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Pucelle_Dabidjan « Ainsi, quand l'aigle du tonnerre enlevait Ganymède aux cieux »
Publié le 25/03/11 à 18:00La Martin ! Tout simplement !
Une des nombreuses guitares qui m'est passé entre les mains lors de ma recherche de l'instrument folk ultime. Et aussi l'un des plus aboutis dans l'ensemble pour moi. Cette HD-28 s'est montrée, d'emblée, mieux finie que ses consoeurs. Jamais sans atteindre une bonne Lowden ou Warrior, références incontestables selon moi, mais sans se permettre de faute ou d'approximation. Le bois avait un plus beau grain que les modèles qui l'accompagnaient. Martin annonce qu'il s'agit d'Epicea. Je lui reconnais une belle profondeur de texture à la lumière, presque flammé. Le dos et les éclisses sont en palissandre indien, le manche est façonné dans de l'acajou et recouvert d'une touche en ébène bien façonnée.
Aucun défaut remarqué et, en plus, une plus belle finition que ses consoeurs. J'apprécie aussi l'humilité qui se dégage de cet instrument. Ici, on ne veut clairement pas t'en foutre plein la gueule, mais t'inviter au jeu. J'aime !
UTILISATION
J'ai rencontré un instrument plus agréable que la consoeur essayée dans ce magasin (dcpa1). Le manche, plus gros certes, se montre plus arrondi. Il reste quasiment aussi large que sur ses consoeurs mais se veut plus goulu. Malgré ce qu'on pourrait penser, il est plus simple à prendre en main, aime qu'on lui tourne autour, pardonne plus les erreurs de placement et se montre plus sensuel que les modèles "flat D" (terme personnel mais qui décrit bien les autres manches des séries modernes). Le vernis satiné de ce dernier est également agréable. Les mécaniques sont précises, mais le sillet aurait besoin d'une petite optimisation, il retenait un peu les cordes, rendant le réglage hasardeux.
Hélas, l'absence de piezzo ou d'autre petite option du genre, ainsi que l'absence d'une attache de courroie sont pour moi de gros manquos. Oui je sais, la belle se veut une héritière de la tradition Mais cela forcera l'amateur à rallonger des euros. Et pour cette guitare, ça serait dommage de mettre un capteur lowcost. Aussi dommage, l'absence de cutaway qui empêche un accès aux aigus "simple".
SONORITÉS
Le son de cette guitare est une toute belle aventure. Un peu plus chaleureuse que d'autres de ses consoeurs. Elle va chercher les basses plus profondément et se montre un peu plus lisse, plus fine globalement avec un aigu moins clair. Mais, dans l'ensemble, la clarté reste très bonne. Simplement sa patte semble un peu plus chaleureuse. On garde toujours un petit côté offensif de l'instrument, mais sans exagération. L'équilibre est, dans l'ensemble très bien trouvé sur cette guitare. Bien que la dynamique se tienne dans des registres moyens (c.f. "offensif" ci-dessus), l'articulation et la richesse du son sont un de ses points forts. L'aigu est un tout petit peu plus tassé que certaines autres Martin actuelles. J'ignore si il s'agit là d'une spécificité liée à cet instrument ou à la gamme HD28. Le jeu, sur toute les positions reste ferme, mais sans dureté. On peut attaquer énormément de styles sonores avec une telle guitare.
AVIS GLOBAL
"Le paradis n'est pas sur la terre, mais il y en a des morceaux" aurait écrit l'ami Jules Renard. Cette Martin est un bon instrument, sensuel à jouer, certes exigeante, mais pas impardonnable. Elle se montre bien construite et donnera de beaux moments à toute personne qui ne se laissera pas rebuter par le prix.
Une des nombreuses guitares qui m'est passé entre les mains lors de ma recherche de l'instrument folk ultime. Et aussi l'un des plus aboutis dans l'ensemble pour moi. Cette HD-28 s'est montrée, d'emblée, mieux finie que ses consoeurs. Jamais sans atteindre une bonne Lowden ou Warrior, références incontestables selon moi, mais sans se permettre de faute ou d'approximation. Le bois avait un plus beau grain que les modèles qui l'accompagnaient. Martin annonce qu'il s'agit d'Epicea. Je lui reconnais une belle profondeur de texture à la lumière, presque flammé. Le dos et les éclisses sont en palissandre indien, le manche est façonné dans de l'acajou et recouvert d'une touche en ébène bien façonnée.
Aucun défaut remarqué et, en plus, une plus belle finition que ses consoeurs. J'apprécie aussi l'humilité qui se dégage de cet instrument. Ici, on ne veut clairement pas t'en foutre plein la gueule, mais t'inviter au jeu. J'aime !
UTILISATION
J'ai rencontré un instrument plus agréable que la consoeur essayée dans ce magasin (dcpa1). Le manche, plus gros certes, se montre plus arrondi. Il reste quasiment aussi large que sur ses consoeurs mais se veut plus goulu. Malgré ce qu'on pourrait penser, il est plus simple à prendre en main, aime qu'on lui tourne autour, pardonne plus les erreurs de placement et se montre plus sensuel que les modèles "flat D" (terme personnel mais qui décrit bien les autres manches des séries modernes). Le vernis satiné de ce dernier est également agréable. Les mécaniques sont précises, mais le sillet aurait besoin d'une petite optimisation, il retenait un peu les cordes, rendant le réglage hasardeux.
Hélas, l'absence de piezzo ou d'autre petite option du genre, ainsi que l'absence d'une attache de courroie sont pour moi de gros manquos. Oui je sais, la belle se veut une héritière de la tradition Mais cela forcera l'amateur à rallonger des euros. Et pour cette guitare, ça serait dommage de mettre un capteur lowcost. Aussi dommage, l'absence de cutaway qui empêche un accès aux aigus "simple".
SONORITÉS
Le son de cette guitare est une toute belle aventure. Un peu plus chaleureuse que d'autres de ses consoeurs. Elle va chercher les basses plus profondément et se montre un peu plus lisse, plus fine globalement avec un aigu moins clair. Mais, dans l'ensemble, la clarté reste très bonne. Simplement sa patte semble un peu plus chaleureuse. On garde toujours un petit côté offensif de l'instrument, mais sans exagération. L'équilibre est, dans l'ensemble très bien trouvé sur cette guitare. Bien que la dynamique se tienne dans des registres moyens (c.f. "offensif" ci-dessus), l'articulation et la richesse du son sont un de ses points forts. L'aigu est un tout petit peu plus tassé que certaines autres Martin actuelles. J'ignore si il s'agit là d'une spécificité liée à cet instrument ou à la gamme HD28. Le jeu, sur toute les positions reste ferme, mais sans dureté. On peut attaquer énormément de styles sonores avec une telle guitare.
AVIS GLOBAL
"Le paradis n'est pas sur la terre, mais il y en a des morceaux" aurait écrit l'ami Jules Renard. Cette Martin est un bon instrument, sensuel à jouer, certes exigeante, mais pas impardonnable. Elle se montre bien construite et donnera de beaux moments à toute personne qui ne se laissera pas rebuter par le prix.