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Orville Flying V
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Pour décoller, faudra changer les micros

Orville Flying V Publié le 17/08/14 à 11:30
Il y a plusieurs types d'Orville Flying V, entre les modèles 74 et 58 (type korina, donc très rares), mais aussi les usines de fabrication, Terada (le plus répandu) et Fujigen Gakki. Mon modèle est une Fujigen Gakki, au vernis vintage amoché et qui était apparemment équipé d'un vibrola dans un acastillage gold. C'est apparemment rare, je n'ai trouvé que quelques modèles identiques en photo sur google.

On a la conception Flying V normale : corps et manche acajou, touche palissandre. Différences avec les Gibson actuelles : 40mm au sillet (conforme aux Gibson 70's), un manche en C avec une touche surélevée par rapport à la table, ce qui confère une dynamique, une projection et une attaque...…
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Il y a plusieurs types d'Orville Flying V, entre les modèles 74 et 58 (type korina, donc très rares), mais aussi les usines de fabrication, Terada (le plus répandu) et Fujigen Gakki. Mon modèle est une Fujigen Gakki, au vernis vintage amoché et qui était apparemment équipé d'un vibrola dans un acastillage gold. C'est apparemment rare, je n'ai trouvé que quelques modèles identiques en photo sur google.

On a la conception Flying V normale : corps et manche acajou, touche palissandre. Différences avec les Gibson actuelles : 40mm au sillet (conforme aux Gibson 70's), un manche en C avec une touche surélevée par rapport à la table, ce qui confère une dynamique, une projection et une attaque assez hallucinantes. Elle est en fait rigoureusement identique à la Flying V Edwards que j'ai pu essayer en magasin quelques temps auparavant, aux détails près de la couleur (noire et blanche, façon Schenker), du binding (absent ici) et de l'électronique (Seymour chez Edwards)

UTILISATION

Manche avec un profil en C, loin des profils D que je trouve désagréables chez Gibson. Une sensation très agréable "batte de baseball", mais assez fine. La main est remplie mais jamais gênée, on se rapproche d'un manche de Music Man Silhouette. Le vibrola a été démonté pour une meilleure tenue d'accord, et je dois dire que les mécaniques d'origine font très bien leur boulot. Coup de bol, car ce n'était pas le cas sur mes autres Orville ou Burny.

Cette guitare se démarque également par sa construction : la touche est surélevée par rapport à la table, ce qui procure une forte projection acoustique de l'instrument, autant que ma copie de Les Paul Florentine, une demi-caisse. Ca lui procure de la dynamique, du corps même en crunch ou en clean, avec beaucoup de basses. Là où je trouvais les Flying V Gibson Faded atones, mortes, là ça bouillonne, ça réagit, on a l'impression que les notes jaillissent de la gratte. Bref, ça vit, ça chante, malgré une des micros avec un niveau de sortie peu élevé. Ca sonne vintage, on a le grain et la dynamique, mais les hardrockeurs et métalleux devront les changer. Cette particularité limite les réglages d'action extrêmes, mais on peut avoir une action suffisamment basse (plus que j'en ai eu besoin) et très confortable.

Pour le reste, c'est le confort Flying V. Pas de tête qui pique, une position naturelle en diagonal. Faut aimer, mais les amateurs de Gibson apprécient généralement. J'ai rajouté une attache courroie pour retrouver une position plus horizontale, comme avec ma Music Man. Enfin, on a un bel engin à manœuvrer, la guitare est grande, il faut donc faire attention à ne pas lui coller de coup. Moi qui joue depuis des années sur une petite Music Man Axis, ça fait bizarre d'avoir ce genre de modèle en bandoulière.


SONORITÉS

Ce qui surprend avec cette guitare, c'est la largeur de son spectre sonore. On a un son très ouvert, précis, défini. La grosse différence avec les Gibson, c'est qu'on retrouve cette sorte de twang, de mordant dans l'attaque propre aux SG, tout en conservant beaucoup de bas. On l'oublie à cause de sa tronche futuriste, mais c'est vraiment une sacré guitare pour le blues. Il n'est pas arrivé une fois où je la sorte de l'étui sans lui faire subir un petit Baby Please Don't Go. Les micros d'origine ont un niveau de sortie faible, parfaits pour le blues, moins pour le gros "graou". De par sa conception, on peut tabler sur un micro plutôt puissant. Avec un SH4 en chevalet, on se retrouve avec une guitare qui a de la patate, du grain, mais qui conserve beaucoup de dynamique. Le changement de micro est inévitable pour les métalleux. Pour les fans de Lonnie Mack ou Albert King, c'est parfait.

AVIS GLOBAL

Peu convaincu par les Gibson Flying V actuelles (surtout les faded vraiment très moyennes et fragiles), j'étais parti pour acheter une Epiphone des années 90 ou une des 58 Korina actuelles qui m'ont paru meilleures que leurs grandes soeurs américaines. Au final, je suis tombé sur cette Orville, par hasard. J'ai hésité, car ce n'était pas le budget que je comptais mettre dans une guitare secondaire, mais le profil du manche, façon 70's/Music Man/EVH m'a fait craquer. Je déteste les manches ultra-plats et larges des productions actuelles, et là, j'avais un manche comme je les aime, ergonomique, avec ce qu'il faut de rondeur pour épouser la paume de la main, sans être trop épais, permettant un jeu rapide.

Personnellement, la position de jeu m'a gêné, comme pas mal de Gibson, elle a tendance à se placer naturellement en diagonal. Si vous aimez jouer à la Slash ou Jimmy Page, c'est super. C'est un peu trop différent de mes Music Man et Telecaster, plus "horizontales". Entre ça et la perspective de lui trouver la bonne paire de micro (je ne suis pas très Seymour non plus, même si ça fait le taf sur ce type de modèle), j'ai lâché l'affaire.

Une très bonne guitare, si le confort de jeu des Flying V actuelle vous pose problème, c'est une excellente alternative. Elle a plus de caractère que pas mal de Gibson FV de mon point de vue.
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fuzzstonefuzzstone

Orville Flying V Publié le 20/07/11 à 15:38
Flying V de 89 sortie des usines Terada, premier modèle de la gamme referencé FV 74. la config est simple c'est une Flying tout ce qu'il y a de plus normal avec deux micro Gibson PAT 2....(490 en fait) , deux volumes, un tone, un selecteur 3 position , chevalet tune o matic fabriqué par Gotho, les potards sont made in japan.le corps et le manche en acajou, la touche en palissandre.

un mot sur ce qu'il ce dit sur les Orvilles et autres Orville by Gibson. la différence se situe uniquement sur les micros posés sur la gratte et parfois le vernis nitro pour les Obg et polyuréthane pour les Orvilles,(même si j'ai déjà eu entre les mains une SG Orvilles avec un verni nitro..!!!.). rien...…
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Flying V de 89 sortie des usines Terada, premier modèle de la gamme referencé FV 74. la config est simple c'est une Flying tout ce qu'il y a de plus normal avec deux micro Gibson PAT 2....(490 en fait) , deux volumes, un tone, un selecteur 3 position , chevalet tune o matic fabriqué par Gotho, les potards sont made in japan.le corps et le manche en acajou, la touche en palissandre.

un mot sur ce qu'il ce dit sur les Orvilles et autres Orville by Gibson. la différence se situe uniquement sur les micros posés sur la gratte et parfois le vernis nitro pour les Obg et polyuréthane pour les Orvilles,(même si j'ai déjà eu entre les mains une SG Orvilles avec un verni nitro..!!!.). rien d'autre. tout le reste comme les meilleurs bois, l’électronique complète gibson, la meilleur finition, etc...c'est de la pure spéculation, rien de flagrant lorsque l'on a eu plusieurs modèles entre les mains des deux "marques". Elles étaient fabriquées dans les mêmes fabriques ( terada ou Fugigen après 92 ) avec les mêmes outillages, par les mêmes personnes.
reste que les micros Mij des Orvilles ont moins de caractères a mon sens que les micros Gibson. 3 types de micros étaient installés sur les OBG, les PAT 2...( 490 ), les classic 57 et les Bill Lawrence. Le câblage des Orvilles semble aussi plus cheap mais c'est une impression liée principalement au câbles des micros qui ne sont pas blindés comme les gibson et parfois, l'utilisation de potentiomètre différent.
quant a la légende "si y a un K devant le S/N elle vient de Corée", c'est juste que c'est une commande yamano (Kuramae) pour celle fabriquée par terada en tout cas.
la différence de prix a l’époque entre une Obg et sa cousine Orville était de l'ordre de 20/25%.
A noter que sur les très haut de gamme Obg ET Orville, il existe des modèles de LP avec touche en ébène ( référencé au catalogue 92 ) mais perso, j'en ai jamais vu!

La guitare est très légère, vraiment...plus qu'une SG pour situer. au début ça surprend quand même un peu.
la jonction corps/manche est de type médium long tenon.
lorsque l'on inspecte la bête, les soudures sont bien réalisées, l'assemblage est sérieux, pas de crachotis après 30 année de service, tout marche nickel.
On aime ou on aime pas la forme, mais elle ne laisse pas indifférent.

UTILISATION

le manche est agréable, j'aime bien le profil type 60.
l'accès aux aiguë...ben on peut difficilement faire plus accessible, rien ne gène...
La forme est très sympa en position debout mais pour jouer assis, franchement, il y'a plus confortable.
je suis pas fan de la config 2 volumes, un tone, mais bon...c'est le standard sur cette pelle donc, on s'y fait.
malgré les mécaniques vintages, l'accordage tient bon.
pour le son, voir plus bas....


SONORITÉS

Alors, le son??? qu'en est il de cette vieille japonaise dont tout le monde vante les mérites et soutient que certaines valent mieux que les gibson pure jus de la même période, etc..etc..etc...
Ben, certaines peut être, mais pas la celle ci.
je m'explique.
La guitare est très résonnante a vide, vraiment très résonnante, pas de problème la dessus, on sent bien le bois vibrer sous les coup de médiator.
une fois branché j'ai un peu déchanté.
en son clair, elle manque cruellement de tonus, le son manque de relief, pas assez ample a mon gout, vous me direz qu'une V est pas faite pour ça, certes....certes....n’empêche, on s'attend a mieux.ou plutot, j'en attend plus.

En crunch et Overdrive par contre, c'est du tout bon, elle sonne très vintage, le niveau de sortie n'est pas extraordinaire mais le grain est très agréable, pour ceux qui aime kravitz période "are you gonna go my way", ça le fait bien.
par contre peu de sustain, perso, je boost le son avec un compresseur pour donner un peu de relief a la bête.
En fait, c'est surtout ce manque de sustain qui me gène un peu.

AVIS GLOBAL

je l'ai utilisé pendant près d'un an. puis las d’être jamais totalement satisfait du son que j'en sortais, j'ai fini par la vendre.
pas une mauvaise guitare, loin de là, même très sympa pour du rock pêchu, mais elle n'apportait pas grand chose a mon set de guitare hormis son look que je trouve très frime et qui me plaisait beaucoup.
si vous la trouver aux alentour de 400/500€, ça peut être une bonne affaire, au delà, lâchez l'affaire, une gibs faded fera tout aussi bien le job même si la finition sera pas tout a fait au même niveau il faut bien le dire.

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Fiche technique

  • Fabricant : Orville
  • Modèle : Flying V
  • Catégorie : Guitares de forme Flying V / Explorer / Firebird
  • Fiche créée le : 26/10/2010

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Autres dénominations : flying v, flyingv