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Noar 13
« Un accès à l'univers Gretsch raisonné mais modeste. »
Publié le 16/04/24 à 00:39
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Bonjour à tous,
C'est en toute modestie que j'ose apporter ma pierre à l'édifice aujourd'hui, dans l'optique de compléter et d'entériner ce qui a déjà été dit sur cette guitare à l'attention des éventuels futurs acquéreurs qui seraient comme moi d'éternels néophytes.
La Gretsch G5620T-CB, semi-hollow body de la série Electromatic fabriquée en Corée à l'époque, est un moyen très appréciable pour entrer dans l'univers des guitares Gretsch sans se ruiner. la lutherie est vraiment correcte pour ce prix de guitare en occasion, la finition est assez valorisante et on peut dire que l'on a affaire à un bel objet, ouïes "Cat eyes" à la place des traditionnel "f" en prime.
Le manche semble un peu épais et un peu lent lorsqu'on est habitué à des instruments tels que Fender Stratocaster, Gibson Exlorer, Lâg Roxane, et aussi Ibanez AMV10A (je reviendrai sur cette dernière guitare semi-hollow body), mais c'est loin d'être rédhibitoire. L'accès aux aigus est naturellement limité.
Si le Bigsby demeure un éternel sujet de controverse chez les guitaristes, on peut noter qu'ici, l'accord ne souffre pas trop d'un usage raisonné de ce dernier, à condition de ne pas le prendre pour un Floyd Rose!
Pas la peine de réaccorder entre chaque morceau.
A ce propos, les mécaniques font le job.
En ce qui concerne l'électronique, il est vrai que les potentiomètres ne sont pas des plus précis, et pour le réglage des volumes par exemple, seule l'action sur volume général reste convaincante et pratique à mon avis.
Mais le plus important est : comment ça sonne?
Eh bien voilà, branchée sur une tête d'ampli à lampe Peavey 6505 MH s'exprimant via un cabinet Marshall SC112 le rendu est intéressant avec une bonne présence, commutateur micros en position centrale, mélangeant simple manche et double chevalet, puis satisfaisant en position aigüe, je dirai convenue et enfin un peu en retrait en position manche, ce n'est que mon avis. Le tout étant globalement satisfaisant pour une guitare somme toute assez polyvalente, center block aidant, pour jouer un répertoire autant clair que saturé sans aller jusqu'au métal, on est tous d'accord, mais du jazz au blues/rock voire jusqu'à un bon psycho, tout y passe.
Oui mais...
Oui mais il y a que cette Gretsch ne souffre pas la comparaison à coté de la fameuse Ibanez AMV10A citée plus haut, et qui est moins chère à l'achat en occasion. Alors certes cette Ibanez n'a pas de Bigsby, mais le son est bien plus présent, plus chaud et plus percutant dans les mêmes conditions d'essai, ce qui m'amène à considérer que la Gretsch 5620T-CB ne dépasse pas le stade du compromis qui mets un peu en défaut les micros employés pour sa sonorisation.
Alors, en conclusion je soulignerai le côté coup de cœur pour cette belle guitare accessible, en n'omettant pas de rappeler que les micros ça se change, et qu'il n'y a que son poids conséquent, probablement dû au center block et au Bigsby qui vient grever le confort de jeu notamment lorsqu'elle est portée. Et même si ce n'est ni celle de Chet Atkins ni celle de Brian Setzer elle mérite quand même d'être essayée!
C'est en toute modestie que j'ose apporter ma pierre à l'édifice aujourd'hui, dans l'optique de compléter et d'entériner ce qui a déjà été dit sur cette guitare à l'attention des éventuels futurs acquéreurs qui seraient comme moi d'éternels néophytes.
La Gretsch G5620T-CB, semi-hollow body de la série Electromatic fabriquée en Corée à l'époque, est un moyen très appréciable pour entrer dans l'univers des guitares Gretsch sans se ruiner. la lutherie est vraiment correcte pour ce prix de guitare en occasion, la finition est assez valorisante et on peut dire que l'on a affaire à un bel objet, ouïes "Cat eyes" à la place des traditionnel "f" en prime.
Le manche semble un peu épais et un peu lent lorsqu'on est habitué à des instruments tels que Fender Stratocaster, Gibson Exlorer, Lâg Roxane, et aussi Ibanez AMV10A (je reviendrai sur cette dernière guitare semi-hollow body), mais c'est loin d'être rédhibitoire. L'accès aux aigus est naturellement limité.
Si le Bigsby demeure un éternel sujet de controverse chez les guitaristes, on peut noter qu'ici, l'accord ne souffre pas trop d'un usage raisonné de ce dernier, à condition de ne pas le prendre pour un Floyd Rose!
Pas la peine de réaccorder entre chaque morceau.
A ce propos, les mécaniques font le job.
En ce qui concerne l'électronique, il est vrai que les potentiomètres ne sont pas des plus précis, et pour le réglage des volumes par exemple, seule l'action sur volume général reste convaincante et pratique à mon avis.
Mais le plus important est : comment ça sonne?
Eh bien voilà, branchée sur une tête d'ampli à lampe Peavey 6505 MH s'exprimant via un cabinet Marshall SC112 le rendu est intéressant avec une bonne présence, commutateur micros en position centrale, mélangeant simple manche et double chevalet, puis satisfaisant en position aigüe, je dirai convenue et enfin un peu en retrait en position manche, ce n'est que mon avis. Le tout étant globalement satisfaisant pour une guitare somme toute assez polyvalente, center block aidant, pour jouer un répertoire autant clair que saturé sans aller jusqu'au métal, on est tous d'accord, mais du jazz au blues/rock voire jusqu'à un bon psycho, tout y passe.
Oui mais...
Oui mais il y a que cette Gretsch ne souffre pas la comparaison à coté de la fameuse Ibanez AMV10A citée plus haut, et qui est moins chère à l'achat en occasion. Alors certes cette Ibanez n'a pas de Bigsby, mais le son est bien plus présent, plus chaud et plus percutant dans les mêmes conditions d'essai, ce qui m'amène à considérer que la Gretsch 5620T-CB ne dépasse pas le stade du compromis qui mets un peu en défaut les micros employés pour sa sonorisation.
Alors, en conclusion je soulignerai le côté coup de cœur pour cette belle guitare accessible, en n'omettant pas de rappeler que les micros ça se change, et qu'il n'y a que son poids conséquent, probablement dû au center block et au Bigsby qui vient grever le confort de jeu notamment lorsqu'elle est portée. Et même si ce n'est ni celle de Chet Atkins ni celle de Brian Setzer elle mérite quand même d'être essayée!