aide.
2
Tu n'as pas besoin de statut pour auto-produire ton œuvre.
- si tu n'es pas adhérent SACEM, tu ne toucheras pas de droit d'auteur mais tu n'auras pas non plus de droits SDRM à verser pour obtenir une autorisation de duplication.
- pour publier en ligne, tu ne peux pas traiter directement avec les plate-formes de téléchargement/streaming, il faut passer par un agrégateur. Ce dernier ne te demandera pas de statut particulier, juste de payer (certains ont des frais fixes, mais la plupart fonctionnent avec un abonnement). À part ca il existe des plate-formes comme Bandcamp ou SoundCloud.

Par contre j'imagine qu'il faudra déclarer tes ventes aux impôts ... enfin quand tu auras des ventes significatives. C'est pas pour te décourager, mais la situation n'est pas folichonne de ce côté-là.
3
Citation de Jimbass :
Tu n'as pas besoin de statut pour auto-produire ton œuvre.
- si tu n'es pas adhérent SACEM, tu ne toucheras pas de droit d'auteur mais tu n'auras pas non plus de droits SDRM à verser pour obtenir une autorisation de duplication.
- pour publier en ligne, tu ne peux pas traiter directement avec les plate-formes de téléchargement/streaming, il faut passer par un agrégateur. Ce dernier ne te demandera pas de statut particulier, juste de payer (certains ont des frais fixes, mais la plupart fonctionnent avec un abonnement). À part ca il existe des plate-formes comme Bandcamp ou SoundCloud.

Par contre j'imagine qu'il faudra déclarer tes ventes aux impôts ... enfin quand tu auras des ventes significatives. C'est pas pour te décourager, mais la situation n'est pas folichonne de ce côté-là.


Merci beaucoup pour ta réponse Jimbass, elle me semble assez adaptée à ma situation.

Pour le moment il s'agit uniquement de tater le terrain pour voir si ça mène quelque part, sans avoir à m'engager dans des frais que je ne pourrai pas assumer et des démarches administratives etouffantes.

Il est évident que si j'ai la chance de vendre assez d'EP pour devoir rendre des comptes aux impôts, alors ça sera peut-être un argument d'officialiser les choses seule ou avec une structure type label :)
Merci encore.
4
Autre petite question, du coup certains disent que la SDRM est obligatoire, et effectivement les sociétés de pressages de CD l'exigent (c'est compréhensible) avant de prendre une commande.
Je croule pas sous la demande, donc rien ne m'empêche de graver de jolis CDs moi-même, mais est-ce que tu-vous me confirmez que la SDRM sera demandé absolument partout pour toute demande de pressage ? Le pressage étant de meilleure qualité qu'une "gravure" d'après les professionnels.
5
Ce que demandent les boîtes de pressage, c'est l'autorisation de la SDRM, mais cela ne veut pas dire que tu payeras des droits à la SDRM.

Concrètement tu remplis une demande à la SDRM, et comme l'a précisé Jimbass, si tu n'es pas inscrit à la SACEM, la SDRM va te renvoyer une autorisation avec une mention du style "propriétaire actuellement inconnu". C'est cette autorisation que tu pourras fournir pour le pressage, sans avoir à payer des droits.

"Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitudes absolues."

A. Einstein

6
Une société qui duplique des supports musicaux exigera forcément une autorisation SDRM. Que ce soit de la gravure ou du pressage, de CD ou de vinyle ...

En dessous d'une certaine quantité, il s'agit de gravure et pas de pressage. Pour les CD le seuil est de l'ordre de 300 exemplaires (ca varie un peu d'un fournisseur à l'autre).

Pour les formalités SDRM, il y a un thread dédié dans la rubrique "Autoproduction & business". (En passant, tu peux demander à un modérateur de déplacer ce fil là-bas, en cliquant sur le triangle jaune)
En deux mots : il y a un formulaire à remplir sur le web, en détaillant pour chaque titre les auteurs et compositeurs. La SACEM fait une recherche, et si ils ne trouvent pas de membres à ces noms la SDRM accorde l'autorisation sans rien avoir à payer. L'autorisation est automatiquement transmise au presseur que tu as renseigné dans le formulaire.
7
Citation de Streamer :
Ce que demandent les boîtes de pressage, c'est l'autorisation de la SDRM, mais cela ne veut pas dire que tu payeras des droits à la SDRM.

Concrètement tu remplis une demande à la SDRM, et comme l'a précisé Jimbass, si tu n'es pas inscrit à la SACEM, la SDRM va te renvoyer une autorisation avec une mention du style "propriétaire actuellement inconnu". C'est cette autorisation que tu pourras fournir pour le pressage, sans avoir à payer des droits.
Citation de Jimbass :
Une société qui duplique des supports musicaux exigera forcément une autorisation SDRM. Que ce soit de la gravure ou du pressage, de CD ou de vinyle ...

En dessous d'une certaine quantité, il s'agit de gravure et pas de pressage. Pour les CD le seuil est de l'ordre de 300 exemplaires (ca varie un peu d'un fournisseur à l'autre).

Pour les formalités SDRM, il y a un thread dédié dans la rubrique "Autoproduction & business". (En passant, tu peux demander à un modérateur de déplacer ce fil là-bas, en cliquant sur le triangle jaune)
En deux mots : il y a un formulaire à remplir sur le web, en détaillant pour chaque titre les auteurs et compositeurs. La SACEM fait une recherche, et si ils ne trouvent pas de membres à ces noms la SDRM accorde l'autorisation sans rien avoir à payer. L'autorisation est automatiquement transmise au presseur que tu as renseigné dans le formulaire.


Super, merci mille fois à vous !
Depuis le temps que je galérais avec cette histoire de SDRM, c'est beaucoup plus clair maintenant ! :bravo: